vendredi 4 février 2011

Le ventre d’abord. Le cœur ensuite.


Ne supportant plus la douleur que j’endure depuis des semaines, je me décide (enfin) à consulter mon généraliste hier soir. Rappel : j’ai mal au ventre depuis 1 mois, et je vous fais grâce des détails parce que je vous aime bien.
Or, une fois entrée dans son cabinet (miteux au passage), le docteur me pose une question déroutante :
« Vous avez un petit ami ? »

Le temps s’arrête quelques secondes… Juste assez pour que mon cerveau bouillonne :
- Euh, Maman, sors de ce corps !!!
- L’abstinence provoquerait-elle des spasmes intestinaux ?
- Coquin, tu as l’âge de mon père… Et le bide de Depardieu… Alors pas touche !
- Aurais-je une maladie sexuellement transmissible ? (Supposition immédiatement éliminée, à moins que mon sex-toy ait été voir ailleurs. Mais non, il est fidèle, lui.)
- Serais-je enceinte ? (Hum, après tout, il serait temps que quelqu’un prenne la relève : depuis Marie il y a … 2010 ans, l’Immaculée Conception a eu peu de succès.)
- Et si je lui faisais avaler son stéthoscope ?

Je balbutie un stupide : « Non. » Et j’enchaîne, sérieusement inquiète : « Pourquoi ? Ça pourrait jouer ? »
« Oh non », me répond-il, « C’est juste que vous avez déjà eu des problèmes à ce niveau-là. Mais bon, une jolie jeune fille comme vous, y a pas de raison. Ça ne va pas durer. »
Mouais. Pas le sujet du jour cher docteur, soigne-moi je t’en prie. Le ventre d’abord. Le cœur ensuite.

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!