mardi 8 mai 2012

WTF ?!*

 
*Traduction littérale : What The Fuck ?! = C’est quoi ce bordel ?!

Où en étais-je restée ?
Ah, oui, plantée mardi dernier. Ce sont des choses qui arrivent - qui m’arrivent un peu trop souvent à mon goût, mais bon.
Peu importe, je ne lui en ai pas tenu rigueur. Ce qui m’a plus inquiétée, c’est le fait de n’avoir absolument aucune nouvelle depuis. J’ai profité de sa fête pour lui envoyer un petit texto l’air de rien. Il m’a remercié, sans effusion particulière, et surtout sans lancer un prochain rencard. Bon, il va falloir que je lui montre que je suis motivée, ce que j’ai fait hier en lui proposant d’aller enfin au ciné :
Moi : « Alors on se le fait ce ciné ? Demain si tu es dispo ? Bises. »
Lui : « Suis à Lyon pour le we. Bises. »
 
Euh, excuse-moi ?! What the fuck ???

Bon, je reste pragmatique :
Je lui en ai fait baver pendant quelques années, il a le droit de vouloir me tester et de prendre le temps de me balader un peu. Je ne pourrais pas lui en vouloir. Mais… les hommes sont-ils aussi calculateurs et manipulateurs que nous ? I don’t think so.
Du coup, pourquoi ne pas se revoir ? Si j’avais dit ou fait un truc pendant le rdv, il est évident que nous n’aurions pas échangé de textos sympathiques en rentrant chez nous.
Retour à la case départ donc ? Après moult hésitations, je décide de remettre la balle dans son camp, sans le presser et sans bain de sang : « Fais-moi signe quand tu veux ».

Il n’empêche que me voilà vexée, énervée et en colère. Mes collègues en ont pris pour leur grade le reste de la journée, les pauvres. Quant à moi, dans un sursaut de vengeance typiquement féminin, je me surprends à envoyer un mail inopiné à Mr mille-feuille :
«  Alors on se le fait ce dîner ? »
La réponse n’a pas tardé, mais je ne l’ai pas lue de suite, désespérée que j’étais. Eh bien je ne le suis plus maintenant : « Et pourquoi pas demain 20H30 ? ». Je dîne donc avec lui ce soir ! Incroyable comme tant qu’on ne fait rien, il ne se passe rien. C’est une jolie leçon.

Bref, le vernis est posé : 2 couches de « Pirate » de Chanel, puis un top-coat pour la brillance et la tenue.  La robe est prête elle aussi : ce soir ce sera sobriété et élégance, pas de grand jeu. J’y vais en toute décontraction, je me dis qu’en gros, je dîne avec un copain, et c’est tout. De toute façon, ça ne sert à rien de se mettre la rate au court-bouillon, je ne comprends décidément rien aux mecs, donc on verra. No stress. No plans sur la comète. No projection. Ça ne m’empêche pas de me faire jolie, (bombasse quoi) ne serait-ce que pour moi. Et parce que je suis une fille, une vraie. J’assume.

Merde alors, après tout, deux dates en 10 jours, ça se fête non…  
What the fuck ?!

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!