dimanche 24 février 2013

Hier, je me suis fait larguer.


Je l’avais prédit, je vous avais prévenus, et ça n’a pas loupé : hier, je me suis fait larguer.


Notre chère capitale avait revêtu son manteau gris, comme si elle voulait m’accompagner, me soutenir, me protéger.
Moi, j’étais plutôt en forme, j’avais décrété que ce n’était pas parce que j’allais me faire lourder qu’il fallait que je sois moche. J’étais donc sur mon 31 lorsque j’ai retrouvé le pilote à la sortie du métro.
J’avais envie de savoir en fait. Plus qu’une envie à vrai dire, un besoin.

Ma posture en arrivant au point de rendez-vous ? Froide, comme la température extérieure. Mais je n’ai pas pu garder cette attitude longtemps parce qu’elle ne me ressemble pas.
Son excuse ? Pas prêt à se lancer dans une relation, quelle qu’elle soit. Besoin de temps pour lui.
Son discours ? Il voulait me le dire en face parce que je le vaux bien. Je n’y suis pour rien. Je suis parfaite : drôle, intelligente, j’ai du goût, je suis cultivée, accessoirement très jolie, et – cerise sur le gâteau – un bon coup ! Je ne dois en aucun cas perdre confiance en moi et me remettre en cause.
Bon, ça ne mange pas de pain d’entendre tout ça, je l’avoue. Je n’arrive même pas à lui en vouloir du coup. Sans doute parce que je suis une incorrigible gentille. Ce qui ne m’empêche pas de lui exprimer mon trouble :
« Pour moi, tu sais à quoi ça ressemble ? J’ai un peu la sensation que maintenant que tu m’as sautée tu me jettes. »
Il a l’honnêteté de me répondre qu’en effet, c’est l’impression que ça peut donner, mais ce n’est (soi-disant) pas le cas.

Je profite de cette conversation pour essayer d’en savoir plus, après tout, nous avons tous les deux traversé Paris, autant que j’obtienne quelques réponses. Je lui demande donc si je fais peur… Et oui. Je m’en doutais, hein, je vous rassure : on sent bien que Bridget, elle est pas là pour éplucher les carottes. Elle veut du concret, de l’engagement, de la garantie. Il me dit que ça ne l’a pas gêné, il peut en revanche imaginer qu’en effet ça puisse en faire flipper plus d’un. Bande de chochottes va.

Conclusion ? Rien de sciant, rien d’inattendu, que du prévisible finalement.
Tout comme ma traditionnelle baisse de moral du jour.
Tout comme la fin de cette histoire.

vendredi 22 février 2013

Demain, je me fais larguer.


Tout avait plutôt bien commencé, après 6 rendez-vous, quelques échanges salivaires et une après-midi coquine avec mon pilote, je pensais que j’étais sur la bonne voie. Je ne me mettais pas (trop) la rate au court-bouillon, j’avais plutôt envie de voir où tout cela me menait.
Sauf que…

Sauf que plus tôt dans la journée, je reçois ce texto :
« Salut. Je préfèrerais que demain, nous nous contentions d’un café. »
Ok, je crois que le message est clair, non ? Deux options : soit il veut m’épouser, soit il veut me larguer. J’ai tendance à être une fille positive dans l’absolu, mais je penche tout de même davantage pour le second choix.
 J’entre en ébullition et empoigne vigoureusement mon iPhone chéri pour l’appeler. Pas de réponse bien sûr, ce serait trop simple. Je retourne donc à mon poste, passablement énervée, et réponds en conséquence un très bref mais néanmoins efficace :
« ? »
Réponse de l’intéressé :
« C’est pas le genre de conversation que j’aime avoir par téléphone/sms. »
Bon, et bien puisque tu le prends sur ce ton mon ptit coco, je vais moi aussi faire des sms courts et précis :
« Ok. 16h métro Tuileries. »
Réponse 1H30 plus tard :
« Ok. »

Je vous avoue que j’ai hésité avant d’accepter le rendez-vous… Je me suis demandée en effet dans quelle mesure l’indifférence n’était pas ma meilleure option.
Toutefois, je suis joueuse et j’ai envie de savoir à quel discours je vais avoir droit. Dans ma top-list :
- La rupture avec mon ex est trop fraîche.
- Je sens que tu es prête à t’engager et ça me fait peur.
- Je vois d’autres filles.
- T’es trop bien/belle/brillante pour moi.Maintenant que je t’ai sautée, je peux te jeter.

Last but not least :
- T’es une fille chouette… MAIS…
Ah, celui-ci, je l’attends, je l’ai tellement, tellement entendu.

Ma réaction demain ? Je ne la prévois pas. Est-ce que je vais m’énerver, le gifler, me décomposer ? J’espère en tout cas avoir des réponses. Les réponses à ces questions qui me taraudent à chaque fois, dont la première est et restera : Mais pourquoi, putain ???!!!. Sans déconner, avant de la lui poser, j’ai envie de la partager avec vous cette terrible question qui me brûle les lèvres, qui me dévore les tripes, qui me cuit le ciboulot.
Autre question récurrente : Mais c’est quoi mon problème ???!!!.

Peu importe les mots, peu importe les circonstances, je vous fais une promesse ce soir, une promesse que je me jure de respecter. Je ne pleurerai pas. Non. Ni avant, ni pendant, ni après. Je ne m’abaisserai à verser des larmes pour quelqu’un qui ne le mérite apparemment pas.
En revanche, je ne peux pas vous promettre que mon cœur ne pleurera pas, lui. Non pas qu‘il soit brisé une fois de plus, je vous rassure, il était trop tôt pour avoir des sentiments.
Non. Mon cœur est comme moi, il en a ras-le-cul. Lui comme moi nous sentons en colère, désespérés et fatigués. Tellement fatigués. 

Gagner au babyfoot, ou comment éprouver sa virilité sur son lieu de travail.


Avant, chaque département au sein de l’agence dans laquelle je travaille avait ses propres locaux, et pendant les pauses déjeuners, nous nous dispatchions entre virée shopping, recherche du sandwich idéal, pause Internet, bavardage et autres gossips sur la grande table de réunion transformée en cantine conviviale le temps d’un repas.

Mais ça… c’était avant !


En effet, nous avons déménagé courant janvier, et nous voilà dans des locaux flambant neufs de l’ouest parisien. Je peux ENFIN profiter d’un grand bureau avec une porte, des fenêtres, et plein d’espace. Le midi, nous nous retrouvons à la cafét pour déjeuner. Je sais, dit comme ça, ça fait un peu AB productions, Hélène et les garçons et compagnie. Il ne manquerait plus que le garage pour les répèts avec José et Cricri d’amour.
Dans cette cafét donc, il y en a pour tous les goûts : des tables hautes pour 3, des tables à 4, de grandes tables en bois pour familles nombreuses, et même des canapés et poufs en peau de vache (ou de cheval, je ne suis plus sûre de rien ces derniers temps).

Mais surtout, surtout, notre vénérée direction nous a installé… un baby-foot !

Les premiers jours, personne n’osait l’étrenner, ce nouveau joujou rien que pour nous. Ça n’aura pas duré longtemps, et il y a désormais les abonnés du midi, dont je fais partie. En toute honnêteté, je n’avais pas joué au babyfoot depuis… la nuit des temps ? (Oh mon Dieu !!! Il y a quoi, 20 ans ?!)
Oui, je dois avouer que ça me déstresse un peu avant de repartir m’asseoir à mon poste. Ça me vide la tête, c’est sympa.

J’aimerais bien que tout le monde le prenne comme ça d’ailleurs. J’ai en effet remarqué que pour certains collaborateurs - de sexe masculin, cela va sans dire - perdre au baby-foot est tout simplement inimaginable, inconcevable, impensable. Il faut triompher, vaincre, conquérir. Montrer sa supériorité, asseoir sa suprématie, exprimer sa virilité. Et s’il pouvait y avoir des parterres de jolies filles pour admirer le tout, ce serait parfait.

