Je sais, ça ne me ressemble pas de prendre ma plume/clavier à 4H30 du matin. Mais j’agis sous l’effet de la colère, de la honte et de la résignation. C’est donc l’heure du post défouloir.
(Je suis par ailleurs bien désolée pour cette pause inopinée dans mes tribulations néo-zélandaises, qui reprendront après cet entracte, cela va de soi.)
Eh oui, ce soir j’ai revu X. J’espère que vous vous en souvenez parce que je me sens pas trop de faire un résumé là maintenant… Et puis en plus je ne vous avais pas tout dit pour des questions de « confidentialité ». Bref, ce que je peux vous confier c’est que ce soir c’était supposé être mon soir.
J’avais investi dans une robe et m’étais mis sur mon trente et un (esthéticienne compris) pour lui donner un avant-goût de ce qu’il pourrait avoir s’il s’en donnait la peine.
4H d’attente interminable avant qu’il n’arrive. J’avais une boule dans le ventre (pourquoi je suis comme ça merde alors ?).
Et finalement, le voilà, toujours aussi séduisant. Et seul ! J’attends un peu avant de me jeter à l’eau et nous nous isolons pour nous raconter nos vacances respectives. Je lui demande si elles ont été propices à la réflexion…
Je me doutais, bien sûr, que quelqu’un souffrirait dans cette histoire, et une fois de plus c’est bibi qui trinque. Elle en a marre bibi de se faire balader vous savez.
Non, il ne quittera jamais sa copine (et le confort qu’elle représente). Risque zéro. Il n’est pas si mécontent dans sa vie amoureuse et veut donner une chance à son couple (comment peut-on changer de discours à ce point en quelques semaines ? Enfin, ça ne me regarde pas. Ou plus.).
Il me dit que je l’attire vraiment. Maigre consolation !
Je regrette tellement qu’il m’ait donné de l’espoir. Je tombe forcément de plus haut, et oui, ne nous voilons pas la face, ce n’est qu’un échec de plus dans ma vie sentimentale.
Il n’a pas arrêté de me regarder après notre conversation, de faire copain-copain. Euh, ben non mon gars, ça ne marche pas comme ça tu sais. Ce serait trop facile. J’ai fait semblant que tout allait bien jusqu’à mon départ alors que je voulais hurler. Pleurer. Gémir.
« Je suis difficile ? Y a quand même des mecs bien qui sont célibataires ! Je n’ai pas d’autres targets ? Il aurait bien des copains à me présenter ! C’est un problème de timing, ça aurait changé les choses si j’étais venu lui parler il y a 2 ans à un pique-nique anniversaire.» Dire que j’ai dû entendre ça ce soir dans sa bouche. J’avais envie de le gifler. Ou de sauter du troisième. Au choix. J’ai ignoré les maladresses et ai proposé de rejoindre les autres sur un ton sans équivoque.
Mon sentiment ce soir ? Un ras-le-bol complet. Le sentiment que je ne vais JAMAIS y arriver. Que je finirai vieille fille. J’ai l’impression d’avoir accumulé en moi une telle dose d’amour que je voudrais partager, donner sans retenue, et qui est contenue à l’intérieur de moi parce que personne n’en veut. Je me sens tellement résignée. Coincée dans une spirale de fatalité qui me conduit à chialer dans ma voiture en rentrant. À fuir le moment où je vais aller me coucher parce que je sais que je vais cogiter. Pour en venir à cette conclusion qui me hante : le problème, c’est moi.
(Je suis par ailleurs bien désolée pour cette pause inopinée dans mes tribulations néo-zélandaises, qui reprendront après cet entracte, cela va de soi.)
Eh oui, ce soir j’ai revu X. J’espère que vous vous en souvenez parce que je me sens pas trop de faire un résumé là maintenant… Et puis en plus je ne vous avais pas tout dit pour des questions de « confidentialité ». Bref, ce que je peux vous confier c’est que ce soir c’était supposé être mon soir.
J’avais investi dans une robe et m’étais mis sur mon trente et un (esthéticienne compris) pour lui donner un avant-goût de ce qu’il pourrait avoir s’il s’en donnait la peine.
4H d’attente interminable avant qu’il n’arrive. J’avais une boule dans le ventre (pourquoi je suis comme ça merde alors ?).
Et finalement, le voilà, toujours aussi séduisant. Et seul ! J’attends un peu avant de me jeter à l’eau et nous nous isolons pour nous raconter nos vacances respectives. Je lui demande si elles ont été propices à la réflexion…
Je me doutais, bien sûr, que quelqu’un souffrirait dans cette histoire, et une fois de plus c’est bibi qui trinque. Elle en a marre bibi de se faire balader vous savez.
Non, il ne quittera jamais sa copine (et le confort qu’elle représente). Risque zéro. Il n’est pas si mécontent dans sa vie amoureuse et veut donner une chance à son couple (comment peut-on changer de discours à ce point en quelques semaines ? Enfin, ça ne me regarde pas. Ou plus.).
Il me dit que je l’attire vraiment. Maigre consolation !
Je regrette tellement qu’il m’ait donné de l’espoir. Je tombe forcément de plus haut, et oui, ne nous voilons pas la face, ce n’est qu’un échec de plus dans ma vie sentimentale.
Il n’a pas arrêté de me regarder après notre conversation, de faire copain-copain. Euh, ben non mon gars, ça ne marche pas comme ça tu sais. Ce serait trop facile. J’ai fait semblant que tout allait bien jusqu’à mon départ alors que je voulais hurler. Pleurer. Gémir.
« Je suis difficile ? Y a quand même des mecs bien qui sont célibataires ! Je n’ai pas d’autres targets ? Il aurait bien des copains à me présenter ! C’est un problème de timing, ça aurait changé les choses si j’étais venu lui parler il y a 2 ans à un pique-nique anniversaire.» Dire que j’ai dû entendre ça ce soir dans sa bouche. J’avais envie de le gifler. Ou de sauter du troisième. Au choix. J’ai ignoré les maladresses et ai proposé de rejoindre les autres sur un ton sans équivoque.
Mon sentiment ce soir ? Un ras-le-bol complet. Le sentiment que je ne vais JAMAIS y arriver. Que je finirai vieille fille. J’ai l’impression d’avoir accumulé en moi une telle dose d’amour que je voudrais partager, donner sans retenue, et qui est contenue à l’intérieur de moi parce que personne n’en veut. Je me sens tellement résignée. Coincée dans une spirale de fatalité qui me conduit à chialer dans ma voiture en rentrant. À fuir le moment où je vais aller me coucher parce que je sais que je vais cogiter. Pour en venir à cette conclusion qui me hante : le problème, c’est moi.
2 commentaires:
Hauts les coeurs Bridget!
On a l'impression que seuls les mecs maques s'interessent au jolie jeune fille celibataire pleine de vie.... n'y-a-t-il pas un jeune homme celibataire, charmant et drole mais timide quelque part? On ne s'en doute pas... mais c'est par la qu'il apparaitra ton prince charmant! trop couards les hommes pour quitter un "confort de couple" je crois...
Hauts les coeurs! A ce retour de vacances+le soleil+les chocolats: ton moral se doit de rester au beau fixe!! Ravie de te savoir de retour!!
Merci Dorothée ! Ne t'inquiète pas, Bridget remonte déjà la pente, il le faut bien de toute façon. Il faut aller de l'avant et en effet, pour ça, rien de tel qu'un week-end entre amis et en famille, avec du bon vin et du chocolat à gogo !!! Je vous embrasse.
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