Programme mardi soir dernier : les 30 ans d’un ami. Qui fait du foot. La mission que j’ai acceptée à cette occasion :
- Me munir d’un maillot jaune fluo (couleur de l’équipe) et de vuvuzelas (Pour faire du bruit, enfin théoriquement, puisque pour ma part, je n’ai jamais réussi à émettre le moindre son de cet engin de malheur.). Ouf, j’ai des potes qui assurent et m’ont prêté tout l’attirail.
- RDV à Fort d’Aubervilliers pour enfiler les 4 couches qui me serviront à tenir malgré le froid et pour inscrire un big « 30 » sur mon front de midinette (sexy lady, un vrai Bibendum et un maillot de l’OL « Novotel » qui donne bonne mine). Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon je serais morte depuis bien longtemps.
- Assister au match de foot.
- Puis nous retrouver tous ensemble dans un bar pour casse-croûter et boire quelques canons à la Caravane, adresse que je vous recommande par ailleurs parce qu’au-delà du cadre chaleureux, les serveurs sont sympa et ce n’est pas cher. Franchement, les plateaux étaient aussi copieux que goûtus… (La Caravane - 35 Rue Fontaine au Roi - 75011 Paris - Tél : 01 49 23 01 86 – Du Lundi au Dimanche de 11:00 à 02:00)
Je reprends. Je suis donc sur le parking, en mode détente (bottes plates fourrées par-dessus le jean+ pull+gilet+maillot de foot+doudoune-burka+écharpe+un grand « 30 » au crayon bleu sur le front+le vuvuzela à la main) quand arrive la 3ème et dernière voiture. Son conducteur en descend.
Le choc. Waoh putain de merde. Il est canon.
1. Est-ce que je peux discrètement rentrer dans le coffre de ma Clio pour me cacher ?
2. Pourquoi je n’ai pas mis de robe fourreau – escarpins Louboutin pour assister au match ?
3. Pourquoi ce crachin dégueulasse qui me fait une tête de caniche mouillé ?
4. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Je prends mon air serein-coolissime et lui fais la bise, complètement entêtée par son odeur.
Comme je ne lâche rien – you know me – je préfère me renseigner sur la situation de ce jeune homme. En couple. Allez bim. Un de plus. Ce mec (nous l’appellerons X), je l’ai en fait déjà rencontré il y a quoi ? 2 ans ? Disons simplement que ce n’était pas le moment pour moi comme vous le savez, et je n’étais pas aussi attentive (pas autant en chasse ?) qu’aujourd’hui. Bref, tout ça ne change rien au sujet du jour, c’est dommage, voilà tout. La vie est mal faite, ce n’en est qu’un exemple supplémentaire.
Tant pis, ma tête de caniche et moi on assiste au match, et on tire un trait là-dessus. Après tout, il y a théoriquement 22 footeux en short devant moi, et un petit gars du groupe (dans tous les sens du terme) qui me suis comme un toutou alors j’ai à faire (très canine cette soirée décidément).
Une fois le match terminé (et perdu 4-2 !), je regagne ma Clio illico presto. On refait le match (logique, on refait toujours le match), je me perds dans Paris (mauvaise adresse dans le GPS, ma faute), et gagne finalement le bar où le très gentil X a garé sa voiture sur 2 places pour que je n’ai pas à tourner.
1. Quel gentleman.
2. Quelle chance elle a la garce.
3. Pas besoin de tourner pendant des heures, youpi !
Enfin, c’est tout de même un peu juste le créneau, je suis en doudoune et nous sommes 5 dans la voiture, avec 3 mecs à l’arrière qui me cachent mes repères habituels (pauvre choute). Je décide que non, je n’y arriverai pas et fais un petit tour. X nous rappelle : si j’ai confiance, il peut tenter le créneau.
1. J’y tiens quand même à ma Clio.
2. - You trust me ? - I trust you.
3. S’il y arrive c’est un Dieu.
4. Ça me donnera l’occasion d’avoir son odeur dans ma voiture.
5. Et de lui dire qu’il est tellement génial génial et merci merci beaucoup c’est hyper hyper gentil.
Résultat – vous trépignez d’impatience ? – il a réussi !
Je profite de l’éloignement général pour remettre mes petites chaussures à talon du boulot, faut pas charrier non plus. Ma copine M a aussi eu la gentillesse suprême de m’enlever le 30 qui orne mon front depuis 2 heures. Je me recoiffe vite fait bien fait et peux enfin enlever les 3 couches de trop pour garder mon pull noir col en V que j’adore (je trouve qu’il me fait un joli décolleté ;-)). Je suis donc (à peu près) présentable.