Cette nouvelle lubie peut engendrer des situations assez cocasses. Mais elle nous permet d’en apprendre plus sur nos homologues masculins. Et ce n’est pas beau à voir, mais ça on s’en doutait :

-  Il y a celui qui veut t’apprendre à jouer en te donnant quelques conseils bien sentis genre : « Arrête la balle et cale tes joueurs comme-ci ou comme-ça ». Pour te choper ? Dans certains cas, pourquoi pas ? – cf le petit blondinet de la compta :-)
-  On retrouve également celui qui fait des coups venus de nulle part, qui fait rebondir la balle jusque sur le sol, qui frappe comme si ça vie en dépendait. Bref, celui qui a envie d’en mettre plein la vue.
-  Et mon préféré, celui qui devient carrément désagréable – situation vécue pour de vrai dans la vraie vie et je cite vraiment : « Ah ben c’est sûr que si je dois marquer tous les points… » et autres « Tu pourrais contrôler un peu la balle ?! ».

Dieu merci, il reste quelques irréductibles mâles qui ne se prennent pas au sérieux et acceptent gentiment de jouer avec moi. Ok, il n’y en a que deux, dont un avec qui j’ai déjà couché dans une vie antérieure donc ça ne compte pas.

Du coup, j’ai peur. Peur qu’ils nous installent un billard ou un flipper, qu’ils créent un terrain de pétanque dans la cour intérieure... Ou pire ! Qu’ils lancent un tournoi officiel intra-agence.

Le plus pathétique dans tout ça ? C’est sans doute que nous, les filles, sommes toutes autour du baby parce que l’air de rien… c’est là que sont les hommes !

Le baby, the place to be !!!

jeudi 14 février 2013

Envole-moi


À l’approche de ce troisième rendez-vous avec mon « Pilote », j’ai dû me rendre à l’évidence : soit je le sentais bien et il se passerait quelque chose, soit je n’étais pas sûre de mon coup et ce n’était pas la peine de prétendre à un autre rôle que celui de « pote de musées ».


Alors que je l’attendais sous la pyramide du Louvre, je me suis trouvée étonnamment sereine et ravie de pouvoir caler un rendez-vous dans un lieu si magique. J’ai très vite réalisé que je me réjouissais de le revoir, et j’ai passé une après-midi absolument géniale :
- J’ai appris de nouveaux mots.
- J'ai pu prendre conscience de l’étendue de sa culture générale (impressionnante).
- J’ai ri. Beaucoup. Souvent. Et de bon cœur.
- J’ai eu envie qu’il m’embrasse. Dès le début.

Sortis de là, nous sommes allés boire un verre puis dîner, en capitalisant sur cette jolie connivence. Mais au moment du café, c’est le drame : il est perdu. Parce qu’il a du mal à me cerner, il ne sait pas ce que je veux, ce que j’attends, s’il me plait physiquement… Je crois que je n’envoie pas les bons signaux, si tant est que j’en envoie tout court ! Du coup je joue cartes sur table et je suis bluffée par cette manie qu’il a d’arriver à lire en moi comme dans un livre ouvert, quand bien même il ne s’en rend pas compte. Il est perspicace et c’en est presque flippant : je me sens mise à nue (psychologiquement pour le moment, on est bien d’accord).
Je récapitule depuis le départ et j’avoue ne pas avoir eu de coup de cœur physique au premier rendez-vous. Mais l’avoir maintenant. Je confesse être extrêmement méfiante envers la gent masculine : je me suis fait tellement avoir que j’aime bien tester un peu les spécimens que je fréquente. Et j’ajoute au passage que s’il veut juste me sauter, il peut passer son chemin, tata Bridget pas intéressée. Ce à quoi il me répond – je cite – « ne pas en avoir après mon cul ». Explosion de rire commune, le sujet est clos – pour le moment seulement.
Quoiqu’il en soit, inutile de vous dire à quel point j’aime pouvoir aborder des vraies questions avec autant d’honnêteté et si peu de prise de tête.

Mon « pilote » aura décidément marqué beaucoup, beaucoup de points aujourd’hui, c’est un fait, et c’est sans compter les baisers que nous échangeons à la sortie du restaurant… Je suis sous le charme et apaisée : c’est simple, c’est fluide et naturel. Exactement ce qu’il me faut.

