vendredi 25 mai 2012

Oyé, oyé, la blonde a frappé


Hier soir, je me suis rendue à mon cours de Gym Suédoise préféré, à Neuilly. Comme d'hab, fidèle à moi-même, j'étais speed parce que j'aime bien avoir le temps de me changer tranquillement et de me mettre dans le mood "je vais en chier pendant une heure" mais c'est pour le bien de ma peau d'orange et pour le bien de mon cerveau en même temps. Y a pas de mal à se faire un peu de mal.
Je me change dans une salle si minuscule que l’on dirait un placard Playmobil, dos à dos avec la prof, en évitant de poser mes pieds sur le sol  - crado - et en éparpillant mes vêtements avec un soin tout particulier, de peur qu’ils soient contaminés par la crasse ambiante.
J’ai déjà chaud, et je me dis que ça tombe bien, je vais encore plus éliminer : ce soir, je ne viens pas trier les lentilles.
Bref, le cours commence, je donne tout évidemment, je sue comme un goret, j'en ressors lessivée et réjouie, comme à chaque fois. 

Cerise sur le gâteau : ce soir c'est Pékin Express ! Une charmante soirée en perspective avec mon cher Stéphane (ndlr : Rotenberg). Hop, douchette et salade tomate/basilic devant mon émission - enfin la salade hein, pas la douche - en mode "je pose mon cerveau sur le canapé et je ne pense à rien".

Comme je suis une « taquet-girl », je profite toujours des – trop - nombreuses réclames pour avancer dans mon programme : lancer une machine, me démaquiller, faire la vaisselle, ranger un peu...

Première coupure publicitaire : vidage de mon sac de sport pour ranger mes fringues. Je sors mon jean, mes chaussures, et... Et... Et... Fuck, fuck, fuck !!! Triple fuck !!! 
J'ai oublié ma blouse corail Sarah Wayne achetée en ventes presse (que je mettais pour la première fois, snif) ET mon débardeur noir Les Petites que j'avais glissé en-dessous pour éviter l'effet transparence (quand je bosse, je bosse, je ne suis pas là pour choper, je suis professionnelle et attentive, hum hum) ET... mon sous-tif orange Princesse Tam-Tam. 

Ok, je suis dégoûtée de la vie et officiellement blonde. Comme si on avait besoin de preuves supplémentaires !
Il ne me reste plus qu'à élaborer un bon vieux plan d'attaque en bonne et due forme histoire de récupérer mes biens :

1. Réfléchir :
Récupérer le numéro de tél de la gym et leur expliquer la situation. Too late bien sûr. Je laisse un message, tout en étant persuadée que ces vauriens ne me répondront jamais.

2. Chercher :
Chercher le numéro de téléphone de la salle de sport, qui se trouve appartenir à une école, en surfant sur mon iPhone. Done.

3. Ne rien lâcher :
Je me suis levée ce matin à 6h30 pour passer dans ce fameux collège avant mon rendez-vous client. Me suis préparée aussi vite que possible (en moins d'1 heure donc, pas facile vu le boulot :-)), objectif : y être avant que la cloche retentisse, donc vers 8h-8h30 si mes lointains souvenirs d'école sont exacts.
J'étais devant les portes à 8h05 et suis rentrée incognito puisque ces mioches ont de toute façon l'air d'être plus âgés que moi. Les chiens. Sans compter que j'avais chaussé les petites baskets Veja pour l'occas, histoire d'aller plus vite. Je me fondais bien dans la masse. Le personnel, hyper sympa au demeurant, m'ouvre les portes et je jubile : je vais y arriver ! Mais non, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? La petite salle dans laquelle nous nous changeons est mise à disposition des associations, mais pas de l'école, qui n'en a pas les clés. 

4. Ne rien lâcher - bis :
Ok, suis à peine vénère de m'être levée à l'aube pour... rien !!! Peu importe, je checke sur mon iPhone le prochain cours de gym dans cette salle : samedi matin, 11h. Et bien puisque le monde entier a décidé de me défier, sachez que Bridget n'a pas dit son dernier mot : devinez qui sera la première devant les portes de la salle ce samedi ? Votre humble serviteur, accompagnée de sa terrible blonditude.

Du coup, je suis arrivée beaucoup, mais alors beaucoup trop tôt au rendez-vous Starbucks que nous avions ma boss et moi avant d'aller en présentation client. Je positive (une fois de plus) : j'ai le temps d'écrire mon article tout en buvant un petit thé (à 3,15€??? Les bâtards, c'est de l'eau chaude avec un sachet d'herbes, quoi, rien de plus !), mais aussi de chausser mes escarpins à talons, et de me dire que je suis blonde, certes, mais que je suis aussi un peu tarée de la vie.

Allez, salut !

1 commentaire:

Nolwenn a dit…

Oooh non ! Non ! Non ! Pas ta petite blouse Sarah Wayne si mignonne...! :-(

Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!