lundi 24 juin 2013

Philippines, THE END



Mercredi 17 avril - OMG ! – Déjà notre dernier jour aux Philippines.

Le temps file si vite. Je ne réalise pas que nous rentrons : j’ai l’impression de vivre ici !
Entendons-nous bien, je ne serai pas fâchée de retrouver mon chez-moi, notamment parce que nous n’avons pas été épargnées niveau faune locale indésirable dans ce dernier hôtel :

- La présence de nombreux geckos dans la piaule ont poussé Aurél à construire une sorte de cabane / tente de fortune, pour se protéger de la chute inopinée de l’un d’entre eux… Impossible à mon avis parce qu’ils ont des scratch aux papattes, mais je ne juge pas les phobies, je suis bien trop mal placée ! Nos sacs bloquent donc un drap tendu (drap supplémentaire demandé à l’accueil). Jusque-là, ça aurait pu le faire. C’était sans compter sur la chute inopinée, non pas d’un gecko, mais d’un des sacs, en pleine nuit bien sûr… J’ai cru qu’Aurél avait été assommée, mais il nous aurait fallu bien plus que ça !
Au passage, comme ma meilleure amie a tué une araignée à notre arrivée dans cet hôtel, plus la blatte butée à Bantayan, je me devais de lui rendre la pareille. Ce qui m’a amenée à buter un bébé gecko contre le mur avec ma tong. Triste destinée.


- En parlant d’araignée, il semblerait qu’il y en ait eu une énorme un soir, information qu’Aurél a soigneusement évité de me transmettre avant la fin du séjour. Si je me fie au témoignage de ma BFF (Best Friend Forever), il valait mieux vu la taille de l’engin !
- On a aussi eu des fourmis courant gentiment le long du lavabo, mais rien de grave, on a l’habitude.
- Moins étonnant en effet que cette grosse chenille ultra-rapide que j’ai fini par choper avec un bout de PQ pour la balancer dans la cuvette.

Jeudi 18 avril – Le grand départ.

Je garde quelques souvenirs bien visibles de Boracay :

- Un tatouage au henné au poignet, tatouage qui m’aura d’ailleurs valu une belle frayeur. Il était en effet bien indiqué (à peu près partout) que le henné était interdit parce que ça tâchait les draps… Evidemment, nous n’y avons pas cru une seconde sauf qu’au réveil, ben, y avait du henné (à peu près partout) et que, malgré mes efforts acharnés, ça ne part pas à l’eau ! Et on avait fait nos calculs au peso près pour la fin du séjour, je craignais la refacturation des draps, comme indiqué (à peu près partout) dans l’hôtel.

- Un gros bracelet : J’ai donc mis en œuvre un plan d’attaque pour échapper à ma sentence : j’ai acheté un bracelet hideux, mais pas cher, pour cacher le-dit tattoo… J’ai aussi fui tout le personnel de l’hôtel pendant 3 jours, prenant bien soin de cacher mon poignet en toutes circonstances. Jusqu’à la dernière seconde, j’ai bien cru qu’ils allaient m’avoir mais non, j’y ai échappé ! Mais j’ai hérité d’un vieux bracelet dont je ne sais que faire !



- Des ongles à la Paris Hilton : Pour dépenser le reste de notre cagnotte, nous nous sommes fait des massages et des manucures… Et je me suis lâchée sur le choix des couleurs… Rose Barbie ! Vive les vacances !
- Un joli coup de soleil sur le crâne.
- Assorti à un joli coup de soleil sur le nez.

Mais les plus beaux souvenirs de cet incroyable voyage, ceux qui rentrent avec moi en France, et qui me poursuivent, ne sont pas visibles : ils sont enfouis au plus profond de moi :

- Une amitié indicible avec mon Aurél.
- Des visages de Philippins bienveillants. Joel en tête.
- La quiétude des rizières du Nord.
- Des sourires d’enfants.
- Les cocoricos.
- La sensation de sérénité absolue.
- Des paysages à couper le souffle.
- De grands et beaux fous rires.
- De jolis moments d’introspection, de recueillement et de méditation.
- Bantayan et son doux ballet du soir.
- La beauté des fonds sous-marins. Et de David.
- Le silence. Celui qui fait du bien, celui que tu peux te permettre de partager avec une véritable amie.
- Un grand, grand coup de cœur pour ce pays.

Et bien sûr la furieuse envie de repartir…
… Encore et toujours !
… Loin, très loin !
… Bientôt, demain ?!

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!