jeudi 27 décembre 2012

Le bilan


A y est, demain, à cette heure-ci, je serai dans les rues de Budapest, ébahie – je l’espère – par la beauté de cette capitale de l’Est.
Mais avant que je parte, il faut qu’on parle.
Je ne peux en effet pas vous quitter sans faire le bilan de cette année 2012.

2012, année de la loose ?!
En ce qui me concerne, 2012 aura été une année… mitigée, voire cahotique dirons-nous.
Il y aura eu quelques mauvaises périodes : des hospitalisations à répétition pour ma grand-mère, le divorce de mes parents (et ce n’est pas fini !), mon accident de voiture, de belles taules sentimentales et sexuelles.
Heureusement, je suis une meuf hyper positive alors je ne vais m’attacher qu’au meilleur du best du haut du panier :
- Les beaux voyages : la Thaïlande bien sûr, mais aussi Madrid et sans doute Budapest.
- Les jolies rencontres : mes collègues et stagiaires adorées, un certain Arnaud-Olivier, Michel (co-fondateur du site Voyons Nous) et, last but not least, mon Sanglier bien évidemment.
- Les amies et amis de toujours, ils se reconnaîtront.
- Les belles surprises : LA promotion de tata Bridget à marraine Bridget ! Ecrire pour le magazine de Voyons Nous.
- Et plein de petits moments de joie, de rire, de partage, d’émotion...


2013, année de la baise ?!
Bon, clairement, 2012 n’aura pas été un marathon du sexe, c’est le moins que l’on puisse dire. Bien que je me sois légèrement rattrapée en cette fin d’année…
La semaine dernière, j’ai une amie proche qui m’a dit un truc qui m’a beaucoup marquée : « L’année prochaine, quand on fêtera Noël, tu seras en couple et enceinte ». Ah ah, si c’est pour tester mon optimisme, j’ai bien peur d’échouer…  Déjà faudrait-il que d’ici là je trouve :
Un homme ( !)
Pas marié ( !!)
Susceptible de vouloir faire sa vie (ou au moins une partie) avec moi ( !!!)
Qui veuille bien me faire l’amour ( !!!!)
Qui accepte de me faire un bébé illico presto ( !!!!!)
Mouais, mouais, peu probable, voire clairement, totalement, carrément impossible. Mais impossible n’est pas Bridget ! Alors si je ne devais prendre qu’une résolution et une seule, ce pourrait être celle-ci… J’imagine déjà mon article de fin d’année 2013 : « un constat d’échec », « je suis grosse mais toujours pas enceinte », ou encore « en 2013, je me suis fait baiser » (dans le mauvais sens du terme).
Je ne le sens pas.
Je préfère choisir des résolutions à ma hauteur (en vrac) :
Continuer à écrire. Mieux. Plus. Mais en m’éclatant toujours autant.
Ne pas me cantonner à un cours de gym par semaine. Deux, ce serait mieux.
- Avoir une activité sexuelle – et épanouissante - régulière. Ce qui pourrait compenser les cours de gym. Éventuellement.
Faire de jolies rencontres et de beaux voyages.
Envisager – pour de vrai – un tour du monde.
Etre entourée. Etre aimée. Etre heureuse.

Budapest ?!
D’ici là, je vais me la péter  à Budapest, où, rien que pour toi lecteur, je promets d’être la plus moche. Défi relevé ? Oh que oui, et c’est gagné d’avance !
Commençons par un réveil matinal dès demain matin : 4H… Rien que de l’évoquer j’ai mal. Inutile de vous dire qu’il est hors de question de penser ne serait-ce qu’une seconde à une séance maquillage/brushing dans ces conditions.
Le taxi passe me chercher entre 4H45 et 5H15. Ouille.
Mon avion décolle à 7H15, vol pendant lequel mon seul et unique objectif sera d’écraser grave, avec masque sur les yeux et boule Quiès pour limiter la casse.
Arrivée sur place à 9H30 et hop, je retrouve ma cops Aurél, on pose nos valises à l’hôtel et on visite la ville.
Bref, poches sous les yeux garanties, et cheveux raplapla, comme à chaque fois que je prends de l’altitude.
Sur place : il va faire froid, très froid. Quand j’ai sorti mes affaires à glisser dans ma micro-valise hier soir, j’ai eu peur : je veux bien être moche, mais là, c’est de l’acharnement. J’ai donc dévalisé Décathlon à midi : privilégier le confort à la mode, c’est une chose, mais bon, y a des limites à tout dans la vie.
J’ai investi dans des chaussures – genre après-ski -  chaudes, fourrées, antidérapantes, susceptibles d’être utilisées s’il neige, imperméables, et – cerise sur le gâteau - pas trop vilaines. Qui pourront me permettre en tout cas de n’emporter qu’une seule et unique paire de pompes, et que je pourrai décemment porter autant avec une jupe qu’avec un jean. Et toc.
En terme de couvre-chef : j’avais un bon vieux bonnet Quechua rose layette, trop grand bien sûr, qui me donnait la vague impression d’avoir un préservatif usagé sur le sommet du crâne, et que j’avais prévu d’associer à des cache-oreilles en moumoute blanche.
Grâce à mon super shopping-pause-déj, aux oubliettes l’ensemble disgracieux ! J’ai déniché au rayon enfants (no comment) un ptit bonnet péruvien avec un nœud sur le côté et des pompons sur le dessus. Très, très seyant, et tout à fait adapté à mon âge (mental bien sûr).
Je suis donc parée pour l’aventure, il ne manque plus que mon passage par la case Katia l’esthéticienne avant le grand départ (ndlr : il y a un spa dans l’hôtel et des bains thermaux à Budapest).

Allez, salut !
Bon, je m’en vais regagner mes pénates et terminer une bonne fois pour toutes cette satanée valoche. Je vous fais plein de poutous, profitez bien de ces quelques jours avant la fin de l’année, et le 31, fêtez-ça dignement : entre potes, ici, ailleurs, en famille, avec un bon Disney, mettez-vous une bonne mine, chopez, have fun quoi. A l’année prochaine !

mercredi 19 décembre 2012

2 jours avant la fin du monde

Et si ce vendredi 21 décembre 2012 était véritablement la fin du monde ?…

Alors je voudrais…
Arpenter Paris et l’embrasser, en apprécier toute sa splendeur et toute sa magie. Voir scintiller la Tour Eiffel, une dernière fois.

Prendre mon petit filleul adoré dans mes bras, lui dire à quel point je l’aime. Jouer avec lui et savourer tout le bonheur que ça m’apporte d’être sa marraine.

Avoir le temps de prendre mon temps.

Faire l’amour.

Porter mes Louboutin.

Faire l’amour en portant mes Louboutin.

Déjeuner chez Cyril Lignac, avec Cyril lui-même.

Dire aux gens que j’aime que je les aime.
Et dire aux gens que je n’aime pas que je les aime quand même - histoire d’assurer ma place au Paradis, grande hypocrite que je suis !

Sourire. Rire. Pleurer - de joie bien sûr.

Ne boire que des grands crus de Bourgogne.

Faire une soirée chez moi, avec tous mes potes, y compris ceux qui sont à l’autre bout du monde, avec ma famille (enfin, pour ce point-là, je vais encore un peu réfléchir :-)) et mes collègues (simplement les meilleurs). Tous ensemble. Et cuisiner pour eux.

