Il est minuit. Je suis à la Défense, à rejoindre sagement mon arrêt de bus, harassée par ma journée de boulot, mais néanmoins réjouie d’avoir pu rejoindre mes amies pour une (trop courte) soirée filles en bonne et due forme.
Quand apparaît devant moi comme un troupeau de petits jeunes. Quel âge ont-ils ? Allez, disons une petite vingtaine. Frais comme des gardons. Et là, je ne peux m’empêcher de m’interroger :
1. Quel coup de vieux, alors que pourtant, mes 20 ans ne sont pas si loin, si ? En même temps, depuis que le chauffeur de bus m’appelle Madame, j’ai peur.
2. Est-ce que j’ai déjà porté une jupe aussi courte et ridicule que l’espère de minuscule bout de chiffon à froufrous qui entoure les fesses de ces demoiselles ? Excusez-moi, mais c’est un peu « ras la fouffe » quand même !!!
3. J’espère qu’elles ne comptent pas tenir toute la soirée sur leurs stilettos de 12 cm, parce que franchement, là déjà dans le métro, leur démarche est plutôt vulgaire et chancelante. On parie qu’elles ont des ampoules avant même d’avoir frôlé la piste de danse. Oui, oui, on parie.
4. Si un jour j’ai des enfants (ok on en est loin, pas la peine de me le rappeler) je prie pour éviter de les voir picoler à même la bouteille de vieille piquette. Enfin, les jeunes, ça existe les verres en plastique, c’est pas cher, et ça évite le partage des germes ! Ecoutez Tata Bridget.
Et puis finalement, j’y vois clair. C’est facile de critiquer. Ma situation est-elle plus enviable ? Est-ce qu’ils ne se marrent pas à mon passage, moi qui ait des cernes jusqu’au milieu des joues, qui porte des ballerines parce que ça va plus vite pour rentrer chez soi à pas d’heure, qui suis pompette parce que j’ai bu 2 malheureux verres de Côtes de Rhône ?
Mouais. En tout cas, l’avantage, c’est que moi, je ne finirai pas dans le lit d’un inconnu (non, je n’ai pas prévu d’aller faire un tour à Levallois ce soir lol), je ne vomirai pas sur mes Jonak, et pour cause : debout 6H pour une super réu client !
Ah, elle est belle la vie des travailleurs acharnés !
Quand apparaît devant moi comme un troupeau de petits jeunes. Quel âge ont-ils ? Allez, disons une petite vingtaine. Frais comme des gardons. Et là, je ne peux m’empêcher de m’interroger :
1. Quel coup de vieux, alors que pourtant, mes 20 ans ne sont pas si loin, si ? En même temps, depuis que le chauffeur de bus m’appelle Madame, j’ai peur.
2. Est-ce que j’ai déjà porté une jupe aussi courte et ridicule que l’espère de minuscule bout de chiffon à froufrous qui entoure les fesses de ces demoiselles ? Excusez-moi, mais c’est un peu « ras la fouffe » quand même !!!
3. J’espère qu’elles ne comptent pas tenir toute la soirée sur leurs stilettos de 12 cm, parce que franchement, là déjà dans le métro, leur démarche est plutôt vulgaire et chancelante. On parie qu’elles ont des ampoules avant même d’avoir frôlé la piste de danse. Oui, oui, on parie.
4. Si un jour j’ai des enfants (ok on en est loin, pas la peine de me le rappeler) je prie pour éviter de les voir picoler à même la bouteille de vieille piquette. Enfin, les jeunes, ça existe les verres en plastique, c’est pas cher, et ça évite le partage des germes ! Ecoutez Tata Bridget.
Et puis finalement, j’y vois clair. C’est facile de critiquer. Ma situation est-elle plus enviable ? Est-ce qu’ils ne se marrent pas à mon passage, moi qui ait des cernes jusqu’au milieu des joues, qui porte des ballerines parce que ça va plus vite pour rentrer chez soi à pas d’heure, qui suis pompette parce que j’ai bu 2 malheureux verres de Côtes de Rhône ?
Mouais. En tout cas, l’avantage, c’est que moi, je ne finirai pas dans le lit d’un inconnu (non, je n’ai pas prévu d’aller faire un tour à Levallois ce soir lol), je ne vomirai pas sur mes Jonak, et pour cause : debout 6H pour une super réu client !
Ah, elle est belle la vie des travailleurs acharnés !
1 commentaire:
Il était bio au moins ce côte du Rhône !!! Ce qui permet d'avoir tout de suite beaucoup plus de classe, même pompette et sans Louboutin !! Et TAC...! ;-)
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