dimanche 28 décembre 2008

Cuisine & mots

Je regardais avant-hier un reportage sur la cuisine sur France 3[1].
Chez mes parents.
Dans mon pyjama en pilou-pilou.
Et ma robe de chambre.
Avec mon chat sur les genoux.
Dans la banlieue parisienne, mais sans doute la dernière limite du département avant que l’on parle réellement de la province (au secours ! ).

Bref, ce n’est pas le sujet du jour.

J’ai été frappée par la façon dont tous ces passionnés « parlaient » de cuisine. Avec douceur et poésie. Avec finesse et enthousiasme. Ave nostalgie et ivresse.

J’ai alors réalisé que moi aussi je partage ces deux passions : l’amour des mots et l’amour de la cuisine. Il peut y avoir des liens entre les deux : le partage, l’héritage, la créativité.

Je vous vois, vous pouvez barrer de vos visages ce petit rictus moqueur ! Oui, chers lecteurs, une blonde peut s’affairer en cuisine sans pour autant coller ses crêpes au plafond, repeindre ses murs en gaspacho ou se faire un peeling avec des rondelles de mortadelle.

Vous savez ce que j’adore en cuisine ? D’abord, le fait de penser aux invités lorsqu’on choisit son menu : ce qui va leur plaire, les étonner, le tout étant qu’ils repartent ravis et repus. Puis choisir les bons produits et s’appliquer pour que le résultat soit le plus conforme possible à nos attentes. Puis surtout partager le résultat ensemble.

Cuisiner, c’est une preuve d’amour en ce qui me concerne.

C’est aussi une question d’héritage et de culture. J’ai toujours vu mes grands-mères et ma mère cuisiner. Depuis toute petite, je vais au marché et je me familiarise avec des produits du terroir et des produits exotiques. Des senteurs, des sons, des couleurs… La cuisine est une science qui fait se rencontrer les 5 sens : l’ouie, le toucher, l’odorat, la vue, le goût.
Le charcutier me donnait toujours une petite rondelle de saucisson que je dégustais du fond de ma poussette. Et le boucher me tendait un petit bonbon acidulé (euh, sauf qu’une fois il a voulu me donner du museau, et ça, ça ne passe pas !).
Ma mère est espagnole, ce qui a contribué à enrichir mon vocabulaire organoleptique : le safran, l’huile d’olive, les fruits de mer, les olives, la paella… Autant de souvenirs culinaires qui marquent et inspirent…

J’aime aussi cuisiner pour moi. Pour le plaisir de me laisser aller à inventer des associations et à découvrir sans cesse de nouvelles saveurs. Et puis cela me permet de m’évader. Un petit fond de musique et c’est encore mieux…

En revanche, en perfectionniste que je suis, je déteste rater un plat. Et en même temps, c’est en se trompant que l’on apprend à ne pas répéter les mêmes erreurs (et pas qu’en cuisine les amis, je vous le dis ! ).

Aimer cuisiner, c’est avant tout aimer manger ! Alors je vous laisse, je vais me rassasier !

[1] Des stars dans notre assiette, Présenté par Mireille Dumas, Vendredi 26 décembre 2008 à 20h50

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!