dimanche 26 avril 2009

Manuel de drague pour les mecs

Après 2 soirées de célib 2 semaines de suite et parce que j’ai quand même quelques amis mecs auxquels je tiens énormément par ailleurs, il faut qu’on mette les choses à plat pour vous aider.

D’abord, vous (au sens large du terme) ne savez pas draguer. C’est une catastrophe.

Bon, on va commencer par ce qui semble être une évidence pour moi, mais à priori pas pour tous : on ne se bourre pas la gueule pour se donner de la contenance ! Ca ne marche pas ! C’est même absolument insupportable de se faire draguer par des mecs à l’haleine chargée en alcool, qui ne sont pas drôles, d’autant plus que la 1ère chose qui me passe par la tête dans ces cas là, c’est que s’ils n’étaient pas bourrés, ils me trouveraient peut-être moche, et ça, ça craint.

Ensuite, on arrête de gonfler les biscottos et de rentrer le ventre tout en se vantant de sa magnifique carrière professionnelle et de sa dernière promotion. Je n’appelle pas ça de la confiance en soi mais simplement de la vantardise. Ca ne marche donc pas non plus, et j’en ai vu au moins 2 ou 3 exemplaires hier, je dis ça, je dis rien.

Ah oui, je garde le meilleur pour la fin : la semaine passée, un mec a carrément envoyé une de ses copines m’aborder… pour lui ! Ridicule. Inacceptable. Très très mauvais. Niveau bac à sable.

Au moins, ceux-là essaient, je ne peux pas leur enlever ça…

Ce qui est dommage, c’est tous les autres. Parce qu’on aimerait bien qu’ils nous abordent, eux, on tente un ou deux regards langoureux appuyés genre viens coco c’est dans la poche je suis méga open – ce que je ne fais jamais bien sûr - mais là, rien.

Finalement c’est pour nous que c’est dommage ! ;-)

mercredi 22 avril 2009

2 blondes de retour au pays / Samedi 28 mars

Dans l’avion, quelque part au-dessus de je ne sais où, 9H07 heure balinaise, 2H07 heure française
Ce n’est plus un mystère, je suis très fi-fille et très cul-cul la praline à l’occasion… Mon côté Bridget ça. Pourquoi je vous raconte ça ? Ah oui, parce que du coup, j’ai profité de ces 2 très très longs vols pour regarder Twilight, aussi bien à l’aller… qu’au retour.
Je trouve cette histoire follement romantique (Et Edward Cullen / Robert Pattinson accessoirement follement sexy… Quoi il a 20 ans ?).
Ca me réconcilie avec la vie et ça me donne terriblement envie de me sentir protégée. De me sentir désirée. De me sentir aimée pour ce que je suis, ni plus, ni moins.
PS : Il faut que j’arrête de regarder des films pour midinettes, ça me rend apparemment un peu niaise, non ? ;-)

PS : Image trouvée sur le site : imstars.aufeminin.com / Je veux pas d'ennuis avec la police moi !

lundi 20 avril 2009

2 blondes de retour au pays / Vendredi 27 mars


Vendredi, à Kuala Lumpur, Aéroport, 21H39

Ca y est, c’est fini. C’est avec un pincement au cœur que nous avons survolé les côtes balinaises, et pour cause ! Ce voyage est tout simplement inoubliable et au moment de faire le point, nous ne pouvons qu’être envahies d’images flash de nos meilleurs moments.
Echantillons :
- La découverte complètement inattendue de notre hôtel à Ubud. Un cadre enchanteur, comme dans un rêve.
- Toujours à Ubud (notre coup de cœur, je ne cesse de le répéter), les ballades dans les rizières et la route des crêtes ont laissé leur empreinte de paysages luxuriants et totalement inédits pour nos yeux d’occidentales de base.
- Le dîner sur la plage de Jimbaran, face aux vagues impressionnantes. Des tables et des bougies vacillantes sur des mètres. Une sensation de romantisme absolue.
- La découverte des fonds marins d’Amed, absolument inespérée si près de la plage : c’était comme de nager dans un aquarium géant, une expérience que j’aimerais beaucoup renouveler.
- Le marché d’Ubud : un enchevêtrement de couleurs et d’étoffes chatoyantes, d’odeurs d’encens, de breloques et de tableaux criards, de statues et de visages. Leurs sourires et leur bonne humeur, jusqu’au terme du marchandage.
- Et puis, ne la sous-estimons pas, cette belle amitié que nous partageons avec Aurély. Nous sommes différentes et pourtant bien complémentaires. Mais surtout nous avons la même conception de ce que sont de bonnes vacances et avons des envies similaires. Ce qui simplifie forcément les choses. Il y a très peu de personnes avec qui je partirais comme ça 15 jours, c’est sûr !