Danser. Et chanter. Faux.

M’endormir contre mon Sanglier (cf articles précédents pour ne pas vous méprendre sur le sens de cette phrase, qui peut en effet sembler bizarre hors contexte). Sentir Sa peau. M’abandonner dans Ses bras. Le couvrir de baisers et de caresses, Lui susurrer des mots doux et tendres.

Écrire un dernier article, le meilleur que j’aurai jamais écrit, et qui ne sera sans doute jamais lu.

Me laisser bercer par Ben Harper, Nina Simone, Harry Connick Jr, Emeli Sande, Gossip, Nirvana, Wax Tailor, Lenny Kravitz, Muse, David Guetta, Otis Redding, Adele et tant d’autres…

Regarder toutes mes photos.

Lire un bon bouquin, sentir les pages glisser sous mes doigts.

Me savoir aimée.

Ne rien regretter.

vendredi 14 décembre 2012

Que la paix soit avec vous – et surtout avec moi !!!


Non. Vous n’y échapperez pas. Et moi non plus.

Noël approche. A grands pas.

J’ai toujours adoré cette période de fin d’année, l’ambiance, le « cocooning style », les souvenirs d’enfance, les odeurs, les cadeaux, les clémentines et le sapin bien sûr.

Mais cette année j’en arrive presque à espérer que le 21 décembre sera bel et bien, et une bonne fois pour toutes, la fin du monde.
Puisque nous allons tous y passer, je décide de retomber une dernière fois en enfance et de rédiger ma lettre au Fucking Père Noël :


Cher Père Noël,

J’ai été très sage cette année…

Oups, ça commence mal. Est-ce que bitcher non-stop avec les copines, les collègues, et même avec ma propre sœur ça compte ? Jouer à la coquine avec un homme marié aussi ? Lui voler en moyenne 6 orgasmes par nuit également (hihi je sais c’est un truc de ouf J)? Ah, bon… Merde alors !

Je reprends, donc :

Cher Père Noël,

Je n’ai pas été très sage cette année, et j’espère bien que tu ne m’en tiendras pas rigueur, vieux pervers que tu es, j’ai des circonstances atténuantes moi Monsieur.

Je sais que c’est la crise pour tout le monde, toi compris. Preuve en est :
  1. Tu es obligé de te traîner tes rennes moribonds plutôt que de rouler en A1 essence.
  2. J’imagine que tu as prévu un plan de licenciement pour 2013. Après des années de bons et loyaux services sans prime ni augmentation de salaire, les lutins n’ont qu’à bien se tenir.
  3. T’as pas pu te payer de coiffeur (pour la tignasse) - esthéticienne (pour les sourcils) - barbier (pour le long truc emmêlé) depuis la nuit des temps.
Comme tu dois te serrer la ceinture, je ne vais pas faire ma princesse. On va faire simple : pour Noël, je voudrais la Paix (easy, hein ?!) :

La Paix familiale
Oh oui, je voudrais que mes parents arrêtent leur crise d’ado. Qu’ils nous laissent en dehors de leurs problèmes de couple que nous subissons ma sœur et moi depuis notre plus jeune âge. J’aimerais qu’ils règlent leur divorce entre eux, et ne pas avoir à en entendre parler.
Je souhaiterais du fond du cœur arrêter de voir ma Mère hystérique et mon Père se poser en grande victime du siècle.
Père Noël, fais en sorte qu’ils me lâchent la grappe, qu’ils m’oublient, qu’ils grandissent.

La Paix professionnelle
Est-ce que mes clients peuvent faire la trêve de Noël ?
Mettre à profit cette fin d’année pour réaliser que non, directrice de clientèle en agence de packaging n’est pas synonyme de chien. Merci.
Réaliser qu’ « urgence » est un mot qui ne veut plus rien dire quand on l’utilise à tort et à travers à chaque nouvelle demande, et que loin de nous faire aller plus vite, il vous fait perdre en crédibilité clients adorés.
Relativiser l’importance de leur métier : loin de sauver des vies, ils pressent le citron de tous leurs fournisseurs pour offrir au consommateur final... de la merde, et bien évidemment en se faisant de la tune sur le dos de tous, tout au long de la chaîne. Vive l’esprit de Noël !

La Paix intestinale
Ah ben oui, forcément avec tout ça c’est un peu Fukushima dans mes intestins, mon foie, mon estomac, et même mon côlon.

La Paix dans le monde
Hey Père Noël, tu croyais pas que ce serait si simple ? J

Bon ben voilà, ça c’est fait. Sinon, je veux bien un Mac Book Air aussi.

Allez, salut vieille branche. Je te laisserai un ptit verre de gnôle près du sapin. Enfin... si on survit !
Bisous bisous.

Ta Bridget

jeudi 6 décembre 2012

Bridget et le Sanglier, la suite


L’histoire aurait pu s’arrêter là. Oui, elle aurait pu.

Le lendemain de notre rencontre, j’étais sur mon petit nuage, mais néanmoins suffisamment lucide pour glaner des informations sur la situation du Sanglier (ndlr : Sanglier à cause de ses origines ardennaises J).


Verdict : marié, je m’en doutais. Ça fait mal, mais ce n’est pas le pire. Le pire, ce sont les 2 enfants issus de cette union : pour le coup, je sens quelque chose se briser en moi.

Nous passons la journée à nous envoyer d’innombrables messages, pour avoir l’impression que ce n’était pas qu’un intermède, pour ne pas oublier la magie de cette nuit, pour prolonger le rêve.

Rapidement et naturellement, il est question de nous revoir… chez moi.

J’étais en toute logique extrêmement stressée par ces retrouvailles : le charme allait-il opérer à nouveau dans ce contexte ? Allais-je autant lui plaire que la première fois ? Allait-il autant me plaire que la première fois ? J’avais aussi accumulé un certain nombre de questions à poser, mais est-ce que j’avais vraiment envie de tout savoir ? Et si les réponses me bloquaient ?

Quand il passe la porte de mon appartement, mon cœur est prêt à exploser. Décidément, il fait les choses bien : parce qu’il hésitait entre une bouteille de blanc et une de rouge, il a apporté les deux + un bouquet de roses rouges absolument splendides  - je les ai tellement bichonnées que j’ai réussi à les conserver 2 semaines entières. Inutile de vous dire que je ne me souviens pas la dernière fois qu’un homme m’a offert des fleurs… Une chose est certaine, c’est que depuis le temps il doit être mort !

Je n’arrive toujours pas y croire mais il est bien là, assis à côté de moi dans mon putain de canapé Ikea. Il nous faut très peu de temps pour retrouver notre complicité, les gestes et les attentions qui me hantent depuis vendredi. Je profite de me sentir à l’aise pour me confier et surtout pour poser les questions qui pourraient fâcher.
Lui n’en posera pas beaucoup : il me lit, il sait.
Je n’en pose finalement pas beaucoup non plus : je n’apprends rien que je n’aie déjà deviné par moi-même.

