samedi 1 juin 2013

Paix et douceur de vivre sur la splendide île de Bantayan



De retour dans la capitale philippine, nous avons – une fois de plus ! – passé la nuit dans ce qui se voulait un hôtel de passe, stratégiquement proche de l’aéroport pour gagner du temps le lendemain matin.
Malheureusement, la nuit fut courte et agitée en ce qui me concerne : réveillée par une furieuse envie de faire pipi à 2H20, je me lève discrètement pour ne pas réveiller mon acolyte, et j’entrouvre délicatement la porte de la salle de bains pour découvrir… que des blattes se sont approprié les lieux et que ça grouille là-dedans p***** de m***** !!!  Impossible de me rendormir bien évidemment, et au réveil, ces salopes avaient disparu, mais le mal était fait.
Je n’étais donc pas fraîche pour cette longue journée de transition : taxi > avion > voiture avec chauffeur > bus > ferry > tricycle, nous avons tout fait pour finalement rejoindre en fin de journée la petite île de Bantayan.

J’avais eu un tel coup de cœur pour le nord de Luzon et ses rizières en terrasse que j’appréhendais un peu le sud… Il va pourtant falloir s’y résoudre – avec plaisir : les Philippines ont bien des trésors cachés.


Cette île est un véritable paradis : cocotiers, plage de sable fin, une douceur de vivre inégalée, un silence reposant… Le bonheur je vous dis. Quant à notre hôtel… fabuleux ! Un havre de paix, les pieds dans l’eau. Le bungalow est tellement beau que j’en ai eu le souffle coupé. Bref, j’attendais énormément de ces vacances, après ces quelques mois de merde (il faut le dire), mais je dois bien avouer que la réalité dépasse de très loin mes espoirs. Je me régale !



Aujourd’hui, alors que nous étions échouées sur nos transats, 3 petites filles qui vendent des colliers de coquillages sont venues discuter un peu avec nous. Elles étaient ébahies par nos peaux claires et notre absence de poils ! Trop choupinettes.

C’est ça l’ironie de la vie : alors que les Philippines rêveraient d’avoir la peau bien blanche comme la nôtre, nous partons à l’autre bout du monde pour prendre des couleurs. Alors que les Philippines rêveraient d’avoir des cheveux blonds et frisés, nous dépensons des fortunes en lissage. Comme quoi, on voudrait toujours ce qu’on n’a pas ! Ridicule si on y pense.
Nous avons également échangé avec une Allemande qui a le courage de voyager en solo. Sans parler du Suédois rencontré hier soir : tombé éperdument amoureux de l’île de Bantayan, il y vit désormais 7 mois de l’année et y a créé son bar / karaoké en bord de plage. J’adore !

NB : Le fou rire du jour, lorsqu’à l’arrivée au Coral Blue Oriental Hotel je découvre une tâche sombre dans la salle de bains… un cafard ?! Décidément !!! Pour vérifier qu’il s’agit bien de l’animal et non du fruit de mon imagination fertile, Aurél lui balance un tampon (propre hein), ce qui confirme mes dires. Mais pas moyen de le buter à cette hauteur… De retour de notre dîner, je rentre prudemment dans la pièce, ouf, il a disparu. Tu parles Charles, il se la coule douce dans l’évier, où Aurél lui explose la gueule avec sa tong ! Trop forte mon Aurél.

Il règle sur l’île un calme irrésistible, auquel on ne peut que succomber. Plage, lecture passionnante, baignade rafraîchissante, apéro, contemplation de la mer… Les journées sont bien douces. Bien que je sois parfois parasitée par tout ce qui se passe chez nous (boulot, divorce de mes parents), j’ai conscience qu’être ici loin de tout est un véritable luxe.

Vous allez me dire que 6 nuits et autant de jours à écouter les vagues et à décompresser, c’est long. Que nenni ! D’abord, Aurél et moi avons une imagination débordante lorsqu’il s’agit de s’occuper. N°1 : espionner les gens, et si besoin, leur inventer des vies. Et ici, il y a de quoi faire, entre le beau gosse, le nombre hallucinant de couples mixtes un peu bizarres, la german friend, le groupe de potes, les occidentaux qui vivent sur l’île, les propriétaires de l’hôtel… Pas de quoi s’ennuyer.

Mon moment préféré ? En fin de journée, lorsque la mer est à marée basse et que le ballet commence : les chiens et les enfants prennent possession de la plage, jouent, s’amusent, rient. Les locaux se baignent, loin, très loin. Les familles sont à la recherche de petits coquillages pour confectionner des souvenirs que nous, touristes, rapporterons chez nous. Les occidentaux se baladent, à cette heure tardive où nous n’avons plus à craindre la force du soleil.

Cette fin de journée, c’est surtout une très jolie lumière, le moment parfait pour le recueillement et l’introspection.

Et ce silence… Les seuls bruits qui nous entourent ? Le ressac de la mer et les rires des enfants qui jouent. Comment ne pas succomber ?! Si le Paradis existe, il doit ressembler à Bantayan.





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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!