Quoiqu’il en soit, nous sommes toutes les 2 tombées amoureuses de Bali, à défaut d’avoir croisé le chemin d’Australiens qui sentent le sable chaud ;-)
Au moins, Bali a su nous surprendre à chaque nouvelle destination, dévoilant toujours un peu plus de son intimité, de sa véritable nature. Et elle recèle encore de tonnes de trésors que nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’explorer.
Bref, le paradis absolu, et ce fût terriblement bon d’en profiter pendant 15 jours !!!

dimanche 19 avril 2009

2 blondes à Bali / Mardi 24 mars


Mardi, à Jimbaran, Dans notre chambre, Hôtel Puri Bambu, 15H34

Ce matin, nous sommes parties à la découverte de Kuta, qui se révèle être beaucoup plus intéressante que prévue (et je ne dis pas ça seulement pour les dizaines de grands surfeurs blonds exagérément musclés que nous avons croisés. Pas du tout mon genre…)
Nous avons aussi profité de cette matinée pour booker notre prochain hôtel : l’immense Hard Rock Café (avec la plus grande piscine de Bali). Comme ça, on aura vraiment tout fait !
Et puis au moins, on pourra profiter des « facilities » de l’hôtel pendant Nyepi : Jour de l’an mais aussi jour de silence de manière à faciliter la méditation et la détox : pas d’électricité, pas le droit de sortir de chez soi, pas de nourriture si ce n’est la nourriture spirituelle…
Puis en rentrant à notre hôtel, nous avons sympathisé avec un hollandais qui nous a gentiment proposé de nous joindre à sa femme et lui pour aller au sud de l’île dans l’un des plus vieux temples de Bali pour profiter du merveilleux coucher de soleil et d’un spectacle de danse traditionnelle. J’ai hâte…
Départ dans 10 minutes !


lundi 13 avril 2009

2 blondes à Bali / Lundi 23 mars

Lundi, à Jimbaran, Resto de notre hôtel le Puri Bambu, 20 minutes plus tard

Comme tout peut sembler calme ici, propice à l’introspection et surtout à la relaxation. Aucune forme de stress, tout paraît si fluide, si naturel et reposant.
Ces vacances me font le plus grand bien, c’est comme un retour aux sources dans un pays inconnu mais avec un grand, grand sentiment de plénitude.

2 blondes à Bali / Lundi 23 mars


Lundi, à Jimbaran, Resto de notre hôtel le Puri Bambu, 19H24

Aujourd’hui, tout était agité autour de nous :
* Notre chauffeur de matin, à la conduite plus que sportive : j’en transpire encore !
* La mer et ses rouleaux impressionnants sur la magnifique plage de Jimbaran.
* Les Balinais, qui préparent leur passage à la nouvelle année : un splendide défilé de couleurs, d’enfants plus adorables les uns que les autres, de sourires et d’offrandes sacrées.
Tout était agité, tout… sauf nous !!! Le 1er hôtel sur notre liste était le bon et nous voilà dans une super grande chambre (au prix négocié bien sûr) et au bord de la piscine, à profiter d’un merveilleux massage (elles ont toutes des doigts de déesse) et d’une pédicure : le pied ! ;-)
A noter : un délicieux club dégusté directement depuis la piscine, les pieds dans l’eau, accoudées au bar… (Nous avions pris soin d’enlever la salade et les tomates of course, on n’est jamais trop prudentes !)
Ce soir, nous avons assisté au plus beau coucher de soleil qu’il m’ait été donné de voir. D’un romantisme absolu ! Le tout partagé avec une fantastique amie… ça pourrait être bien pire !

lundi 6 avril 2009

2 blondes à Bali / Dimanche 22 mars (SUITE)

Dimanche, à Amed, Resto Amed Café, 19H15

J’ai envie de faire le point sur notre séjour ce soir. Suivez-moi :

* Mecs : 0 pointé. Au mieux le chauffeur de notre voiture hier, subjugué par le charme évident d’Aurél, qui aurait pu être une « moviestar » d’après lui. A noter : un hug légèrement suggestif au moment de nous quitter. Beurk.
Et pour moi, le gigolo d’une vieille de l’hôtel qui a tenté une vague approche et m’a dévorée des yeux.
Econduits of course.

