samedi 28 janvier 2012

Dès l’aube...

7h19
Ce samedi matin, après une semaine de dur labeur, je suis en route pour le déménagement de mes amis à Gare de Lyon. J'ai beau être matinale, inutile de vous dire que j'ai (très) mal. Et encore, je ne me plains pas (trop) parce que je suis du matin.
Bref.
J'aime bien ce moment de tranquillité absolue avant le réveil de tous les flemmards. Celui qui précède le rush de la vie parisienne. Le calme qui règne dans le bus. Tous ces gens, endormis comme moi, travailleurs besogneux ou lève-tôt accomplis. Des fantômes. Des zombies. Des spectres.
Pas besoin de lecture à cette heure-ci, je profite du voyage pour me réveiller sereinement et j’observe à travers la vitre…
Je constate que le boulanger est sur le pied de guerre, pain chaud et viennoiseries qui diffusent d’ores et déjà leur douce odeur.
Je vois que le ménage est en cours chez le coiffeur, bien avant que les clients y laissent leurs cheveux/leur empreinte/leurs traces/leur ADN.
Je remarque que les employés du petit Casino ont entamé leur mise en rayon.

J'ai cette sensation de voler un moment à la nuit, d'en profiter pour me blottir contre elle, me recouvrir de son manteau, m'imprégner de sa noirceur. Elle a quelque chose de dangereux et d’apaisant à la fois.

Mais pour me réveiller (parce que malgré tout, les cartons m’attendent ! ), je hoche furieusement la tête et mon pied bat la chamade au son de LMFAO, David Guetta, Beyoncé et acolytes, à fond dans mes écouteurs. Il faut envoyer du pâté pour arrêter de bailler, c’est comme ça, et c’est tout.

Au fait, je n'ai pas fait de déménagement depuis le mien, en mai 2009 ! Le temps passe si vite que c'en est effrayant, ça me fait tourner la tête.
À moins que ce ne soit la fatigue et l'hypoglycémie  :-)

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!