Un samedi soir à
Clichy.
Soirée déguisée pour
l’anniversaire d’un ami.
Thème – vous l’aurez
compris – C comme…
C comme… célibataire
Bon ben en tant que
bonne célibataire qui se respecte, je pars à la recherche d’un déguisement à la
fois original, qui nécessite peu de frais, qui malgré tout me mette un peu en
valeur, ou en tout cas qui ne me fasse pas ressembler à un thon. Bref, une tenue
à la fois simple et efficace.
C comme… ciboulot
Je me prends donc
vaguement la tête, mais juste un peu. Je pense instinctivement à :
- Chat.
- Catwoman – mais je me dis que débarquer en combi cuir moulante,
c’est cool quand tu pèses 40 kg et que tu n’as peur de rien.
- Carton –
envisageable compte tenu de mon métier, mais malheureusement un peu compliqué à
gérer pour danser, s’asseoir, pisser.
C comme… Charlie Chaplin
Ce sera donc ce bon
vieux Charlie. Easy baby : un pantalon et une veste noirs et une chemise
blanche pour l’essentiel. Pour le reste, une amie me prête un chapeau melon,
j’ordonne à mon stagiaire de me filer une cravate noire et lui promet de ne pas
vomir dessus. Et je fais affaire dans une boutique de déguisements de la
capitale pour la canne et la fausse moustache. Coût total : 5€. Mission
accomplie.
C comme… Christian Louboutin
Comment ça Charlie
Chaplin ne portait pas de talons ?! Tsss Tsss Tsss. M’en fous, je fais
péter les Loubout. Et toc.
C comme… canon
Objectif rempli. Je
ne sais pas s’il y aura des célibataires ce soir, peu importe. Pour ne pas
changer une équipe qui gagne, je finalise ma tenue en me plantant devant le
miroir et en soufflant un petit mot doux à mon reflet : « T’es
canon ! ». L’auto-persuasion, ça se travaille.
C comme… cocottes
Mes copines sont là,
mes petites cocottes. C’est bon de se retrouver. On cancane, on potine, on
bavasse.
C comme… croc-magnon
Parce que j’ai
décidé de remettre la palme d’or à une jeune femme qui redouble toujours
d’efforts pour ses déguisements, qui est créative et en plus extrêmement
sympathique : J. en croc-magnon. Bluffante cette petite.
C comme… cadeau
Ce soir, notre
couple d’hôtes m’a proposé d’arriver un peu plus tôt. J’ai supposé que c’était
pour me remonter le moral, ou me faire la morale – cf le Sanglier. Que nenni !
J’étais tellement, mais alors tellement loin de la vérité. Ils m’ont demandé
d’être la marraine de leur petit bout, qui est encore dans le bidou de sa
maman. Et hop, c’est parti : j’ai le palpitant au taquet, les larmes qui
montent, la fierté qui m’envahit. Je me jette dans leurs bras. Bien sûr que
j’accepte ! Mieux : c’est un honneur.
C comme… choupinou
Toi, mon petit chou,
je ne connais pas encore ton prénom ni ta frimousse, mais sache que ta marraine
t’aime déjà, et que je serai toujours là pour toi. Profite de ces derniers
jours bien au chaud, le monde extérieur peut sembler cruel, mais il y a
tellement de belles choses à vivre, de belles personnes à rencontrer, de belles
aventures à partager, que franchement ça vaut le coup. Je t’attends en tout
cas. Impatiemment.
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