Très sympa cette soirée, on discute bien, les gens sont sympa, je parle aussi avec X. De voyages, de l’écriture, du blog (dont il n’a pas l’adresse, suis pas folle non plus !)…
Il est vraiment très très sexy. Je craque mais réussis étonnamment à ne pas en faire des tonnes, même si bien sûr c’est grillé (ce que je ressens est tout simplement inscrit sur mon visage, c’est un terrible défaut qui peut me jouer des tours, surtout en rdv client…). Mes copines qui me connaissent très bien (trop bien ?) n’en perdent pas une miette. Et puis comme je les adore, je leur crache le morceau. Pas de secret entre nous.
Un peu plus de 2H du matin… Il est temps de rentrer parce que :
1. C’est mardi.
2. Je vais avoir une tête de déterrée demain (mais je n’ai pas bu une goutte d’alcool, je limite donc la casse).
3. Ce n’est plus de mon âge.
4. Suresnes, c’est quand même loin de République, je ne suis donc pas couchée.
5. Je ne vais pas choper de toute façon.
Le petit relou collant en profite pour me demander si je peux le déposer chez lui mais… ce n’est pas mon chemin (enfin je prie pour que ce ne soit pas mon chemin parce que je n’ai pas trop aimé son regard coquin-dégueulasse-pervers pendant que j’enlevais mon manteau). J’esquive ! Et je rentre chez moi tranquillement, dans un Paris absolument désert.
Petit coup de fil nocturne à l’instigatrice de la soirée pour la remercier chaleureusement et passer un bisou à son mari qui je l’espère était content de son anniv surprise. Bizarre la copine au bout du fil… Elle me dit qu’elle m’appellera le lendemain. OK.
PS : La tête que j’ai dans la glace de la salle de bain c’est la même que celle que j’avais au bar ? Vraiment ??? Merde.
Je me couche malgré tout un peu sonnée par cette « rencontre »… et :
1. Y a quand même des filles qui ont de la chance.
2. C’est pô juste.
3. Quel dommage.
4. Il est tellement parfait.
5. Il sent tellement bon.
6. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- Me munir d’un maillot jaune fluo (couleur de l’équipe) et de vuvuzelas (Pour faire du bruit, enfin théoriquement, puisque pour ma part, je n’ai jamais réussi à émettre le moindre son de cet engin de malheur.). Ouf, j’ai des potes qui assurent et m’ont prêté tout l’attirail.
- RDV à Fort d’Aubervilliers pour enfiler les 4 couches qui me serviront à tenir malgré le froid et pour inscrire un big « 30 » sur mon front de midinette (sexy lady, un vrai Bibendum et un maillot de l’OL « Novotel » qui donne bonne mine). Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon je serais morte depuis bien longtemps.
- Assister au match de foot.
- Puis nous retrouver tous ensemble dans un bar pour casse-croûter et boire quelques canons à la Caravane, adresse que je vous recommande par ailleurs parce qu’au-delà du cadre chaleureux, les serveurs sont sympa et ce n’est pas cher. Franchement, les plateaux étaient aussi copieux que goûtus… (La Caravane - 35 Rue Fontaine au Roi - 75011 Paris - Tél : 01 49 23 01 86 – Du Lundi au Dimanche de 11:00 à 02:00)
Je reprends. Je suis donc sur le parking, en mode détente (bottes plates fourrées par-dessus le jean+ pull+gilet+maillot de foot+doudoune-burka+écharpe+un grand « 30 » au crayon bleu sur le front+le vuvuzela à la main) quand arrive la 3ème et dernière voiture. Son conducteur en descend.
Le choc. Waoh putain de merde. Il est canon.
1. Est-ce que je peux discrètement rentrer dans le coffre de ma Clio pour me cacher ?
2. Pourquoi je n’ai pas mis de robe fourreau – escarpins Louboutin pour assister au match ?
3. Pourquoi ce crachin dégueulasse qui me fait une tête de caniche mouillé ?
4. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Je prends mon air serein-coolissime et lui fais la bise, complètement entêtée par son odeur.
Comme je ne lâche rien – you know me – je préfère me renseigner sur la situation de ce jeune homme. En couple. Allez bim. Un de plus. Ce mec (nous l’appellerons X), je l’ai en fait déjà rencontré il y a quoi ? 2 ans ? Disons simplement que ce n’était pas le moment pour moi comme vous le savez, et je n’étais pas aussi attentive (pas autant en chasse ?) qu’aujourd’hui. Bref, tout ça ne change rien au sujet du jour, c’est dommage, voilà tout. La vie est mal faite, ce n’en est qu’un exemple supplémentaire.
Tant pis, ma tête de caniche et moi on assiste au match, et on tire un trait là-dessus. Après tout, il y a théoriquement 22 footeux en short devant moi, et un petit gars du groupe (dans tous les sens du terme) qui me suis comme un toutou alors j’ai à faire (très canine cette soirée décidément).
Une fois le match terminé (et perdu 4-2 !), je regagne ma Clio illico presto. On refait le match (logique, on refait toujours le match), je me perds dans Paris (mauvaise adresse dans le GPS, ma faute), et gagne finalement le bar où le très gentil X a garé sa voiture sur 2 places pour que je n’ai pas à tourner.
1. Quel gentleman.
2. Quelle chance elle a la garce.
3. Pas besoin de tourner pendant des heures, youpi !
Enfin, c’est tout de même un peu juste le créneau, je suis en doudoune et nous sommes 5 dans la voiture, avec 3 mecs à l’arrière qui me cachent mes repères habituels (pauvre choute). Je décide que non, je n’y arriverai pas et fais un petit tour. X nous rappelle : si j’ai confiance, il peut tenter le créneau.
1. J’y tiens quand même à ma Clio.
2. - You trust me ? - I trust you.
3. S’il y arrive c’est un Dieu.
4. Ça me donnera l’occasion d’avoir son odeur dans ma voiture.
5. Et de lui dire qu’il est tellement génial génial et merci merci beaucoup c’est hyper hyper gentil.
Résultat – vous trépignez d’impatience ? – il a réussi !
Je profite de l’éloignement général pour remettre mes petites chaussures à talon du boulot, faut pas charrier non plus. Ma copine M a aussi eu la gentillesse suprême de m’enlever le 30 qui orne mon front depuis 2 heures. Je me recoiffe vite fait bien fait et peux enfin enlever les 3 couches de trop pour garder mon pull noir col en V que j’adore (je trouve qu’il me fait un joli décolleté ;-)). Je suis donc (à peu près) présentable.
Très sympa cette soirée, on discute bien, les gens sont sympa, je parle aussi avec X. De voyages, de l’écriture, du blog (dont il n’a pas l’adresse, suis pas folle non plus !)…
Il est vraiment très très sexy. Je craque mais réussis étonnamment à ne pas en faire des tonnes, même si bien sûr c’est grillé (ce que je ressens est tout simplement inscrit sur mon visage, c’est un terrible défaut qui peut me jouer des tours, surtout en rdv client…). Mes copines qui me connaissent très bien (trop bien ?) n’en perdent pas une miette. Et puis comme je les adore, je leur crache le morceau. Pas de secret entre nous.
Un peu plus de 2H du matin… Il est temps de rentrer parce que :
1. C’est mardi.
2. Je vais avoir une tête de déterrée demain (mais je n’ai pas bu une goutte d’alcool, je limite donc la casse).
3. Ce n’est plus de mon âge.
4. Suresnes, c’est quand même loin de République, je ne suis donc pas couchée.
5. Je ne vais pas choper de toute façon.
Le petit relou collant en profite pour me demander si je peux le déposer chez lui mais… ce n’est pas mon chemin (enfin je prie pour que ce ne soit pas mon chemin parce que je n’ai pas trop aimé son regard coquin-dégueulasse-pervers pendant que j’enlevais mon manteau). J’esquive ! Et je rentre chez moi tranquillement, dans un Paris absolument désert.
Petit coup de fil nocturne à l’instigatrice de la soirée pour la remercier chaleureusement et passer un bisou à son mari qui je l’espère était content de son anniv surprise. Bizarre la copine au bout du fil… Elle me dit qu’elle m’appellera le lendemain. OK.
PS : La tête que j’ai dans la glace de la salle de bain c’est la même que celle que j’avais au bar ? Vraiment ??? Merde.
Je me couche malgré tout un peu sonnée par cette « rencontre »… et :
1. Y a quand même des filles qui ont de la chance.
2. C’est pô juste.
3. Quel dommage.
4. Il est tellement parfait.
5. Il sent tellement bon.
6. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
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