jeudi 19 janvier 2012

Point « vœux »


« Tous mes vœux… » BLA BLA BLA BLA. Tous les ans, c’est pareil : il faut rédiger ses vœux. Quand il s’agit de remercier les oncles et tantes d’avoir joué au Père Noël, c’est une chose. Mais quand il faut se taper les cartes des 360 clients, merci l’arnaque. En tant que directrice de clientèle qui anticipe et qui surtout souhaite économiser ses gentilles attentions envers ses clients, je fonctionne systématiquement de la manière suivante : je collectionne deux ou trois formules-clés que je glane à droite à gauche (souvent je les pompe de personnes extérieures qui sont, elles, inspirées) et je les copie-colle. Ni vu, ni connu. Merde quoi, le temps, c’est de l’argent. Sans compter que comme tout leur est dû, ces charmants clients ne remercient jamais. Jamais. Alors pas la peine de prendre la peine.
2012 n’échappe pas à la règle, et comme c’est la crise, j’ai vendu à ma boss de n’écrire qu’une carte par équipe et pas par personne. J’ai été convaincante (tu m’étonnes) et de ce fait, je n’ai rédigé que… 11 cartes, dont deux perso. La classe.

Point  « vœux »  à date :
Cartes de vœux pro : Check.
Cartes de vœux famille : Check.
Cartes de vœux/SMS/Mails perso : Pas Check.

Pour les amis les plus proches, soit ils étaient avec moi le jour J, soit nous nous sommes appelés / textotés très vite. Pas d’embrouille, tout roule.
Mais en ce début d’année, j’ai eu envie de me lâcher. D’envoyer des messages inopinés à des contacts (masculins)… perdus… de vue… et perdus... tout court !

Par ordre chronologique :
- Texto envoyé au dernier homme qui a daigné poser ses doigts (et le reste) sur moi : cf mon post « Parfaite Bridget » du 21 août 2011 : http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.com/2011/08/parfaite-bridget.html
Euh, pas de remarque sur ces 5 mois de désert sexuel et sentimental, merci. Réponse dans l’heure. Il se plaint bien sûr : « Pour mes rêves, c’est pas gagné ». Un signe qui me fait dire que je n’ai décidément rien loupé, cette histoire aurait décidément été beaucoup, beaucoup trop compliquée.
PS : Et moi, mon rêve, c’était d’avoir de tes nouvelles après notre nuit passée ensemble. Mais bon. Chacun sa merde je suppose.
- Texto envoyé à Thomas : no comment. J’ai longtemps hésité et ça me faisait plaisir en un sens. Alors voilà, j’ai fini par me lancer un soir sur un coup de tête. Réponse dans les 48H (le temps de s’en remettre ?) : sympa et sans effusion. Exactement ce que j’en attendais.
- Mail à X, installé à l’autre bout du monde avec sa… femme.  Là encore, no comment. Sa réponse (une partie de sa réponse en tout cas) : « Ma résolution cette année est très simple : être heureux. Ne pas se laisser atteindre par les petits soucis, ne pas tjs chercher ce qu'on a pas, oser, décomplexer. Bref, enjoy right now ! Life is fucking short. Alors je te souhaite de profiter de chaque moment de la tienne! » Eh ben voilà un message positif et plein d’entrain qui me met en joie !  Exactement ce que j’en attendais.

Vous pensez que je suis folle, que c’est de la nostalgie déguisée ? Que, désespérée, de rage et d’ennui, je cherche à remettre le couvert ? Que nenni !
C’est plutôt comme si je me prouvais que ça ne me fait rien. Que je peux envoyer des messages à des mecs qui m’ont marquée sans ressentir de regrets, de haine, de tristesse, ni d’envie particulière. Non, rien qu’un échange standard en tout bien tout honneur. 

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!