mardi 22 novembre 2011

Genèse d'un pseudo

Il est temps de tout vous dire. De vous révéler aujourd’hui officiellement pourquoi Bridget a choisi ce pseudo spécifiquement, parmi tant d’autres possibles : pin-up95, blonde et blonde, ptitcoeur81 et autres sobriquets très très distingués.

Bridget est Bridget parce qu’on a plein de points en commun :

- Bridget a un journal, qu’elle complète quotidiennement de petites anecdotes bien senties. Ça vous rappelle quelqu’un ?
- Elle est blonde. 
- Elle est moelleuse. 
- Elle met toujours les pieds dans le plat.
- Elle ne refuse jamais un ptit verre de pif.
- Pour les sorties costumées, Bridget et Bridget font des choix bien puputes qui ne les mettent pas particulièrement en valeur… Mais qui prouvent bien que nous assumons nos formes et que nous n’avons pas peur du qu’en dira-t-on.
 - Quand elle rencontre un homme, ni une ni deux, la Bridget s’enflamme vite : vie de couple, mariage, enfants, tout y passe. Trop vite, mais elle n’y peut rien, elle est comme ça Bridget, elle fait des plans sur la comète.
- Comme Bridget, je consulte mes messages vocaux-SMS-MMS-mails sans cesse. Pour être sûre d’être joignable à tout moment. You never know…
- Elle n’a pas confiance en elle : elle doute d’elle-même et a besoin d’être rassurée.
- Ses amis sont toujours là : ils l’écoutent (beaucoup), lui donnent des conseils avisés (souvent) et des conseils moins pertinents (parfois), lui remontent le moral (toujours) et se bourrent la gueule avec elle (no comment).
- Bridget connaît ce que j’appelle vulgairement des « ups and downs », à savoir des périodes d’euphorie où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, suivies de grosses baisses de moral qui ne s’expliquent pas toujours mais qui sont bel et bien là.

- Elle peut passer des aprèm vautrée dans son canapé, avoir des fringales inopinées (mais jamais jamais je ne gratterai un vieux fromage issu de mon fond de frigo pour le grignoter pour la simple et bonne raison que je n’en mange pas, ça me dégoûte. Enfin s’il est cru parce que s’il est cuit c’est mieux. Bref, je suis une femme compliquée, et ça vaut pour d’autres domaines que les fromages).
- Nous vivons au quotidien les piques de nos congénères. Dernier exemple en date samedi dernier, lors des 30 ans d’une amie : «  Ah ben il va peut-être falloir s’y mettre ! » « Et toi, toujours célibataire ?? ». Pour tout vous dire, je me suis repassé le film dimanche soir et quand Bridget assiste au dîner de ses amis – tous en couples – tous donneurs de leçons, je m’y suis crue !
- Pas toujours facile de gérer les relations de nos parents respectifs.
- J’ai moi aussi déjà donné une fois ma dém la tête haute, du jour au lendemain, pas pour fuir un mec, non, mais pour fuir tout court !
- Nous entretenons toutes les 2 le mythe du tiroir secret : celui où attend une jolie lingerie affriolante « just in case ». Bon, pour le moment, personne ne l’a vue, personne ne me l’a enlevée délicatement ou arrachée avec les dents, je devrais peut-être même y jeter un coup d’œil avant que les mites en fassent leur dîner.

- Last but not least : nous cherchons le prince charmant. The one. 
Et pour ça, nous gardons la foi ! Peu importe les obstacles, elle y est bien arrivée la garce et quand je constate la liste de points en commun que je nous trouve, il n’y aucune raison pour que je ne sois pas la prochaine.

D’ici là, n’ayez crainte, Bridget sera toujours Bridget.

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Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!