* Cuites : 0 pointé. A peine croyable je sais ! Une petite bière ou un verre de blanc pour Aurél lorsque c’est possible. Pour ma part, je ne juge que par les cocktails de fruits frais, un régal et 0 point Weight Watchers !

* Coups de soleil : Pas trop mal. Juste une brûlure au 2nd degré sur les épaules et le bout du nez.

* Spots : SOS, ma peau hait climat humide + crème solaire bien grasse + soleil, et pas que sur le visage ! Je suis couverte de plaques diverses et variées, éparpillées au gré des jours le long de mon corps, mais surtout, surtout, sur ma « face » (merci de le prononcer à l’anglaise, ça fait plus glamour). Je prie pour que tout ça cesse une fois un pied hors de l’avion à Roissy (Info : ce fut le cas, je vous rassure, je me permets de le préciser au cas où l’un d’entre vous souhaiterait me draguer… Moi je dis ça, je dis rien).

* Révélations : des tonnes, plus croustillantes les unes que les autres :
** Nous avons pris Aurél et moi un bain nues dans une eau brûlante parsemée de pétales de fleurs rouges et délicieusement parfumées. Messieurs, je vous laisse méditer sur cet instant d’intimité…
** Nous nous séparons les rôles comme un vrai petit couple : Aurél gère les clés, les jours de la semaine (j’ai tellement déconnecté que je suis larguée), ainsi que du portefeuille de la caisse commune. Pour ma part, je m’occupe des conversions Rupiah/Euro/Dollar et de l’Anglais.
** Tout le monde pense que nous sommes soit sœurs (comment cette idée peut-elle ne serait-ce que leur effleurer l’esprit ???) soit lesbiennes (idem), et penchent même souvent pour cette 2nde option. Soit, au point où j'en suis, c'est comme ça que ça va se finir.
** Aurély trouve que la ligne d’horizon est particulièrement droite à Amed (je vous avais bien dit qu’elle était blonde dans l’âme elle aussi !).

Bref, voici un aperçu rapide de notre programme pour demain : lever 7H30. Snorkling et plage au petit matin puis ptit déj toujours face à la mer (ça, ça, les amis, ça n'a pas de prix). Départ à 10H pour Jimbaran pour y dénicher un hôtel…
On the road again !



dimanche 5 avril 2009

2 blondes à Bali / Dimanche 22 mars

Dimanche, à Amed, Resto Amed Café, 19H15

Petit dîner en amoureuses au bord de la mer… Amed reste beaucoup moins hospitalier que tout ce que nous avons pu voir jusqu’à présent : les balinais sont globalement plus en retrait avec nous et la ville en elle-même est plus que morte.
Dieu merci, nous avons pu faire un peu de snorkling et admirer des fonds marins absolument splendides, puis se faire masser face à la mer pendant 1 heure pour… 4€ chacune. Un pur bonheur, tant pour nos muscles meurtris que pour nos cerveaux en mode repos.
Et oui, parce que ce matin, debout 6H45 pour crapahuter dans la montagne et gravir les 1700 marches qui mènent au Mont Lempuyang. Quelques frayeurs à noter au passage : un serpent mort (j’ai dû mentir à Aurélie jusqu’à ce qu’on soit en lieu sûr !!!), quelques gros lézards et les monkeys qui nous attendaient en haut, mais qui ont finalement eu plus peur que nous en voyant nos tronches bien transpirantes et bien rouges, ainsi que nos looks peu sexy, c’est le moins que l’on puisse dire !!!
A noter que cette journée riche en émotions rattrape la mauvaise image que nous avions eue hier en arrivant d’Ubud : le contraste reste fort et nous avions eu toutes les 2 un véritable coup de cœur pour cette destination (au point d’avoir sérieusement envie d’y retourner avant la fin du séjour alors qu’il nous reste encore tant de choses à explorer).

vendredi 3 avril 2009

2 blondes à Bali / Vendredi 20 mars

Vendredi, à Ubud, Resto Bebek Bengil (Dirty Duck), 22H08

Moment hautement culturel de notre séjour : la visite du musée d’Ubud, qui regroupe un certain nombre de peintures et de sculptures du XIXe siècle.
Puis dans le centre toujours, nous nous sommes attaquées à l’achat de souvenirs. Un sport national si on considère la dépense d’énergie liée… à la négo et au marchandage !
Et le pire, c’est qu’on a tellement aimé ça qu’on a envie de tout marchander maintenant ! C’est vraiment fun toute cette mise en scène, et ça reste toujours courtois et sympathique, même dans le spectaculaire marché d’Ubud, un espèce de souk géant sur 2 étages.

Et enfin, summum de la journée, nous avons profité d’un soin au Zen Spa : 1H45 de pur bonheur : massage typique Balinais, gommage à la poudre de riz et de bois de sental, enveloppement de yaourt (oui oui) avant de plonger dans un bain bouillant à la surface recouverte de pétales de fleurs, le tout ouvert sur un jardinet extérieur…
Aucun doute, si le paradis existe, il ressemble à ça.

Allez, on rentre, et demain, on file à Amed et on visite l’est de l’île. Chaud devant, nous voilà !

jeudi 2 avril 2009

2 blondes à Bali / Jeudi 19 mars

Jeudi, à Ubud, Resto Bebek Bengil (Dirty Duck), 21H45

Il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous avons vu aujourd’hui. En tout cas, nos yeux s’en souviennent, et nos cuisses aussi ! :

* Route des rizières : 3H30 de marche ce matin à travers les rizières en étages d’Ubud. Absolument transcendant.










* Pause au Lotus Café pour se requinquer avant de repartir de plus belle.















* Route des crêtes : 2H de marche, avec une invitée de choix : la pluie ! Nous étions trempées mais avons pu une fois de plus apprécier l’hospitalité des Balinais.
Et ce soir, parce que nous le valons bien, nous nous sommes offert un délicieux crispy duck et un dessert bien riche, le tout dans un cadre merveilleux. Magique.
En option : le petit geko qui marche au-dessus de nos têtes (la hantise d’Aurély) et la tentative de drague du barman du resto (on se calme, j’ai dit tentative).

mercredi 1 avril 2009

2 blondes à Bali / Mercredi 18 mars

Mercredi, à Ubud, Resto Pundi-Pundi, 21H43

J’ai découvert une nouvelle facette d’Aurélie aujourd’hui : son affection (totalement incompréhensible en ce qui me concerne!) pour les monkeys ! Qui étaient très (trop!) nombreux à la Monkey Forest d’Ubud et surtout très (trop!) agressifs.

La journée a été riche en agréables rebondissements. D’abord, il faut savoir que c’était Noël aujourd’hui pour les Balinais : ils se ruaient tous au temple en famille pour y déposer leurs offrandes longuement préparées. Du coup, un festival d’odeurs d’encens et de couleurs flamboyants de notre point de vue. Nous avons même eu la chance d’y assister grâce à Putu, un Balinais duper sympa. J’en profite pour souligner leur extrême gentillesse et leur bonne humeur qui font vraiment du bien. Le plein de sourires, ça nous change des Frenchies, ça c’est sûr !

Bref, malgré ce jour de fête, nous avons facilement trouvé (et négocié) un taxi pour Ubud. Problème : notre hôtel sélectionné était complet ! Toujours autant prêts à aider, ils ont passé quelques coups de fil et nous ont conduit dans un autre établissement… au-delà de nos espérances et pour un budget (négocié !) dérisoire. Le rêve, il n’y a pas d’autre mot.




PS : avait oublié de signaler que les monkeys, dans leur humble générosité, ont laissé à Aurél un souvenir impérissable, tant par l’odeur que par la texture : a monkey merde !!!

2 blondes à Bali / Mardi 17 mars encore et toujours

Mardi, à Sanur, dans le même bar, 22H45

Dialogue de blondes :

Bridget (donc moi) : Il est musclé quand même !
Aurély : Ah oui, là, il va bien falloir que tu écrives 3 pages par jour…
Bridget : Euh, je parlais du mec, pas de mon journal !

A noter : la chaleur et l’humidité ramollissent les cerveaux des blondes, et je sais, ça peut faire peur…

2 blondes à Bali / Mardi 17 mars toujours

Mardi, à Sanur, dans le même bar, 22H35

Pensée du jour : la prochaine fois, on s’installera directement au bar nous aussi, un bien meilleur spot pour draguer ! Comment on a pu ne pas y penser plus tôt ???

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!