vendredi 7 janvier 2011

2011...


Ça fait deux fois, deux années de suite. Deux fois que je passe la porte d’une chambre d’hôpital en retenant mon souffle. La femme étendue sur le lit, c’est ma Maman. Je prends sur moi pour conserver ma dignité, mon calme, mes larmes. Je suis forte pour elle parce que j’ai beau être plutôt une fille optimiste, je ne suis jamais rassurée dans ces cas-là.
Le problème, arrivé à un certain âge (oh my God, je parle comme une Mamie ;-)), c’est que les rôles s’inversent sans même que l’on s’y attende : j’ai l’impression de devoir veiller sur mes parents, les assurer, les assister parfois aussi. Et ce n’est que le début. Je m’implique, suis omniprésente, sans réfléchir bien sûr, ce sont mes parents et je les aime quoi qu’il en soit. Malgré tout, les voir vieillir n’est pas le plus beau des cadeaux.
Encore moins quand on compte parmi leurs amis proches des décès « prématurés » de jeunes retraités (comptez dans la soixantaine). Ils sont touchés ? Evidemment. Ça nous fait réfléchir ? Et comment !
Quand j’entends que le copain JC, ben oui, il a eu un sursis après sa première attaque il y a quelques années. Ce qui lui a permis de connaître ses petits-enfants. Et bim ! Prends-toi ça Bridget. Comme si je n’y avais jamais réfléchi. Comme si je n’en souffrais pas moi-même... Le message est bien passé, pas d’inquiétude là-dessus. Après, je fais comme je peux avec les moyens du bord ;-) Avec un peu (beaucoup) de chance, je partirai à l’abordage (d’un potentiel donneur) en 2011. (Classe !!!)
Et pourtant, il y a aussi des avantages à ce que nos vieux vieillissent ;-). Chez moi en tout cas on a :
- plus d’argent pour notre anniversaire/Noël/et parfois même juste comme ça. (Vénale !)
- la possibilité de se lâcher plus facilement en disant des gros mots, en se saoulant avec eux. (Pochtronne !)
- une relation plus franche et un peu plus « fusionnelle » si tant est que ce soit le mot approprié. (Petite fille à son popa et à sa moman !)

Je relis mon « post » et je constate avec effroi qu’en effet, ce n’est pas forcément très drôle comme premier article de l’année, mais néanmoins réaliste ! Ce qui ne m’empêchera pas de vous souhaiter à tous, chères amies/chers amis, chères lectrices/chers lecteurs, une merveilleuse année 2011 (pas de blague cette année, c’est nul, pour ça, je préférais 2010 et son lot de saucisse, pisse, glisse… et j’attends avec impatience 2013, année de la baise. Oups.).
En espérant vivement que tous vos rêves (même les plus secrets, mêmes les plus coquins ;-)) se réaliseront cette année…
Que 2011 soit santé, bonheur, argent et réussites !
Que 2011 soit Champagne, sexy, torride (grrr !)…
Que 2011 soit surprises, chance, créativité, humour !…
Que 2011 soit complétement bloggé !
Que 2011 soit amour, amitié et… famille !

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!