Mercredi 17 avril - OMG ! – Déjà notre dernier jour aux
Philippines.
Le temps file si vite. Je ne réalise pas que nous rentrons : j’ai
l’impression de vivre ici !
Entendons-nous bien, je ne serai pas fâchée de retrouver mon chez-moi,
notamment parce que nous n’avons pas été épargnées niveau faune locale
indésirable dans ce dernier hôtel :
- La présence de nombreux geckos
dans la piaule ont poussé Aurél à construire une sorte de cabane / tente de fortune,
pour se protéger de la chute inopinée de l’un d’entre eux… Impossible à mon
avis parce qu’ils ont des scratch aux papattes, mais je ne juge pas les
phobies, je suis bien trop mal placée ! Nos sacs bloquent donc un drap
tendu (drap supplémentaire demandé à l’accueil). Jusque-là, ça aurait pu le
faire. C’était sans compter sur la chute inopinée, non pas d’un gecko, mais
d’un des sacs, en pleine nuit bien sûr… J’ai cru qu’Aurél avait été assommée,
mais il nous aurait fallu bien plus que ça !
Au passage, comme ma meilleure amie a tué une araignée à notre arrivée dans cet hôtel, plus la blatte butée à Bantayan, je me devais de lui rendre la pareille. Ce qui m’a amenée à buter un bébé gecko contre le mur avec ma tong. Triste destinée.
- En parlant d’araignée, il
semblerait qu’il y en ait eu une énorme un soir, information qu’Aurél a
soigneusement évité de me transmettre avant la fin du séjour. Si je me fie au
témoignage de ma BFF (Best Friend Forever), il valait mieux vu la taille de
l’engin !
- On a aussi eu des fourmis
courant gentiment le long du lavabo, mais rien de grave, on a l’habitude.
- Moins étonnant en effet que cette grosse chenille ultra-rapide que j’ai fini par choper avec un bout de PQ
pour la balancer dans la cuvette.
Jeudi 18 avril – Le grand départ.
Je garde quelques souvenirs bien visibles de Boracay :
- Un tatouage au henné au
poignet, tatouage qui m’aura d’ailleurs valu une belle
frayeur. Il était en effet bien indiqué (à peu près partout) que le henné était
interdit parce que ça tâchait les draps… Evidemment, nous n’y avons pas cru une
seconde sauf qu’au réveil, ben, y avait du henné (à peu près partout) et que,
malgré mes efforts acharnés, ça ne part pas à l’eau ! Et on avait fait nos
calculs au peso près pour la fin du séjour, je craignais la refacturation des
draps, comme indiqué (à peu près partout) dans l’hôtel.
- Un gros bracelet : J’ai donc mis en œuvre un plan d’attaque pour échapper à ma
sentence : j’ai acheté un bracelet hideux, mais pas cher, pour cacher
le-dit tattoo… J’ai aussi fui tout le personnel de l’hôtel pendant 3 jours,
prenant bien soin de cacher mon poignet en toutes circonstances. Jusqu’à la
dernière seconde, j’ai bien cru qu’ils allaient m’avoir mais non, j’y ai
échappé ! Mais j’ai hérité d’un vieux bracelet dont je ne sais que faire !
- Des ongles à la Paris
Hilton : Pour dépenser le reste de notre
cagnotte, nous nous sommes fait des massages et des manucures… Et je me suis
lâchée sur le choix des couleurs… Rose Barbie ! Vive les vacances !
- Un joli
coup de soleil sur le crâne.
- Assorti
à un joli coup de soleil sur le nez.
Mais les plus beaux souvenirs de cet
incroyable voyage, ceux qui rentrent avec moi en France, et qui me poursuivent,
ne sont pas visibles : ils sont enfouis au plus profond de moi :
- Une
amitié indicible avec mon Aurél.
- Des
visages de Philippins bienveillants. Joel en tête.
- La
quiétude des rizières du Nord.
- Des
sourires d’enfants.
- Les
cocoricos.
- La
sensation de sérénité absolue.
- Des
paysages à couper le souffle.
- De
grands et beaux fous rires.
- De
jolis moments d’introspection, de recueillement et de méditation.
- Bantayan
et son doux ballet du soir.
- La
beauté des fonds sous-marins. Et de David.
- Le
silence. Celui qui fait du bien, celui que tu peux te permettre de partager
avec une véritable amie.
- Un
grand, grand coup de cœur pour ce pays.
Et bien sûr la furieuse envie de repartir…
… Encore et toujours !
… Loin, très loin !
… Bientôt, demain ?!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire