mardi 26 avril 2011

Mardi 22 mars 2011 – 21H


Nous avons fait deux belles rencontres aujourd’hui : d’abord la dame qui vendait les billets d’entrée à Wai-O-Tapu qui nous a reconnues depuis notre passage éclair hier. Elle nous a du coup fait bénéficier du « Discount » parce qu’elle était contente qu’on se soit donné la peine de revenir malgré la pluie torrentielle qui s’abat ce matin. Trop gentille ! (Comme tout le monde ici très honnêtement.)
Et Cole, photographe australien (roux et hyper chargé avec son sac de 20kg) avec qui nous avons parlé pendant notre balade à Waimangu. Si je ne fais pas plus de commentaires, c’est qu’il était très gentil mais pas vraiment le grand surfeur sexy tel que l’on pourrait l’imaginer. Dommage ! En même temps, avec ma tête de mouton, ma voix qui part en sucette et mes tenues pas vraiment sexy (le moins que l’on puisse dire !) il n’est pas question de choper pendant ces vacances.

Mais pour que vous compreniez bien comment on a pu en arriver là, rembobinons.
Parce que nous avons tout de même passé notre première nuit dans le van ! Outre le fait que nous avons un peu cherché avant de comprendre comment s’enfermer depuis l’intérieur (deux blondes… what can I say ?), le confort est top ! Rien à dire. Pas froid. Bien assez de place pour nous deux. Silencieux. Trop cool. Ça, c’est fait.
Ce qui nous a juste gâché notre bonheur, c’est cette pluie incessante. Saoulant, d’autant plus qu’elle était toujours là à notre réveil. Et pas le petit pipi de chat, hein, oh non, la bonne grosse pluie des famille, du genre de celles qui durent… toute la journée !

Nous nous sommes vengées sur les infrastructures du camping pour se faire un ptit-déj avant de retourner à Wai-O-Tapu pour enfin faire cette balade. On ne lâche rien.
Et ça valait le coup. Nous avons vu des phénomènes géothermiques incroyables, avec cette terre qui fume de partout. L’eau est à 150°c en moyenne, et on sent la terre en ébullition sous nos pieds, c’est assez troublant. Cela donne d’ailleurs des paysages improbables que nous ne verrons jamais ailleurs, avec des couleurs tout droit sorties de palettes d’artistes. Et encore, nous n’avons pas la chance d’admirer ces paysages sous le soleil.

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Cherchez Bridget

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Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!