dimanche 23 juin 2013

Je l’ai fait. A Boracay. Avec le beau David.



Je suis ce matin un peu stressée par la plongée, mais néanmoins ravie de retrouver le beau David.
C’est fou comme toutes ces petites choses qui pourraient être gênantes chez d’autres hommes sont étonnamment charmantes chez lui : cette petite tâche marron sur sa dent, ses cheveux longs, son accent de vache espagnole – c’est le cas de le dire puisqu’il est de Galice. Dois-je vraiment vous avouer que du coup j’ai essayé de me vendre en faisant valoir la moitié de sang hispanique qui coule dans mes veines ? Mmmh, caliente !!!
Il semble que David soit resté bizarrement insensible à mes charmes. Il faut reconnaître que l’addition masque + combi moulante + dos courbé par le poids de l’harnachement n’est sans doute pas l’idéal pour chauffer.

1ère étape : les cours théoriques. Jusque-là, ça va.
2ème étape : les exercices d’entraînement à quelques mètres du bord. Le stress monte d’un cran quand je constate que je n’en réussis aucun. Aurél se veut rassurante, heureusement qu’elle est là. Au pire, je m’agripperai à mon beau plongeur…
3ème étape : quand faut y aller, faut y aller. La panique me gagne quand David se jette du bateau en arrière et nous invite à faire de même. Euh… vraiment ? Genre en me laissant entraîner par les 40kgs de bouteille tu veux dire ? Suis psychologiquement pas prête !
Mon sauveur (Aurél je précise) me dit qu’il est hors de question de plonger comme ça, qu’on va y aller mollo par l’avant. Ah ah, elle est bien bonne celle-là, mais ça suppose qu’on doit se retourner sur le bord du bateau avec les palmes aux pieds et tout le toutim. Balèzes, nous relevons le défi !
Une fois dans l’eau, je tiens la corde le long de laquelle je dois descendre comme s’il s’agissait de mon unique attachement à la vie, la vraie. Je ne vais pas y arriver, je descends un peu, me tape un bon coup de flippe et remonte, paniquée. Je vais abandonner. Oui. Mais non ! Merde quoi, je suis là, à l’autre bout du monde, sur l’un des plus beaux spots de plongée au monde, avec un instructeur monstrueusement beau et ma meilleure amie. Alors quoi ? Alors j’y vais et je donne tout ! Inutile de vous dire que je ne regrette pas d’avoir persévéré. Parce qu’une fois sous l’eau… Mais quel spectacle !

Ce que je retiens :
- Le rythme apaisé de ma respiration.
- De fabuleuses étoiles de mer bleues, géantes.
- Des coraux splendides.
- La sensation d’être dans un autre monde, hors du temps.
- Un banc de minuscules poissons, qui suivaient tous les mêmes mouvements, comme une danse aquatique.

Ce que je retiens surtout :
- David et moi sommes restés collés sous l’eau pendant 37 merveilleuses minutes, comme un petit cachalot suivant son mentor, comme un baleineau suivant le joli dauphin, comme une moule attachée à son rocher.


Sans parler de l’immense joie de l’avoir fait ! Ici plus qu’ailleurs. Et d’avoir partagé ça avec Aurél bien entendu.
En sortant de l’eau, euphoriques et excitées comme des puces, nous remontons sur le bateau et discutons avec David, ruisselant de gouttelettes d’eau, clope au bec, lunettes de soleil, sa peau brune chauffée par les rayons du soleil, et surtout, oh oui, combi descendue jusqu’aux prémices de son pubis (à prononcer sans le S merci)… Là, je n’aurais répondu de rien. Bon, sauf qu’on était 15 sur le bateau et que, en toute franchise, je ne ressemblais à rien.
Une fois de retour sur la terre ferme, nous sommes abasourdies, décalées, vannées aussi. Horreur – malheur : le beau David ne nous raccompagne pas au centre de plongée, il repart directement sur le bateau… Snif, pas de photo souvenir ! Pour une fois qu’Aurél et moi avions reconnu unanimement que oui, David est un putain de BG (Beau Gosse). Dommage.
Mais je ne lâche rien, depuis, je l’ai stalké, retrouvé sur Facebook et ai suivi son compte Youtube. Je sais, je suis devenue assez redoutable à ce petit jeu-là... Il nous a acceptées comme amies (enfin moi d’abordJ), ça nous fait une belle jambe vous me direz. En même temps, qui peut prétendre avoir un plongeur espagnol de Boracay ultra-sexy parmi ses amis FBK ? Et toc.

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!