Ce qui me touche le plus chez Lui, c’est cette capacité à gratter la surface pour découvrir la vraie Bridget. Aller au-delà du masque de la fille épanouie, gaie, enjouée et drôle pour discerner le côté obscur de la force : la souffrance, la fragilité, la vulnérabilité. Personne ne s’y est risqué depuis… une décennie ? Peut-être aussi que je n’étais pas prête à me dévoiler comme je le fais aujourd’hui. Ou peut-être pas prête à le faire avec un autre.

J’aime sa façon de me regarder, de me toucher, de me deviner. J’aime sa délicatesse, ses caresses, son odeur. J’aime ses mots. J’aime savoir qu’il pense à moi autant que je pense à lui. J’aime qu’il arrive à combler mon besoin incommensurable de tendresse.

Reste que son alliance est toujours là, entre nous. J’hésite à lui demander de la retirer pour avoir la sensation - certes puérile - que lorsqu’il est avec moi, il n’est pas avec elle. Finalement, je ne le lui demande pas, parce que cet anneau me permet de garder les pieds sur terre : quand je le vois, quand je lui prends la main, je n’oublie pas. Jamais. C’est sans doute mieux comme ça.

Ce qui ne nous empêche pas de passer une nouvelle nuit inoubliable dans les bras l’un de l’autre. Et malgré moi, de me réveiller avec la terrible impression d’être dans la merde, de ne pas être très fière de ce que je suis en train de faire, moi qui aie si souvent jugé mes amies dans le même cas, moi qui aie tellement souffert d’être trahie.

Nous nous quittons au matin, et le jeu des messages reprend. J’aimerais réussir à en parler, me confier à mes amies, mais j’ai peur. J’ai peur de leur jugement, et en même temps je sais ce qu’elles vont me dire, elles qui tiennent à moi : que je vais souffrir, qu’il ne faut pas que je m’attache, que je dois me construire une barrière mentale. Vous savez quoi ? Tout ça, je me le dis déjà moi-même, je n’ai pas besoin de l’entendre puisque j’en ai pleinement conscience.

J’en ai pleinement conscience, oui, mais j’ai envie d’en profiter malgré tout. J’en ai marre de mon cerveau, marre de me poser des milliards de questions, marre de subir ma solitude. Alors voilà ce que je vais faire : je vais me laisser porter, vivre l’instant présent et voir où tout cela me mène : « A trop vouloir éviter le danger, c’est le bonheur que l’on fuit ».

Depuis ce rendez-vous, nous nous voyons toutes les semaines. Chez moi. Ce soir sera – à n’en pas douter - notre quatrième fabuleuse nuit passée ensemble. Dans ses bras.

Oui. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Oui, elle aurait pu.

Mais je suis aujourd’hui tout simplement incapable d’y mettre fin.

lundi 3 décembre 2012

Bridget et le Sanglier


Il y a très précisément 17 jours, j’ai fait une rencontre qui a changé ma petite vie tranquille de blondinette désespérée. Une rencontre qui me fait me poser une foule de questions sur ce que je suis, sur ce que j’attends, sur mes rêves, mes envies et mes peurs.
Il y a très précisément 17 jours, j’ai rencontré un sanglier.
Je ne m’y attendais pas, loin de là. J’étais partie à cette soirée où je ne connaissais pratiquement personne en espérant passer un bon moment, tout simplement. Quand je suis entrée dans la pièce, mon regard s’est immédiatement posé sur Lui. « Pas mal » me dicte mon cerveau de blonde.

Le Champagne et la bonne humeur contagieuse aidant, je me surprends à me sentir extrêmement à l’aise avec tout le monde, Lui compris.
Sur le parcours qui nous sépare du restaurant, nous parlons beaucoup. D’écriture notamment. Je suis décidément sous le charme.
Au restaurant, il s’assied à ma droite et me découpe un cœur en antipasti. So romantic, je sais. Il me trouble, mais je n’en laisse rien paraître. Jusqu’à ce jeu puéril et ridicule du « kiss-kiss club », groupe auquel je suis (pour l’instant) la seule à ne pas appartenir. Pour y rentrer, je me dois d’embrasser l’une des personnes à table (mec ou fille). Ce sera Lui, bien sûr.

Je me sens super gênée par la tournure que prennent les évènements, et bizarrement beaucoup plus sereine lorsqu’il s’agit d’embrasser quelqu’un d’autre. Ah oui, un bisou suffit pour rentrer dans le kiss-kiss club, mais je n’aime pas la demi-mesure.

Au moment de quitter le restaurant, ses mains se posent sur mes épaules pour un petit massage inattendu…
Là. Précisément. C’est à ce moment-là que je sais que j’ai envie de plus.

Je le cherche du regard sur le chemin du retour, mais il semble avoir pris ses distances. J’aimerais comprendre pourquoi, mais je l’accepte et le respecte.

Nous ne sommes plus que 4 pour l’ « after », dans une chambre d’hôtel qui se transforme en salon de massage : je ne sais même plus comment ça s’est passé, mais je me retrouve assise entre ses jambes, et ses mains me caressent les épaules, le dos, et plus encore. Je me pose des milliards de questions et je me sens perdue. Littéralement décontenancée, désarçonnée, désemparée par sa tendresse et sa douceur. Il est vrai que je n’ai pas vraiment l’habitude…

Puis subitement, ses lèvres effleurent la naissance de mon cou…
Là. Précisément. C’est à ce moment-là que je sais que j’ai envie de Lui.

C’est tout naturellement que nous décidons de passer la nuit ensemble, si naturellement à vrai dire que j’ai l’impression de le connaître depuis toujours. Néanmoins, le stress commence à monter pour des raisons que seule Bridget & ses consœurs peuvent comprendre : je ne suis ni épilée, ni rasée, et mes sous-vêtements ne sont pas coordonnés. Plus précisément : mon string date des années 90, et suite à de multiples passages en machine, il n’est plus blanc mais gris. C’est la cata, je vais me rassurer en me disant qu’il s’en fout – mais pas moi ! Tant pis, il va falloir assumer… Note pour plus tard : il est vrai qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver, alors même pour aller au marché maintenant, je suis nickel. On ne m’y reprendra plus !

Je lui vole notre premier baiser devant les ascenseurs. Je n’en peux plus.
Et je réalise que je n’ai pas de préservatifs sur moi. Ben en fait, je n’ai jamais de préservatifs sur moi, c’est pas comme si j’en avais besoin d’habitude. Je lui demande s’il en a, mais non. Il me répond que ce n’est pas grave, que ce n’est pas l’objectif, que des câlins et des bisous lui suffisent… Hein ???!!! Mais ça existe des mecs comme ça ?

Alors que nous sommes allongés, j’entends dans sa bouche cette phrase que je n’oublierai jamais, et qui me fait chavirer, qui me chamboule et me ferait pleurer si je m’écoutais :

« Je veux juste de la tendresse, et j’ai l’impression que tu n’en as pas eu depuis longtemps… »
Là. Précisément. C’est à ce moment-là que je sais qu’Il va compter.

Nous passons une nuit mémorable, inoubliable, marquante. Il est effectivement tellement tendre, tellement respectueux et attentionné. Je geins, je vibre, je jouis sous ses caresses. Je ne pensais pas pouvoir me sentir aussi calme et détendue avec un homme que je ne connaissais pas quelques heures auparavant.

