mardi 25 juin 2013

Are you alive ?


Ça fait un bon moment que ça me trotte dans la tête. Je le veux, je ne pense qu’à ça. Il y a quelques années, j’ai voulu me lancer. J’avais mis Aurél dans la confidence, bien évidemment, mais j’avais finalement rebroussé chemin.

Je me posais alors beaucoup trop de questions.

Aujourd’hui, les questions sont bien loin, et j’ai franchi le pas.

Aujourd’hui, je me suis fait tatouer.

Nombreuses sont les personnes qui veulent garder leur tatouage pour elles, le cacher, le dévoiler lorsqu’elles l’ont décidé, ne le révéler qu’à une poignée de privilégiés. Je comprends. Complètement. Mais moi, c’était l’inverse : je voulais le voir, parce que je voulais un motif qui ait un sens pour moi. Je voulais pourvoir le regarder tous les jours, je voulais vivre avec.

L’endroit ? Le poignet bien sûr. Il remplit tous mes critères.

Un signe ? Mieux : un mot. Oui, un mot qui me guiderait, un mot qui me ressemblerait, un mot que je revendiquerais.


alive

Vivre. Intensément. Ne rien regretter. Aller de l’avant. Profiter. Jouir.

alive

J’ai passé des après-midis entiers, les yeux fixés sur Dafont, pour dégoter LA typographie parfaite. Imaginez tout de même le truc : ce mot, je le porterai toute ma vie. J’ai mis une petite graphiste – collègue - amie dans la boucle, pour qu’elle me peaufine le tout, et surtout pour faire une multitude d’essais : majuscules, minuscules, approches, graisse, petits détails qui changent tout quoi. Une fois calée, il n’y avait plus qu’à prendre rendez-vous.

alive

« Alors, ça fait mal ?! » : voici la question que j’ai entendue toute l’après-midi. Et bien chers amis, non. Enfin, que les choses soient bien claires, c’est plus agréable de se faire masser les pieds par Brad Pitt.
Mais Louis - mon tatoueur - était charmant, plutôt drôle et… rapide !
En 10 minutes, hop, plié, j’avais déjà mon ptit pansement. J’ai mis plus de temps à trouver une place pour garer ma Clio qu’il en a fallu pour me marquer à vie.
Il était aussi à cheval sur la propreté – on aurait pu lécher le plateau de travail, note bien que cette idée ne m’a pas effleuré l’esprit sur le moment. En tout cas, s’il ne sait pas quoi faire le week-end prochain, j’ai quelques recoins de mon cher appart qui mériteraient d’être gentiment récurés.
Donc, pour en revenir au débat initial, non, je n’ai pas trouvé la douleur insupportable. Ça picote, c’est certain, mais j’étais tellement excitée à l’idée d’y aller que je n’ai pas pensé une seule fois au mal que je pourrais ressentir au moment même du tatouage.

alive

Je suis rentrée au bureau avec ma blessure de guerre, fière, heureuse et grandie. C’était exactement ce que j’avais en tête : mon tatouage est discret, élégant, petit et mignon – comme moi quoi – ou presque ! :-)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai qu'une chose à dire c'est bravo pour ce blog qui est tout simplement génialissime et que j'adore mais aussi pour ton tatouage. J'ai également sauté le pas cet hiver après plusieurs années de réflexion et je l'adore il n'est que pour moi par contre car pour des raisons pro je ne pouvais pas le faire à un endroit visible (en pleine journée et habillée) par tous mais j'en suis fière.
Petit détail qui tue, le tatoueur m'avait donné le rendez vous pile poil jour pour jour de l'anniversaire de mon année de rupture d'avec mon ex (5ans de relation) j'ai adoré la symbolique.
Continue ce blog j'adore!
Flo

Bridget a dit…

Salut Flo,
Merci infiniment pour ce message d'encouragements, qui me fait chaud au coeur et me donne en effet envie de continuer ! Rien que pour recevoir d'autres petits mots adorables déjà :-)
2 semaines après, je ne regrette rien, bien au contraire. Il est splendide mon tatouage, il fait déjà partie de moi, et il me ressemble. Et toi, qu'est-ce que tu t'es fait tatouer ?
Bonne soirée, et... merci. Vraiment.
Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!