Néanmoins, j’ai une décision importante à prendre en parallèle et je le sais maintenant : je ne peux décemment pas me lancer, ni donner une véritable chance à cette relation, ni aller de l’avant, si je continue à voir mon Sanglier. En même temps, je pourrais faire la bitch et voir les deux en même temps en attendant de voir quelle tournure ça prend et assurer mes arrières par la même occasion. En effet, je pourrais, mais ce n’est pas moi.
Je suis une femme entière, j’ai des valeurs, et je ne veux blesser personne : ni mon Sanglier, qui a de l’affection pour moi, ni mon Pilote, parce que je ne serais pas sincère avec lui dès le départ, ni moi-même pour des raisons évidentes. J’ai donc annoncé la grande nouvelle, non sans émotion, à mon Sanglier. Un cap difficile et un mauvais moment à passer. Comme toujours, il a été adorable et compréhensif. Je l’avais aussi tenu au courant de toute l’histoire dès le premier rendez-vous : l’honnêteté reste la base de toute relation viable, je m’en fais un sacerdoce.

Décollage réussi donc avec mon Pilote, pourquoi s’arrêter là ? Ben oui, pourquoi ? Je l’ai retrouvé mardi soir, nous avons pris l’apéro au China (j’adore cet endroit feutré, super romantique) puis avons dîné avant de prendre un dernier verre dans un chouette bar rue du Faubourg Saint-Antoine.

Mon sentiment ? Je me sens bien avec lui. Très bien même, et surtout sans pression. Je me sens belle aussi, et sexy, et confiante, et épanouie.

Suite au prochain épisode ? Ce sera samedi ! Et j’ai hâte.

samedi 9 février 2013

Récit chronologique de mon second rendez-vous avec le Pilote


Dimanche dernier. Récit en 4 points du second rendez-vous avec « le Pilote ».


1. Avant

J’ai essayé approximativement 15 tenues différentes pour finalement découvrir que je rentre enfin dans ce jean beaucoup trop petit, acheté il y a des années et du coup jamais porté ! Pas une raison pour le mettre aujourd’hui, j’ai l’impression en effet qu’il me fait des bourrelets dans le dos – pas top glamour, et je voudrais pouvoir respirer pendant le rendez-vous quand même, ça pourrait aider.
Bref, tout ça pour revenir à la tenue initiale.
Je passe ensuite aux essayages de chaussures, pour revenir là aussi à l'idée de départ. Pourtant rien ne va, je me sens moche et un peu stressée aussi je l'avoue.
Mon Dieu, que c’est dur et compliqué d’être une fille !

Heureusement mes cheveux se mettent comme je veux, il ne pleut pas et je n'ai pas de gros spot sur la gueule, je vais me contenter de ça pour aujourd’hui. Je pars sans me jeter le traditionnel « t’es canon » parce que là clairement, j’ai bien peur qu’on en soit loin. Très loin.
Je passe enfin 3 heures à chercher mes gants, qui étaient en fait rangés soigneusement dans mon sac à main. Tellement classique.

Dans la panique, je quitte mon appartement en prenant le risque ultime de partir sans chaussures de rechange ET sans parapluie... On verra bien.
Bon, évidemment, quand on veut faire sa poule, on doit sacrifier certains aspects importants de la tenue, comme le confort ou le rapport couches vs température extérieure. Sur ce point j’ai merdé, et je me les pèle. 

J’ai comme qui dirait un peu de mal à me mouvoir jusqu’à l’arrêt de bus, cause cours de gym intense de la veille... À tel point que je découvre des muscles que je ne pensais même pas avoir. Truc de dingue ! J'ai bien peur d'avoir besoin d'un treuil à un moment ou un autre de la journée :-)

Dans mon sac, le transporte le strict minimum en cas de problème : poudre visage Mac, gloss Mac, petite brosse à cheveux rose de Barbie, bonbons à la menthe en cas d’haleine à rafraîchir, médicaments en cas de crise intestinale aiguë ou de céphalées intenses. On est bon, on a tout.

Je profite du trajet en bus pour prendre un peu de recul sur la situation et je me dis que le stress du 2ème rendez-vous est totalement différent : on a déjà découvert l’autre physiquement donc il y a moins de surprise à ce niveau-là. On a également bien entamé les sujets de base qui ne mangent pas de pain : voyages, ciné, lecture, boulot... Peut-être qu’à l’occasion de cette nouvelle entrevue d'autres questions vont se poser, plus intimes, plus intrusives, et c'est un peu flippant quelque part. Quant à savoir si cette nouvelle entrevue va confirmer notre 1ère impression... Rien n'est moins sûr.

