Je vous rassure, je n’ai pas attendu d’avoir 30 ans pour le comprendre :
les mecs n’ont que de la gueule, et ça ne va pas en s’arrangeant.
Exemples ? Ben bien sûr, je ne prends pas mon plus beau clavier UNIQUEMENT
pour écrire 2 lignes d’une banalité affligeante ! J
Allez, je donne tout :
Exemple n°1 : Le collègue
qui me trouve « toujours au top » (Sans doute parce qu’il ne m’a
jamais vue au réveil)
Après quelques échanges de mails avec moults compliments (cf mon
article :
http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.com/2011/12/le-traditionnel-message-de-fin-dannee.html), répartis sur un mois environ, RAS. Certes les rapports sont plus
détendus et un peu plus personnels, mais c’est tout ! Pas de passage à
l’action, pas d’efforts de son côté. Alors je veux bien semer des petits
cailloux, mais ça va finir par être des bribes de miettes, de la poussière de
caillasse. Je suppose qu’être fraîchement divorcé, avec un garçon de 10 ans
dans les pattes, et avoir 10/15 ans de plus que moi n’aident pas, on est bien
d’accord. J’imagine aussi que travailler ensemble est un frein conséquent.
Pourtant, qui ne tente rien n’a rien… Remember that.
Exemple n°2 : Le collègue
qui me trouve charmante
Le fameux expéditeur du message suivant :
Intitulé du mail : « Je vous trouve charmante
mademoiselle »
Contenu du mail : « Ta nouvelle coupe te va
très bien »
(cf mon post :
En v’là un qui n’a jamais répondu à mon mail. Tu m’étonnes ! Et
pour cause : voici les détails d’une conversation que j’ai eue avec mon
amie/collègue en début de semaine dernière lors d’un de nos déjeuners en
mode « gossip time » :
Moi : Je lui raconte tout pour avoir son avis.
Elle : « Ben il est
gonflé quand même. »
Moi : « ??? »
Elle : « Il est quand
même marié et il a des enfants ! »
Moi : « ???!!! »
OK, bravo. Inutile de vous dire qu’il a été aussi vite oublié le
gredin.
Exemple n°3 : Fab - OVS
Le jeudi 12
janvier, pendant la soirée OVS (OnVaSortir), j’ai marqué des points auprès d’un
certain Fab, qui m’a fait de plaisants compliments (cf l’article :
Il est très
gentil, pas de problème là-dessus, mais je ne suis pas intéressée, c’est comme
ça, ça ne se commande pas. Cela ne m’empêche pas d’échanger quelques messages,
d’autant plus qu’une autre soirée était prévue vendredi dernier, même endroit,
même organisatrice. Je n’hésite pas une seconde à m’inscrire. Constatant qu’il
ne le fait pas, je lui envoie un mail pour le prévenir et savoir s’il venait.
Réponse : il se tâte, faut voir, il ne sait pas. Bref, je le vois venir à
4 km l’animal : il voudrait que le supplie de venir. Dommage ! Je
n’ai pas répondu du coup, et le lendemain, ça n’a pas loupé, j’avais mon
message de relance du genre « Ben tu ne réponds plus… ». Et non,
c’est la life mon grand ! Moi j’y vais à cette soirée, toi tu vis ta vie,
I don’t care.
Et
finalement, il était là vendredi ! Ah les mecs, les mecs, les mecs.
Je ne comprendrai JAMAIS rien.
Exemple n°4 : Ludo - OVS
Jeudi 12, toujours à cette soirée OVS, il y avait un mec qui m’a un
peu tapé dans l’œil, Ludo. On n’a pas pu vraiment discuter, les positions
géographiques n’aidant pas. En revanche, il a eu la bonne idée de se pointer
vendredi, et là, ça l’a bien fait. On a beaucoup parlé, je crois que le
rapprochement était évident, en gros, on a un peu passé la soirée ensemble. Je
le sentais bien donc. J’espérais avoir un petit mot ce week-end, but… no news…
la loose !
En même temps, pour une raison qui m’échappe, j’ai eu beaucoup de
succès vendredi soir… Les phéromones ? L’association short-bottes (en
soldes) ? La nouvelle coupe ? Les effets de la gym sur ma
silhouette ? Je ne peux pas répondre, mais ça fait beaucoup, beaucoup de
bien à l’égo ! My modjo is back baby !