J’ai redécouvert le plaisir que c’est de s’endormir dans les bras d’un homme. Et de se réveiller dans ces mêmes bras, à ses côtés, sans avoir dormi et en me sentant pourtant si calme et si sereine. J’avais oublié à quel point c’était bon. J’avais oublié à quel point ça m’avait manqué.

Je profite pleinement de cette nuit : le temps s’est arrêté, et mon cerveau aussi. Je ne lui pose qu’une question :
Moi : « Tu as quel âge ? »
Lui : « 33 ans. Pourquoi, c’est important ? »
Moi : « Non, absolument pas. »
Lui : « Tu en as d’autres des questions comme ça ? »
Moi : « Oui, des tonnes, mais je ne vais pas les poser… »

Non, je ne les ai pas posées. Parce que les réponses me faisaient tellement peur que je m’en sentais incapable. Parce que je ne voulais pas gâcher ce moment. Notre moment. Parce que je ne voulais pas que mon cerveau prenne le pas sur mes émotions. Pas cette fois.

Et pourtant, dès le début de la soirée, je l’avais vue. Je ne l’avais pas oubliée, simplement reléguée dans un petit coin de mon inconscient, dans un coffre scellé dont j’étais la seule à avoir la clé.

Oui, elle était là. Son alliance.

dimanche 25 novembre 2012

Ma cuite à la mode madrilène

Entre tapas et vasos de vino tinto, il m’est venu une idée : et si, pendant notre week-end madrilène, je testais l’amitié d’Aurél ? Non pas que j’en doute beaucoup, mais peut-être ai-je besoin d’être rassurée…

Nous profitons de cette dernière nuit sur place pour nous lâcher un peu : quoi de tel que de se raconter ses histoires autour de tranches de « jamón ibérico » et de « pan con tomate » ? A priori rien. Et étant donné le peu d’activité sentimentale et/ou sexuelle de mon côté, nous dirons plutôt qu’elle raconte et que j’écoute en sirotant.

Au bout du 3ème verre, nous voilà déjà bien gaies, à échanger inlassablement sur notre sujet de prédilection : les mecs – what else ?
Je réalise à quel point je suis pompette au moment où je dois descendre un escalier pour me rendre aux latrines… Pas gagné d’avance, je vous le dis.
Et je réalise à quel point je suis VRAIMENT pompette quand, dans ces mêmes toilettes, un sourire béat illumine mon visage alors même que j’urine.
Ok, je suis bourrée, et puisque tel est le cas, autant accepter ce quatrième verre que les serveurs nous offrent si gentiment. Un peu plus ou un peu moins…

Réchauffées et bien entamées, nous voilà errant dans les rues de Madrid pour retourner à notre hôtel. Bizarrement, malgré mon état d’ébriété avancé, mon sens de l’orientation est intact. Et mon humour aussi : me voilà vociférant des choses coquines dans la rue. En français, Dieu merci. Aurél est littéralement pliée en deux de rire. Moi, rien ne m’arrête, j’enchaîne les révélations érotiques jusqu’à l’hôtel. Là, il nous faut remplir le formulaire demandant le petit-déj dans la chambre le lendemain, et toc, direction la salle de bain commune pour un démaquillage en règle – toujours, toujours se démaquiller chères amies, peu importe le taux d’alcool dans le sang.

Je fais ce que j’ai à faire, mais quand le brossage de dents est fini, je constate que… ça tourne, ça tourne grave :
Moi, dans un grand élan de lucidité : « Je ne me sens pas très bien Aurél… Je crois que je vais être malade… »
Elle, fermant la porte de l’intérieur : « Attends, je reste avec toi. »

Là. C’est à ce moment précis que j’ai su qu’Aurél était décidément mon amie pour la vie. Parce que pour affronter ce qui allait suivre – alors qu’elle-même n’était pas particulièrement fraîche – il fallait vraiment beaucoup m’aimer.

Je suis en effet restée quelques… heures… prostrée sur le carrelage, faisant  un câlin prolongé à cette bonne vieille cuvette. Ma première pensée : oh non, c’est une salle de bain partagée avec une autre chambre, ce qui veut dire que potentiellement cette cuvette contient des milliards de bactéries et germes indéterminés. Et je ne suis pas en état de brandir mon éponge, donc je ferai avec, bien que l’idée me donne envie de vomir. Ah ben oui, ça tombe bien.

Mon amie vénérée est restée jusqu’au bout, pas besoin de me tenir les cheveux car ils sont courts, c’est déjà ça.
Je finis par regagner la chambre avec son aide précieuse, et là, c’est le drame. Parce que quand y en a plus, y a en a encore (amis de la poésie bonsoir), et qu’à la cuvette a succédé… la corbeille à papiers. Je l’ai entourée comme une femme entourerait son amant, et je laissais à cette pauvre Aurél le soin de gérer le renouvellement des sacs poubelle, en me disant que j’avais une chance inouïe de l’avoir comme amie, et surtout qu’un jour ou l’autre, il faudrait que je me rachète.
Elle me suggère de m’allonger un peu, mais ça tourne encore tellement, ça tourne comme jamais. Je lui balance LA phrase de la soirée : « Je suis pas sereine Aurél, je suis pas sereine ». Vous constaterez que le langage peut être châtié en toutes circonstances, on aime la langue française ou pas.
Je finis par m’assoupir, les bras autour de la corbeille, et la petite lumière allumée parce que j’ai un peu peur. Et puis je repose cette pauvre poubelle qui n’avait rien demandé, j’obéis à cette pauvre Aurél qui n’avait rien demandé elle non plus : extinction des feux.

Je m’endors enfin, bercée et néanmoins gênée par le tambourinement de la pluie. Ce qui me vaut – en pleine nuit - une autre phrase mémorable : « C’est quoi ce bruit Aurél ?! », genre subitement paniquée.

Je vous laisse imaginer le réveil : j’ai beau être matinale, j’ai bien, bien mal. Et j’ai honte. Alors je me trouve des excuses bidon : la fatigue, le stress de ces derniers mois, les nerfs qui lâchent, le peu de nourriture ingurgitée la veille, la qualité médiocre du vin, des tapas pas fraîches, etc. Pour finalement entendre de la bouche de ma meilleure amie une remarque extrêmement pertinente compte tenu de la situation : « Je crois qu’il va falloir que tu assumes, tu t’es pris une bonne cuite. »

Bien sûr, elle a raison. Je me demande du coup ce qui a été le plus dur pour moi : survivre à cette épreuve ou assumer le lendemain… Malheureusement, je crois savoir ce qui a été le difficile pour Aurél et je profite de cet article pour lui présenter mes plus plates excuses.
Aujourd’hui, avec le recul, j’assume et, je peux le clamer haut et fort : en ce qui concerne notre amitié ma chère Aurél, je suis sereine !

jeudi 22 novembre 2012

Madrid – Dimanche 4 novembre 2012.


Instantanés…




 Etre réveillée par le tambourinement de l’eau.
Avoir si peu dormi et avoir par la même occasion gâché la nuit d’Aurél.
Essayer tant bien que mal de me remettre de la cuite de la veille et me demander sérieusement ce qui est le plus dur à gérer : vivre le moment ou devoir l’assumer ? (Ce qui fera l’objet d’un prochain article, promis, vous n’échapperez pas aux détails, non non.)
Survivre à une jolie balade dans le marché San Miguel : ses étalages de mets typiques, ses serveuses peu sympathiques, ses burgers si appétissants…
Déguster un dernier café con leche dans une librairie, un espace hors du temps et du chaos météorologique.
Affronter un trajet en taxi avec un chauffeur peu respectueux de ma somptueuse gueule de bois.
Se séparer à l’aéroport avec un brin de nostalgie et rêver déjà à notre prochain voyage…

vendredi 16 novembre 2012

Madrid – Samedi 3 novembre 2012.


Instantanés…
Etre suffisamment organisées pour avoir calé la visite des grands musées LE jour où il pleut.
Faire la queue 1 heure devant le mythique Prado et :
-Se prendre de réguliers coups de parapluie,
-Bénir les manteaux à capuche,
-Se rendre compte au bout de 45 minutes qu’il y avait une file plus rapide avec paiement en machine.
Apprécier le peu d’affluence et en profiter pour admirer d’autant plus longtemps les œuvres de Velázquez.
Se faire voler son capuccino par une touriste peu attentive.
Réaliser autour d’un capuccino tout neuf que Guernica est exposé au musée de la Reine Sofia et que… certes, ce n’est pas prévu… mais ce n’est pas loin…
Se dire qu’on s’en tape que ce ne soit pas prévu après tout !
Marcher. Marcher. Marcher. Parce que c’est beau de voir la ville s’éclairer.
Manger peu, mais boire beaucoup.
Rentrer à pied un peu « borracha » en hurlant des coquineries absolument scandaleuses, et voir Aurél littéralement pliée de rire.
Apprécier tous les moments passés ensemble, entre filles, entre amies, entre confidentes.

mardi 13 novembre 2012

Madrid – Vendredi 2 novembre 2012.


Instantanés…
Faire une pause salvatrice au Parque del Buen Retiro, et y apprécier les couleurs automnales.
Aller de bar en bar pour siroter des verres de Vino Tinto.
Réaliser que la ville se métamorphose le soir vs l’ambiance de la journée, surtout Chueca et Malasaña.
Découvrir au détour du marché San Antón un bar à tapas et y repasser pour craquer.
Commander en Espagnol. Et se faire comprendre.
S’extasier en dégustant d’excellentes « croquetas de bacalao ».
Se demander où sont cachés les beaux mecs dans cette ville ?! Pour finalement en conclure qu’on n’est pas mal loties chez nous, bien au contraire !
Rentrer à l’hôtel pour une sieste inopinée.
Essayer de vraies chaussures de pouffes – cloutées de préférence - chez Zara et en rire.
Commencer la journée par un « chocolate y churros », à la « chocolatería de San Gines », en terrasse !
Oublier tous ses problèmes. Et ça, ça n’a pas de prix.

dimanche 11 novembre 2012

Madrid - Jeudi 1er novembre 2012.

Instantanés…

Visiter Madrid sous un ciel limpide.
Se faire courser par le Chat Potté pour une photo volée.
Avaler moult tapas en terrasse, autour d’un bon verre de vino tinto.
Rentrer au hasard dans un bookshop et dénicher un petit trésor de boutique-café-bar-librairie.
Se faire offrir un digeo par des serveurs gays dans le quartier de Malasaña.
Se moquer ouvertement de 2 Frenchies/Bordelais hyper suffisants et finir par immortaliser l’instant par une photo.
Savourer un moment de calme et de plénitude dans la salle de prières de la cathédrale de l’Almudena.
Prendre un café Plaza Mayor. En terrasse. Au soleil. En petit pull et lunettes.
Se laisser séduire par le dédale de ruelles et en oublier l’itinéraire d’origine.
S’émerveiller devant le Palacio Real.
Profiter du moment.





samedi 27 octobre 2012

30 + 1 raisons d’avoir la grosse patate !

31 ans. Je les ai atteints hier. Mon humeur première n’était pas à la fête, je le confesse. Je n’avais pas particulièrement envie d’être au cœur de l’attraction.
Et pourtant… Cette journée n’a été qu’une occasion de plus de constater à quel point j’étais entourée. Pas simplement entourée, non. BIEN entourée. SINCÈREMENT entourée. Et ça change tout.

Voici en 30 & 1 points un hommage à celles & ceux qui ont fait de ce vendredi une journée si spéciale, inoubliable, extraordinaire :
  • Un texto chaud d’un mec rencontré sur OVS : « Un jour particulier pour une femme exceptionnelle, pleine de vie et de bonne humeur. [..] Passe une belle et agréable journée. »
  • Quatre cartes reçues dans ma boîte aux lettres, dont l’une en provenance du Canada.
  • Sur du joli papier spécial Halloween, un émouvant message qui m’a vraiment, vraiment touchée. Au plus profond de moi.
  • Un petit-déj en équipe, avec mes collègues adorés qui ne m’oublient jamais.
  • Grâce à eux, je vais pouvoir siroter du bon et beau thé Kusmi. Yummy.
  • Des joyeux anniversaires chantés.
  • Des joyeux anniversaires internationaux : le Canada, la Nouvelle-Zélande, Curacao, l’Espagne, le Wisconsin, New-York… et même Mâcon ! :-)
  • Personne ne m’a oubliée. Personne.
  • Un moment privilégié avec un petit bonhomme que j’aime plus que tout : mon petit filleul.
  • Son sourire quand il m’a vu arriver chez sa nounou.
  • La confiance de ses parents qui m’ont fait le plus beau cadeau qui soit.
  • Mon boss, qui m’a laissé prendre la voiture pour être à l’heure chez la nounou.
  • Un magnifique bouquet de roses de mes amies adorées, qui m’attendait sur mon bureau au retour du déjeuner…
  • …Accompagné d’un petit mot d’amour que je garde précieusement. Sur mon frigo et dans mon cœur.
  • Le champagne, le petit blanc, le saké et la grappa. Dans cet ordre.
  • Des personnes qui se sont manifestées alors que je pensais même pas qu’elles puissent connaître ma date de naissance : des amies d’enfance, d’anciens collègues…
  • Une soirée avec ma famille d’adoption, pleine d’amour, de rires et de bonne humeur.
  • D’attentions adorables et de surprises.
  • De gourmandise et de cadeaux-bijoux sublimes.
  • Sans parler des seins en ballons de baudruche et du turban-torchon. Une sacrée histoire.
  • Mes petits stagiaires qui étaient allés chercher un bouquet rouge dès le début de la journée. Merci Kikouyette, merci Kikouyou !
  • Des messages OVS de garçons que je ne connais pas. Mais qui ont succombé au charme de l’âge semble-t-il :-)
  • Un déjeuner entre collègues dans ma brasserie préférée.
  • De nombreux bisous (chastes, hein).
  • Une carte d’anniversaire de moi & moi en sous-vêtements… en cuir et strass, avec casquette assortie, talons de 15 cm, cheveux aux bas des reins et… menottes.
  • Un dessin et un message de mes petits cousins.
  • Mes clients, qui m’ont laissé tranquillement profiter de cette journée, sans harcèlement ni cri, sans agression ni urgence.
  • Ma boss et son cadeau en forme de pochette surprise de la Française des Jeux.
  • Vous tous, lectrices et lecteurs fidèles. Parce que ce blog est ma fierté. Je sais, je me répète. Mais je m’en fous.
  • Vous tous, qui avez pensé à moi hier.
  • Une surprise qui m’a fait pleurer : un anniversaire où Bridget ne verse pas sa petite larme n’est pas un anniversaire complètement réussi !

Pour tout ça, et plus encore, j’ai envie de vous dire un grand MERCI… 30 + 1 fois !!!

Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci. Merci.

jeudi 25 octobre 2012

« Le destin mêle les cartes et nous jouons. » (Arthur Schopenhauer)

Ah, fucking destin. J’aurais bien tendance à t’oublier, mais non, tu me rattrapes inéluctablement.

Vendredi. Alors que David Guetta résonne dans mes oreilles, je me dis que c’est cool d’avoir le temps, de ne pas courir pour choper mon TGV. Petit coup d’œil automatique vers l’horloge : tout va bien, il n’est que 17H37 et mon train démarre à 17H… 43 !!! 
Oh p***** de m**** f*** ch*** sa r*** !!! 
Je passe la seconde, je dois encore traverser toute la gare de Lyon avant de jumper dans le wagon… bien sûr le dernier de la rame, c’est tellement plus drôle.

J’y suis enfin. Ouf ! Direction Aix maintenant, un week-end entre filles : sœur + meilleure amie + papouilles aux termes Sextius + maudire la gente masculine en sirotant des petits ballons en terrasse = j’ai hâte !!!
Je crois que je mérite de m’octroyer une pause sieste, amplement méritée compte tenu des circonstances. Je m’installe confortablement dans mon fauteuil en me félicitant de m’être offert un billet en 1ère.

C’est précisément à ce moment-là que je le vois passer dans l’allée, à côté de moi. Qui ça ? Non, franchement vous allez rire. Allez, vous voulez vraiment le savoir ? Vraiment, vraiment ? J’aime bien cet effet teasing.
Qui ça ? Mon ex ! THE ex : T. ! Celui-là même qui m’a brisé le cœur il y a tellement longtemps déjà.

Je ne me pose même pas la question de savoir si je suis bien coiffée, si j’ai un reste de sandwich au thon entre les incisives, ou si je porte la montre qu’il m’a offerte (et pourtant, oh non, je la porte !!!). Ça alors, mais que se passe-t-il ??? Je ne suis plus moi-même. Je vais le rejoindre pour que nous fassions le trajet ensemble.
Juste pour le plaisir, sachez qu’un aller Paris-Aix en Provence TGV, c’est 3 heures (ah oui, quand même). Alors que je m’apprête à passer un super week-end meufs, il s’apprête à rejoindre la sienne, de meuf.

Comme si j’avais besoin de ça ! Pour faire court (ou pas !) :
- Ma famille est en train d’imploser.
- Je ne dors plus depuis un certain nombre de nuits.
- Je sors d’une pharyngite-trachéite qui m’a mise à plat.
- J’ai entamé un boulot monstrueux à torcher la semaine pro.
- J’ai une boule de stress permanente dans l’estomac.
- Mes cheveux frisent (la faute à cette putain d’humidité).
- Mes amies me manquent.
- J’ai le visage autant ravagé par l’acné qu’à 12 ans.
- Et ma vie sentimentale et sexuelle est – c’est quoi le terme exact ? – ah oui ! – inexistante.

Au programme : petit tour d’horizon de nos vies respectives et de celles de nos proches.
Ok, je relativise, c’est sympa de pouvoir se parler sans se hurler dessus et/ou pleurer.
Exit la sieste réparatrice, je me dis qu’en plus d’être l’homme que j’ai aimé pendant plus de 4 ans, il était aussi mon meilleur ami pendant toute cette période. Et l’eau a coulé sous les ponts. Sous nos deux ponts.
J’en ai envie – et désespérément besoin – alors je me livre : mes parents, les mecs passés et… à venir, on y va et on balance. Après tout, il me connaît (connaissait ?) bien, non ?
Il m’écoute, m’énerve, me donne des conseils drague, enfin, normal quoi.
Ben voilà, ça c’est fait. Ça me fait du bien. Il est nécessaire ici de préciser que je ne ressens rien. Rien de rien. Pour être honnête, je n’ai jamais rien éprouvé pour lui depuis la séparation, à aucune de nos rencontres.

La conclusion de tout cela ? Elle va vous plaire celle-là, je le sens : la conclusion de tout cela, c’est que tu le veuilles ou non, il y a des hommes qui font partie de ta vie. Ils sont là, ils s’invitent volontairement et régulièrement dans ton existence, ou laissent le destin se charger du boulot.

T. n’est pas le seul à vrai dire, il y en a un autre qui ressurgit de manière totalement inopinée : Mr Big. L’objet de mon prochain article, j’en ai bien peur ! Vous tiendrez jusque-là ?

PS : Ah décidément, j’adore le teasing aujourd’hui :-)

dimanche 21 octobre 2012

Mon ptit coin de bonheur

Je ne vous apprends rien, je ne parle plus que de ça : Voyons-Nous par ci, Voyons-Nous par là.
Bien que ce nouveau site de rencontres n’ait pas (encore !) changé ma vie sentimentale, il n’empêche que c’est mon petit coin de bonheur du moment.
Et pour cause : je ne vous avais rien dit jusque-là, mais les fondateurs du site ont décidé de me faire confiance (les dingues, z’ont pas peur !) pour rédiger une rubrique régulière dans leur magazine online http://www.voyonsnous.fr/magazine.
Le premier article est paru ce vendredi, événement relayé dans la Newsletter du site, et j’en suis très, très fière. 

Franchement, quoi de plus excitant qu’un nouveau challenge rédactionnel pour Bridget ? Quoi de plus excitant, franchement ? Ben en ce moment… Rien.

dimanche 7 octobre 2012

Toi & Moi

Nous ne sommes pas seuls. Et pourtant...
Pourtant, je n’entends que les battements de mon cœur, je ne sens que ton souffle dans ma nuque, je ne vois que toi.

Je suis seule. Et alors...
Alors, je rêve de sentir tes doigts sur ma peau, j’imagine tes lèvres caressant les miennes, je ne vois que toi.

Il n’y a rien ? Il y a moi...

Je te soutiens, je te guide, je t’apaise.
Je t’admire, je t’encourage, je t’écoute.
Je te provoque, je t’embrasse, je t’ensorcelle.
Je  te griffe, je te sens, je te veux.

Il n’y a rien ? Il y a toi...

Tu me comprends, tu me protèges, tu me rassures.
Tu me combles, tu me chéris, tu me portes.
Tu m’excites, tu m’étreins, tu me lèches.
Tu me désires, tu me mords, tu me prends.

Il n’y a rien ? Non, il n’y a rien. Rien que toi & moi. Rien que nous. Rien n’est impossible. 

dimanche 30 septembre 2012

Voyons-nous… SAMEDI ?

Épisode 4 : Rencontrons-nous

Le rendez-vous était pris : samedi, 14H, expo « Paris vu par Hollywood » à l’Hôtel de Ville de la plus belle capitale du monde. Rien que ça.
J’ai tenu à prendre mon temps, faire ce qu’il fallait pour être jolie – et y avait du boulot, croyez-moi ! Le plus dur étant encore et toujours de se convaincre qu’on envoie du pâté ! Petit « tip » à ce sujet : se regarder dans la glace juste avant de partir et s’auto-complimenter. Mon encouragement préféré : « Cocotte, t’es canon, y a pas à dire ». Ça marche à tous les coups, vous devriez essayer.
Je pars donc de chez moi, étonnamment sereine, mais non sans avoir relu au préalable la fiche de Mr O, histoire de recadrer le personnage et de pouvoir très facilement entamer une conversation.
Et puis le support du site www.voyonsnous.fr est vraiment là pour toi : j’espère d’ailleurs que tout est automatisé, sinon, je les imagine passer leurs soirées et leurs week-ends à nous envoyer des messages rassurants… En tout cas, ils font tout pour que tu ne te sentes pas abandonné(e) et on les remercie vivement de compatir.

Me voici sur place : il est à l’heure – bon signe. Je le reconnais tout de suite – bon signe aussi.
En effet, je déteste les mecs qui se survendent via des photos improbables, prises le soir par une nuit sans lune, ou à contre-jour en contractant les abdos, ou avec des lunettes et à 300m de distance.
Bref, je lui claque la bise, comme si je le connaissais depuis des lustres. Plus cool tu meurs. Et là, je tombe. Mais c’est quoi cette haleine de fennec ??? Ouh putain, l’expo va me sembler longue. Très longue en fait.
Bon, à part ça, soyons 100% honnête : je n’ai rien à lui reprocher à ce pauvre garçon. Il est cultivé, il a l’air d’avoir de l’éducation, il présente bien, il a une bonne situation et un chat. Tout va bien donc. Oui, mais voilà, y a pas le ptit truc en plus : l’étincelle, le coup de cœur, les papillons dans le ventre. Il n’est pas très bavard non plus, ce qui me fait me sentir un peu seule. Mais bon, c’est son premier rendez-vous, je conçois que tout le monde ne puisse pas se sentir hyper à l’aise, la situation reste malgré tout un peu délicate et effrayante quand on y pense.

Alors voilà, quoi faire ? Bon, déjà reculer quand il me parle, c’est un premier point stratégique. Après 2H de visite, je vous recommande vivement l’expo by the way, nous sortons et il me propose de boire un verre/manger quelque chose. Et là, c’est le drame. Au plus profond de moi, je le sais, j’ai pas envie. C’est triste, mais c’est la vie.
Je le laisse planté là, en lui jetant un malhonnête « Il faut que je rentre, je dois voir des amis. Quelle heure est-il ? 16H30 ?! Ah oui, vraiment, faut que j’y aille. Salut. ». Planté je vous dis.
Je suis à la fois confuse - le pauvre - et dégoûtée : je voulais me balader dans le quartier, mais il y habite et j’aurais trop peur de le croiser, alors je reprends le métro…

Il n’empêche que ce mec me correspondait dans l’absolu, que la sortie était sympa, et que je retenterai ma chance. Sans aucun doute. Vous le savez maintenant, je ne lâche jamais l’affaire. Jamais, ô grand jamais.
Sans compter que je continue à recevoir plein d’invitations, et que j’ai bien envie de lancer la mienne au passage.

Teasing ???!!!

Difficile tata Bridget ? OUI !
Blasée ? NON !
Mon ptit cœur qui bat pour quelqu’un d’autre ? PEUT-ÊTRE …

vendredi 28 septembre 2012

Voyons-nous… SANS PLUS ATTENDRE



Épisode 3 : Trouvons-nous

Inscrite, c’est bien. Active, c’est encore mieux !

Je n’attends pas pour lancer ma première sortie : une expo – Paris vu par Hollywood à l’Hôtel de Ville de Paris + un verre/café/goûter (au choix en fonction de l’état d’esprit du moment) dans le Marais.
Pas mal, hein ? J’espère, parce que j’ai passé du temps à me décider. Je n’avais pas envie d’une rencontre « statique », et je me disais que le thème de l’expo pouvait facilement déboucher sur des conversations diverses et variées. Mieux encore ? Je me suis dit qu’une expo pouvait éventuellement faire un premier tri sélectif. Calculatrice je suis.

Je rappelle le concept de www.voyonsnous.fr pour ceux qui ne me suivent pas depuis longtemps (pas mignons !) : cette invitation n’est envoyée qu’aux 10 candidats qui me ressemblent le plus, rapport à mon inscription sur le site. Ces hommes valident ou pas ma sortie, et s’ils l’acceptent (hum, grands fous), je reçois leur fiche.

Je n’ai pas eu à attendre longtemps avant de découvrir les 4 profils qui acceptaient de passer un samedi aprèm en ma compagnie (les veinards).

Alors, alors, ben oui, j’ai eu de tout :
- Le grand romantique, fan des magnifiques histoires d’amour à la Walt Disney. Film préféré ? La Belle et la Bête… Point particulier ? Il adore courir les karaokés. Mouais. 
Je passe mon tour, mais je dois lui reconnaître un point, un point qui me touche : il cherche l’amour avec un grand A, il le dit lui-même et ne s’en cache pas. Et ça, c’est beau.
- Le chaud patate : pour lui un rendez-vous original est un premier rendez-vous qui finit à l’hôtel. Week-end idéal ? Sexe toute la matinée et se balader à poil (!!!) – Je cite. 
Je passe mon tour, mais je dois lui reconnaître un point, un point qui me touche : il cherche du cul avec un grand Q, il le dit lui-même et ne s’en cache pas. Et ça, c’est beau. Un parent de l’Homme Paradis peut-être ? http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2012/08/on-ira-tous-au-paradis-ou-pas.html Affaire à creuser.
- Le névrosé. Une histoire de château de sable et de pommes de terre, de rue de Rivoli et du pont du Gard, de sourires et de rêves. Ma première impression ? Un fake. Ou un délire entre potes. 
Je passe mon tour, mais je dois lui reconnaître un point, un point qui me touche : il recherche un souvenir d’enfance, il le dit lui-même et ne s’en cache pas. Et ça, c’est beau.
- Le passe-partout : pas pour sa taille, non, non, mais parce qu’aucune de ses photos ne se ressemble. Et parce qu’il ne dévoile rien ou presque dans sa description. Je pencherais bien pour cette dernière candidature, c’est la moins risquée… Je me garde un droit de réflexion jusqu’à la dernière minute, on ne sait jamais.

Et je fais bien parce qu’entre temps, je reçois une invitation pour le moins étonnante : même expo, même jour, 1H30 de différence dans le timing mais sinon on aurait pu se croiser. Mr O. a pris soin de remplir les 4 petits textes, non sans humour, et sans faute d’orthographe. Mon rêve. Photos pas mal. Je me dis que c’est une jolie coïncidence.

Je tente alors le tout pour le tout : je ne valide aucun des profils que j’ai reçus pour ma propre sortie parce que… pas de coup de cœur. Et j’envoie ma fiche à ce fameux Mr O.

J’attends qu’il fasse son choix et sachez que le site vit bien puisque je continue à recevoir des sorties, je crois que j’en suis à une quinzaine maintenant… Comme quoi les célibataires préfèrent vraiment la réalité, grand bien leur fasse !