2. Pendant

Je retrouve mon Pilote devant le Loir devant la Théière, plongé dans la lecture de Virgile ( !). Etant donné qu’en ce moment je lis la trilogie des Fifty Shades, je me sens un peu en décalage. Décalage qui ne se limite pas à nos choix de lecture (éclectiques en ce qui me concerne). Il est aussi physique : le pilote prend clairement soin de lui (à outrance pour un garçon ?). En même temps, j’en connais d’autres qui passent plus de temps dans la salle de bain que moi (et ce n’est pas peu dire !) et qui se sèchent les cheveux alors qu’ils n’ont qu’un demi-centimètre de tifs sur le caillou. Alors bon, là encore, il n’y a pas de règles établies.
Il est stressé, parce qu’à jeun. Il se presse pour trouver une boulangerie, et la première impression qu’il me donne à ce moment-là est plutôt négative, mais je le suis en lui laissant le bénéfice du doute, détestant moi-même être en manque de glucides.
Je fais bien, puisque finalement il me propose de bruncher chez Mariage Frères, bien visé puisque j’en rêvais depuis un moment. Et dès que nous sommes assis – et qu’il a enfourné son pain au chocolat – tout change. Il est drôle, je me sens à l’aise avec lui. Je profite de cette complicité naissante pour en savoir plus : il a vécu une longue relation, qui a pris fin il y a peu. Je ne vous fais pas de dessin, il y a du bon et du mauvais dans cette nouvelle information.

Autres renseignements que je capte pendant mon investigation :
- Il travaillait aux puces.
- Il répare son vélo au milieu de son appartement.
- Il est aussi à cheval que moi sur les fautes d’orthographe.
- Il est ultra-bordélique.
- Il sort beaucoup.

Je ne vous donnerai pas plus de détails sur le brunch, si ce n’est que je me suis régalée et qu’il m’a invitée. J’ai vraiment passé un bon moment, et je sens bien qu’il est dans une phase de séduction. Je lui plais et il me le fait savoir, c’est déjà ça, et c’est bon pour l’égo !

En sortant de là, il m’accompagne jusque chez une amie, que je rejoins pour le goûter. Sur le trajet, nous parlons du troisième rendez-vous – il me confie avoir envie de découvrir toutes les Bridget. Il a la sensation que je ne lui ai montré qu’une version, une version et demie tout au plus de ma personnalité et il veut en voir davantage. Et ça, ça me touche.
Puisqu’il décide d’être sincère et cash, je vais faire de même : oui, je le trouve drôle et érudit, et super mignon, ok. Mais… Parce qu’il y a toujours un mais… J’ai du mal à me projeter avec lui parce que nous sommes très différents, autant physiquement que dans notre manière de vivre ou dans nos caractères. Il ne ressemble en rien aux garçons avec qui j’ai pu sortir – même si entre nous, aucun ne se ressemblait vraiment, à une exception près, et puisque ça n’a marché avec aucun, c’est possible que je me sois fourvoyée dans mes critères de sélection… Il entend le raisonnement et se fout bien de savoir si on est différent ou pas. Raison de plus pour lui accorder un troisième round. D’autant plus qu’il m’avoue dans un élan d’honnêteté suprême avoir comme défaut l’impatience : « Et là, je suis très impatient de te revoir ». Ok, tu marques des points gars, c’est clair.

3. Après

Quand je prends du recul, je me dis que c’est peut-être ça qu’il me faudrait justement : sortir avec un garçon qui a une autre vision de la vie, un autre mode de fonctionnement, ça me ferait voir les choses autrement, ce serait intéressant… mais serait-ce viable ?
Et quand bien même ce ne le serait pas, quel mal y a-t-il à essayer ? Je n’ai rien à perdre. Au contraire ! Et puis j’en ai envie. Voilà, c’est dit.
Je n’ai qu’un seul et unique cas de conscience qui me perturbe outrageusement : mon Sanglier…

4. Et maintenant ?

C’est dans cet état d’esprit que j’ai retrouvé mon Pilote à 16H30. Aujourd’hui. Au Louvre.

Et parce que je suis une vilaine, vilaine fille, je vous laisse poireauter jusqu’à mon prochain article pour en savoir plus… Ce n’est pas nouveau, Bridget est une bitch !

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!