Oui, sauf que Bridget est un peu difficile et n’aime pas que des mecs
qui n’ont pas eu l’autorisation officielle se permettent de me toucher. Ça me
dégoûte… Et comme j’aime garder le contrôle, je préfère décider de qui a le
droit de m’effleurer/de danser avec moi/d’essayer de me choper/de me peloter.
En l’occurrence, comme vous l’aurez compris, une seule et unique personne
aurait obtenu l’agrément : le fameux Ludo. Mauvais point pour moi :
il m’a vu remballer un paquet de gars, ce qui peut l’amener à conclure que je
n’ai pas envie d’être emmerdée. Du tout. Par qui que ce soit. Lui compris. Oh
merde !
Le plus affreux, c’est quand même cette vieille phrase que j’ai
balancée au moment de partir ! Le genre de débilité que tu ressasses
ensuite toute la nuit en te disant que t’es vraiment nulle et tellement pas
inspirée : « On se croisera peut-être au marché de
Suresnes ? » ?????!!!!! Que de la merde, je vous avais prévenus.
Intervention pourrie, et je n’ai même pas l’excuse de l’alcool : j’étais
en voiture, donc sobre. Et pas fière de ma prestation, clairement.
(Tout ça, c’est de sa faute : pendant notre grande conversation,
il m’a parlé de la Médiathèque en m’en chantant les louanges, alors forcément
je ne me suis plus sentie !)
Le profil ? 32 ans. Grand. Brun. Mince juste comme il faut. Propre
sur lui. Galant. Drôle. Chef. Pas chef pour le fun, moi-même je pourrais dire
que je suis chef dans l’absolu. Non, plutôt en mode « Oui, chef ! »
puisqu’il est dans la restauration, spécialité : chef pâtissier. En train
de monter sa propre boîte dans le 8ème. Habitant à 2 pas de chez moi
(pour de vrai). Un scooter et une voiture (c’est bien, j’aime avoir le choix).
Le hic ? Bien sûr, il y en a un. Il y en a toujours un. Il
est fraîchement divorcé. Et Papa de deux petites filles. Je le savais, parce
qu’en bonne chasseuse, je m’étais renseignée sur son profil. Il a eu la bonne
idée de le glisser assez rapidement dans la conversation, ce que j’ai trouvé
plutôt fair-play. Au moins, il annonce la couleur, c’est toujours mieux
que de l’apprendre trop tard.
En même temps, dans la mesure où rien ne s’est passé / rien ne se
passe dans l’immédiat, et puisque je décide de voir venir, pas d’inquiétude.
Je ne sais pas quoi faire, donc je ne fais rien ! Je déteste être
indécise pourtant. J’hésite à envoyer un petit mail platonique version
« Tu es bien rentré ? C’était vraiment sympa vendredi. ». Le
genre d’idiotie qui n’engage à rien mais qui me rappellerait à son bon
souvenir… Ou laisser pisser, en espérant qu’il fasse le premier pas. Faire un
travail de fond sur moi et patienter, patienter. Une résolution que je n’ai pas
prise pour cette nouvelle année, pour la simple et bonne raison que je suis
persuadée de ne pas la tenir. Il faudrait pourtant : ma Sœur me racontait
hier qu’elle avait aussi une target OVS, et que ça traînait depuis… septembre…
sans qu’il ne se passe rien !!! Comment elle fait ?! Je devrais
prendre exemple.
Tout ça pour dire que bizarrement, dès que j’ai un coup de cœur (et là
c’en est un, ça fait un petit moment que ça ne m’était pas arrivé, c’est bien !)
je perds tous mes moyens.
Une chose est sûre : je ne veux pas l’effrayer l’animal, et c’est
la raison pour laquelle je me demande si je ne vais pas laisser tomber le mode
chasse pour passer en mode… cueillette !
2 commentaires:
C'est Aaron se demander où est la faille dans le comportement humain ? Putain, on a tous été à la maternelle ensemble !
Oui ben j'te rassure ta soeurette elle a décidé de lâcher l'affaire parce que là ça commence à bien faire il a qu'à se bouger un peu lui aussi! Rooohhhh c'est fou ça quand même!
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