dimanche 2 juin 2013

A la découverte des charmes de Boracay




Transfert de la petite île paisible de Bantayan à celle, plus touristique et animée, de Boracay :
- Debout à 4H13 !
- Tricyle pré-réservé jusqu’au pier.
- Ferry boat jusqu’à Hagnaya, un voyage entre les coqs vivants et les plateaux d’œufs frais. A l’arrivée, nous avons manqué de nous faire piétiner par les locaux, trop pressés de sortir. Un policier est même en charge de réguler la descente du bateau. Pire que le métro parisien aux heures de pointe !
- Bus de Hagnaya à Cebu City.
- Taxi jusqu’à l’aéroport de Cebu.
Résultat : nous qui avions peur que ce soit juste niveau timing avons finalement attendu notre vol pendant des heures !


- Vol intérieur de Cebu City à Caticlan.
- Tricyle du minuscule aéroport de Caticlan au pier.
- Pumpboat du pier de Caticlan au pier de Boracay.
- Tricycle du pier de Boracay jusqu’à l’hôtel.

ENFIN !!! Mais quelle journée !



Du coup, me v’là complètement perdue, j’ai du mal à apprécier l’hôtel et l’ambiance de Boracay. Ne nous voilons pas la face, je suis tout simplement nostalgique de Bantayan.
Nous dînons mexicain dans un restaurant infecte, les pieds dans le sable, certes, mais des particules noires non identifiées dans nos verres d’eau… Heureusement repérées avant une éventuelle catastrophe bactériologique et gastrique.


Et puis finalement, Boracay c’est cool aussi ! C’est une île extrêmement touristique, certes, mais la plage (reconnue comme l’une des plus belles au monde) est absolument splendide : eau turquoise transparente, sable blanc, 7 km à arpenter le long des cocotiers… Tout bonnement idyllique si on fait abstraction de la pollution (algues vertes dans l’eau) et des touristes coréens assez spéciaux.


Une autre vision des Philippines donc, mais nous avons vite su trouver nos marques, et avons instauré une certaine routine :
- Apéro du soir en bord de plage.
- Fin de journée à profiter du merveilleux et romantique coucher du soleil.
- Massages au bord de l’eau.
- Dîner au Lemon i Café (merci Lonely Planet), un petit restaurant charmant, et méga-méga bon ! Ils ont même du vin !!! Si incomparable et un tel rapport qualité-prix que nous y avons dîné 3 soirs de suite. De quoi oublier les tacos dégueulasses de la veille.


- Le soir, nous assistons, subjuguées, au spectacle des danseuses de feu… qui se révèlent en réalité être des danseurs. Enfin, vous voyez quoi. Elles sont tellement gracieuses, ont beaucoup de prestance et de maîtrise. C’est beau, très beau. Les Philippins sont extrêmement ouverts sur les questions d’homosexualité, de transexualité… C’est génial cette tolérance. J’aimerais pouvoir en dire autant de la France, mais on est loin du compte il me semble. Bref.


Nous avions également mis une option sur le baptême de plongée : Aurél maîtrise déjà le sujet, et moi j’en rêvais, mais nous n’avions pas pu le faire en Thaïlande pour des raisons météorologiques, et de timing. Ce qui me motive ici ? Les fonds marins exceptionnels bien sûr, parmi les plus beaux du monde.
Après avoir visité plusieurs « dive centers », plus ou moins douteux, nous voici au Sea World Dive Center, qui nous semble le plus sérieux et le plus souple de tous (nous voulons plonger toutes les 2 ensemble même si nous n’avons pas le même niveau, et avoir un instructeur rien que pour nous).
Ce qui finit de nous décider ? Lorsque la minette de l’accueil hèle notre instructeur, David, pour nous expliquer quelques détails…
Grand, exagérément beau, follement bronzé, outrageusement musclé, un corps de nageur pro taillé en V, 1m90 facile, tout en force et en charme, avec un regard et un sourire à faire fondre.
Le baptême on disait ??? Euh… Oui, oui, on prend et on signe où ??? Mais toutes les 2 avec David hein, on partagera pas ! J

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!