vendredi 22 février 2013

Demain, je me fais larguer.


Tout avait plutôt bien commencé, après 6 rendez-vous, quelques échanges salivaires et une après-midi coquine avec mon pilote, je pensais que j’étais sur la bonne voie. Je ne me mettais pas (trop) la rate au court-bouillon, j’avais plutôt envie de voir où tout cela me menait.
Sauf que…

Sauf que plus tôt dans la journée, je reçois ce texto :
« Salut. Je préfèrerais que demain, nous nous contentions d’un café. »
Ok, je crois que le message est clair, non ? Deux options : soit il veut m’épouser, soit il veut me larguer. J’ai tendance à être une fille positive dans l’absolu, mais je penche tout de même davantage pour le second choix.
 J’entre en ébullition et empoigne vigoureusement mon iPhone chéri pour l’appeler. Pas de réponse bien sûr, ce serait trop simple. Je retourne donc à mon poste, passablement énervée, et réponds en conséquence un très bref mais néanmoins efficace :
« ? »
Réponse de l’intéressé :
« C’est pas le genre de conversation que j’aime avoir par téléphone/sms. »
Bon, et bien puisque tu le prends sur ce ton mon ptit coco, je vais moi aussi faire des sms courts et précis :
« Ok. 16h métro Tuileries. »
Réponse 1H30 plus tard :
« Ok. »

Je vous avoue que j’ai hésité avant d’accepter le rendez-vous… Je me suis demandée en effet dans quelle mesure l’indifférence n’était pas ma meilleure option.
Toutefois, je suis joueuse et j’ai envie de savoir à quel discours je vais avoir droit. Dans ma top-list :
- La rupture avec mon ex est trop fraîche.
- Je sens que tu es prête à t’engager et ça me fait peur.
- Je vois d’autres filles.
- T’es trop bien/belle/brillante pour moi.Maintenant que je t’ai sautée, je peux te jeter.

Last but not least :
- T’es une fille chouette… MAIS…
Ah, celui-ci, je l’attends, je l’ai tellement, tellement entendu.

Ma réaction demain ? Je ne la prévois pas. Est-ce que je vais m’énerver, le gifler, me décomposer ? J’espère en tout cas avoir des réponses. Les réponses à ces questions qui me taraudent à chaque fois, dont la première est et restera : Mais pourquoi, putain ???!!!. Sans déconner, avant de la lui poser, j’ai envie de la partager avec vous cette terrible question qui me brûle les lèvres, qui me dévore les tripes, qui me cuit le ciboulot.
Autre question récurrente : Mais c’est quoi mon problème ???!!!.

Peu importe les mots, peu importe les circonstances, je vous fais une promesse ce soir, une promesse que je me jure de respecter. Je ne pleurerai pas. Non. Ni avant, ni pendant, ni après. Je ne m’abaisserai à verser des larmes pour quelqu’un qui ne le mérite apparemment pas.
En revanche, je ne peux pas vous promettre que mon cœur ne pleurera pas, lui. Non pas qu‘il soit brisé une fois de plus, je vous rassure, il était trop tôt pour avoir des sentiments.
Non. Mon cœur est comme moi, il en a ras-le-cul. Lui comme moi nous sentons en colère, désespérés et fatigués. Tellement fatigués. 

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!