7h19
Ce samedi matin, après une semaine de dur labeur, je suis en route pour le déménagement de mes amis à Gare de Lyon. J'ai beau être matinale, inutile de vous dire que j'ai (très) mal. Et encore, je ne me plains pas (trop) parce que je suis du matin.
Bref.
J'aime bien ce moment de tranquillité absolue avant le réveil de tous les flemmards. Celui qui précède le rush de la vie parisienne. Le calme qui règne dans le bus. Tous ces gens, endormis comme moi, travailleurs besogneux ou lève-tôt accomplis. Des fantômes. Des zombies. Des spectres.
Pas besoin de lecture à cette heure-ci, je profite du voyage pour me réveiller sereinement et j’observe à travers la vitre…
Je constate que le boulanger est sur le pied de guerre, pain chaud et viennoiseries qui diffusent d’ores et déjà leur douce odeur.
Je vois que le ménage est en cours chez le coiffeur, bien avant que les clients y laissent leurs cheveux/leur empreinte/leurs traces/leur ADN.
Je remarque que les employés du petit Casino ont entamé leur mise en rayon.
…
J'ai cette sensation de voler un moment à la nuit, d'en profiter pour me blottir contre elle, me recouvrir de son manteau, m'imprégner de sa noirceur. Elle a quelque chose de dangereux et d’apaisant à la fois.
Mais pour me réveiller (parce que malgré tout, les cartons m’attendent ! ), je hoche furieusement la tête et mon pied bat la chamade au son de LMFAO, David Guetta, Beyoncé et acolytes, à fond dans mes écouteurs. Il faut envoyer du pâté pour arrêter de bailler, c’est comme ça, et c’est tout.
Au fait, je n'ai pas fait de déménagement depuis le mien, en mai 2009 ! Le temps passe si vite que c'en est effrayant, ça me fait tourner la tête.
À moins que ce ne soit la fatigue et l'hypoglycémie :-)
Ce samedi matin, après une semaine de dur labeur, je suis en route pour le déménagement de mes amis à Gare de Lyon. J'ai beau être matinale, inutile de vous dire que j'ai (très) mal. Et encore, je ne me plains pas (trop) parce que je suis du matin.
Bref.
J'aime bien ce moment de tranquillité absolue avant le réveil de tous les flemmards. Celui qui précède le rush de la vie parisienne. Le calme qui règne dans le bus. Tous ces gens, endormis comme moi, travailleurs besogneux ou lève-tôt accomplis. Des fantômes. Des zombies. Des spectres.
Pas besoin de lecture à cette heure-ci, je profite du voyage pour me réveiller sereinement et j’observe à travers la vitre…
Je constate que le boulanger est sur le pied de guerre, pain chaud et viennoiseries qui diffusent d’ores et déjà leur douce odeur.
Je vois que le ménage est en cours chez le coiffeur, bien avant que les clients y laissent leurs cheveux/leur empreinte/leurs traces/leur ADN.
Je remarque que les employés du petit Casino ont entamé leur mise en rayon.
…
J'ai cette sensation de voler un moment à la nuit, d'en profiter pour me blottir contre elle, me recouvrir de son manteau, m'imprégner de sa noirceur. Elle a quelque chose de dangereux et d’apaisant à la fois.
Mais pour me réveiller (parce que malgré tout, les cartons m’attendent ! ), je hoche furieusement la tête et mon pied bat la chamade au son de LMFAO, David Guetta, Beyoncé et acolytes, à fond dans mes écouteurs. Il faut envoyer du pâté pour arrêter de bailler, c’est comme ça, et c’est tout.
Au fait, je n'ai pas fait de déménagement depuis le mien, en mai 2009 ! Le temps passe si vite que c'en est effrayant, ça me fait tourner la tête.
À moins que ce ne soit la fatigue et l'hypoglycémie :-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire