dimanche 13 février 2011

« La vie est trop courte pour perdre du temps ! »

« Écris lui... Fais ce que tu as envie ! La vie est trop courte pour perdre du temps !». Du haut de ses 24 ans, Juliette m’a convaincue : il fallait que j’écoute mon cœur et que je me lance. J’ai fait court, en tentant le tout pour le tout. Sans forcément y croire, mais je me disais qu’il ne fallait rien regretter.
Mes efforts ont pourtant été rapidement récompensés puisque X a répondu dans la foulée, en me tendant ce que j’imaginais être quelques perches plus ou moins évidentes. Etait-ce la réalité ou le reflet de ce que j’avais envie d’y lire ? Là est la question.
Pas démontée Bridget, puisque j’étais bien lancée, je suis allée au bout de moi-même et lui ai proposé… d’aller voir un film. J’ai beaucoup hésité avant de l’envoyer ce message. C’est toujours plus dur quand on sait qu’on a beaucoup à perdre. Et en même temps… je devais savoir, tenter le coup pour ne pas rester sur cette impression d’échanges volés qui finalement, bien que très agréables, restaient trop flous. Et puis merde, comme si c’était facile de perdre du jour au lendemain son plus gros défaut : cette maudite impatience qui me caractérise.
Je clos donc mon dernier envoi par : « Ma question bonus : si tu ne l'as pas vu non plus, on pourrait peut-être y aller ensemble ? ».
Je tremble. J’envoie. Je doute. Je regrette. Je prie. Je relis. Je guette.
En fin de journée, une réponse. Je brûle d’impatience de savoir et en même temps je flippe. Bien sûr, ce serait mentir que de ne pas l’admettre. Ce fut court : il a du mal à répondre à brûle-pourpoint, a besoin d’un peu de temps. J’aurai donc une réponse le lendemain.
Inutile de vous dire que j’ai regardé mon iPhone à peu près toutes les 4 minutes. Dieu merci, j’avais du boulot ! Autrement, c’eût été invivable. Une journée en enfer. Quand on n’aime clairement pas attendre, je vous laisse imaginer la torture…
Ce n’est qu’au moment de quitter le bureau que j’ai pu lire sa réponse. Trop hâtivement semble-t-il. Négative comme je peux l’être dans ces cas-là, je n’y ai vu que le « non » qui s’imposait à moi. Je suis rentrée déprimée, les larmes aux yeux, et ai tenté le suicide au Martini + Ferrero Rochers + Dirty Dancing. Bien sûr, ça ne marche pas.
Ce qui fonctionne toujours en revanche, ce sont les amis. Ceux qui trouvent instantanément les mots justes pour vous ouvrir les yeux, vous confronter à la réalité, vous remonter le moral.
Vous aimeriez bien savoir ce qui est écrit ? Je ne peux pas vous le dire. Disons simplement que ce n’est pas « non » mais plutôt « non, mais… ».
Et puis pour une fois, j’ai envie de le garder pour moi. Parce que c’est trop beau. Parce que ça fait du bien.
Une chose est sûre : je ne regrette rien. Ce jour-là, il s’est vraiment passé quelque chose. Une rencontre pas comme les autres. Magique.

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!