Transfert
de la petite île paisible de Bantayan à celle, plus touristique et animée, de
Boracay :
- Debout
à 4H13 !
- Tricyle
pré-réservé jusqu’au pier.
- Ferry
boat jusqu’à Hagnaya, un voyage entre les coqs vivants et les plateaux d’œufs
frais. A l’arrivée, nous avons manqué de nous faire piétiner par les locaux, trop
pressés de sortir. Un policier est même en charge de réguler la descente du
bateau. Pire que le métro parisien aux heures de pointe !
- Bus
de Hagnaya à Cebu City.
- Taxi
jusqu’à l’aéroport de Cebu.
Résultat :
nous qui avions peur que ce soit juste niveau timing avons finalement attendu
notre vol pendant des heures !
- Vol
intérieur de Cebu City à Caticlan.
- Tricyle
du minuscule aéroport de Caticlan au pier.
- Pumpboat
du pier de Caticlan au pier de Boracay.
- Tricycle
du pier de Boracay jusqu’à l’hôtel.
ENFIN !!!
Mais quelle journée !
Du
coup, me v’là complètement perdue, j’ai du mal à apprécier l’hôtel et
l’ambiance de Boracay. Ne nous voilons pas la face, je suis tout simplement
nostalgique de Bantayan.
Nous
dînons mexicain dans un restaurant infecte, les pieds dans le sable, certes,
mais des particules noires non identifiées dans nos verres d’eau… Heureusement
repérées avant une éventuelle catastrophe bactériologique et gastrique.
Et
puis finalement, Boracay c’est cool aussi ! C’est une île extrêmement
touristique, certes, mais la plage (reconnue comme l’une des plus belles au
monde) est absolument splendide : eau turquoise transparente, sable blanc,
7 km à arpenter le long des cocotiers… Tout bonnement idyllique si on fait
abstraction de la pollution (algues vertes dans l’eau) et des touristes coréens
assez spéciaux.
Une
autre vision des Philippines donc, mais nous avons vite su trouver nos marques,
et avons instauré une certaine routine :
- Apéro
du soir en bord de plage.
- Fin
de journée à profiter du merveilleux et romantique coucher du soleil.
- Massages
au bord de l’eau.
- Dîner
au Lemon i Café (merci Lonely Planet), un petit restaurant charmant, et
méga-méga bon ! Ils ont même du vin !!! Si incomparable et un tel
rapport qualité-prix que nous y avons dîné 3 soirs de suite. De quoi oublier
les tacos dégueulasses de la veille.
- Le
soir, nous assistons, subjuguées, au spectacle des danseuses de feu… qui se
révèlent en réalité être des danseurs. Enfin, vous voyez quoi. Elles sont
tellement gracieuses, ont beaucoup de prestance et de maîtrise. C’est beau,
très beau. Les Philippins sont extrêmement ouverts sur les questions
d’homosexualité, de transexualité… C’est génial cette tolérance. J’aimerais
pouvoir en dire autant de la France, mais on est loin du compte il me semble.
Bref.
Nous
avions également mis une option sur le baptême de plongée : Aurél maîtrise
déjà le sujet, et moi j’en rêvais, mais nous n’avions pas pu le faire en
Thaïlande pour des raisons météorologiques, et de timing. Ce qui me motive
ici ? Les fonds marins exceptionnels bien sûr, parmi les plus beaux du
monde.
Après
avoir visité plusieurs « dive centers », plus ou moins douteux, nous
voici au Sea World Dive Center, qui nous semble le plus sérieux et le plus
souple de tous (nous voulons plonger toutes les 2 ensemble même si nous n’avons
pas le même niveau, et avoir un instructeur rien que pour nous).
Ce
qui finit de nous décider ? Lorsque la minette de l’accueil hèle notre
instructeur, David, pour nous expliquer quelques détails…
Grand,
exagérément beau, follement bronzé, outrageusement musclé, un corps de nageur
pro taillé en V, 1m90 facile, tout en force et en charme, avec un regard et un
sourire à faire fondre.
Le
baptême on disait ??? Euh… Oui, oui, on prend et on signe où ??? Mais
toutes les 2 avec David hein, on partagera pas ! J
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