Ironie du sort, Mr O. m’a choisie ! Eh ben voilà, c’était tout simple finalement. Nous avons donc rendez-vous devant l’expo demain. Sans pression, avec juste l’envie de passer un bon moment. Ça se passe bien ? Tant mieux, on pourra aller boire un ptit café après. Ça se passe bof ? Retour à la case départ.

Teasing ???!!! Demain est un autre jour… ;-)

dimanche 23 septembre 2012

Voyons-nous… APRÈS TOUT

http:/www.voyonsnous.fr/

Épisode 2 : Dévoilons-nous

Chose promise, chose due, j’avance dans mon inscription sur le site de rencontres http://www.voyonsnous.fr/, et tu sauras tout, fidèle lecteur.

L’étape du jour : remplir le formulaire d’inscription sur le site, soit l’exercice le plus difficile qui puisse exister au monde, sans exagération aucune bien sûr.
Tu crois vraiment que c’est facile de te vendre en restant objective, faire en même temps le point sur l’homme idéal, le type de relation que tu recherches, qui tu es et quoi tu veux ? Mmmh… Non. Pas simple.

La première partie du questionnaire concerne Charmant : à quoi il pourrait ressembler, sur la base de critères physiques et pragmatiques (âge, statut, situation professionnelle, etc.) ?
Chaque « tic » dans une case n’est pas anodin puisque je risque d’exclure des mecs tops qui ne rentrent pas dans les critères de base mais qui pourraient pourtant me rendre heureuse…
Ah ah, choix cornélien donc. Fort heureusement, http://www.voyonsnous.fr/ y a pensé et pour chaque critère, le site me demande d’indiquer si le point renseigné est indispensable, un petit peu important, important, très important ou carrément indispensable. Voilà qui est intéressant.
Puisque je suppose que les critères peuvent évoluer – et oui, c’est le cas pour l’essentiel -, je décide par exemple de cibler des hommes entre 25 et 40 ans, sans enfants. Et sur ces 2 points je mets le curseur sur « indispensable ».

J’étouffe un rire quand j’arrive à la rubrique « ma consommation d’alcool » :
Jamais = Triste.
Occasionnelle = Menteuse.
En société = Pour faire bonne figure.
Régulière = Je me fais des canons seule dans mon canapé en regardant pour la 12ème fois toutes les saisons de Sex And The City, mais tu ne le sauras pas.
Sans grande surprise, je reste politiquement correcte : « en société », ça noie bien le poisson… dans l’alcool.

Le critère qui me fait hésiter ? « Ma silhouette » :
Mince = Je me voile carrément la face.
Sportive = Ah ah, 2 cours de Gym Suédoise par semaine n’ont pas encore fait apparaître de jolis muscles. Mais ils sont là, hein, ils sont juste un peu cachés, c’est pour ça !
Normale = Ben normale, quoi. Comme le dirait le hautement vénéré Petit Larousse : « Conforme à une moyenne considérée comme une norme ; qui n’a rien d’exceptionnel ; ordinaire, habituel ».
3 kilos en trop = Il y a de quoi s’accrocher et ce n’est pas désagréable.
Ronde = Voluptueuse.
Je choisis… la normalité.

Viennent ensuite la vision du couple : quel type d’engagement, quid de notre future vie sexuelle (Une vie quoi ? Ah oui, SEXUELLE. Pardon, ce mot ne fait plus partie de mon vocabulaire depuis fort longtemps, je ne me souviens pas.)

Mes activités et centres d’intérêt ? Easy baby.

Ma personnalité : s’il est délicat de se poser la question sur l’homme de mes rêves, crois-moi, faire le point sur soi n’est pas non plus si évident. Et pourtant, il est important de rester honnête, tant pour soi que pour l’autre : baser la rencontre sur un tissu de mensonges ou simplement tenter d’arranger la vérité ne rime à rien. Se connaître et assumer qui on est : voilà qui est essentiel pour la suite des évènements.

Il ne me reste plus que 2 étapes ! Jusque-là, j’ai fait vite, 15-20 minutes et c’était gentiment torché.
Je dois désormais approfondir 4 thèmes parmi la liste qui m’est proposée, ces textes faisant ensuite partie intégrante de mon profil. J’adhère à ce concept de ne pas m’imposer le traditionnel « décrivez-vous »… bla bla. Non, j’ai le choix, et je vais justement choisir de ne pas me décrire. Mes sujets ? :

Un rendez-vous original, c’est…
J’aime quand…
Mes vacances favorites…
Je rêve de…


Et hop, je me lance dans la rédaction. Là, tu te dis que Bridget, passant son temps à écrire, devrait kiffer cet exercice. Mouais, ben pas tant que ça. Peut-être parce que je sais que c’est sur ce point que je vais accorder le plus d’importance dans les profils que je vais recevoir… Il est donc important de me poser un peu. Mon objectif ? Respecter mon style : sincère ET drôle. Histoire de sortir un peu du lot.

Last but not least, les photos. Dieu merci, j’ai le droit de faire une pause dans mon inscription quand je le souhaite, ce qui va me permettre de trouver THE 3 photos. Bon, ça pour le coup, ça m’a bien pris 2 jours !  - Heureusement qu’ils n’en demandent que 3 max sinon j’y serais encore !!
Oui, 2 jours, le temps de retrouver des photos de moi récentes, tentantes, attrayantes, séduisantes. Pour ce faire, j’ai demandé aux copines de déterrer les photos des récents EVJF et mariages, et autres petites sauteries, j’ai fouillé dans mes photos de vacances, de famille, de soirées. La totale. Je voulais des photos qui me ressemblent, des photos naturelles, qui me mettent en valeur, mais surtout des photos où je ne triche pas. Je suis finalement assez contente de mon choix.

Bon. Ben voilà une bonne chose de faite, non ? Pour le moment, je trouve ça plus intéressant et plus sympa que les sites classiques.

Il ne me reste plus qu’à lancer une sortie et recevoir des propositions. Pas de catalogue de mecs, pas de soirées à passer devant mon écran à chatter avec des inconnus alors que je pourrais mater tranquillos L’Amour est dans le Pré affalée dans mon canap Ikea. Bref, peu d’efforts pour beaucoup de réconfort, je l’espère !!!

Teasing ? :-)
Depuis mon inscription, j’ai lancé une sortie, reçu 4 réponses. J’ai beaucoup ri. Et j’ai choisi.
Depuis mon inscription, j’ai reçu au moins 5 propositions de sorties. Et j’en ai accepté une.

jeudi 13 septembre 2012

Voyons-nous… EN SECRET


 Épisode 1 : Rencontrons-nous !

Fascinante.
Fascinante et troublante est la vie.
Elle ne cesse de m’étonner une fois encore : alors même que je renonce - pour la quarante-troisième fois – à chercher Charmant, je reçois un étonnant et tout aussi excitant email.
Michel vient en effet de lancer en juillet un nouveau site de rencontres et c’est dans ce contexte qu’il me contacte car il a cru comprendre que… comment dire… j’étais dans la cible. Il me propose de déjeuner pour approfondir le sujet.

Ma première réaction ? Oh merde, me vlà approchée par un Xième site de rencontres. Et en même temps, Michel a de la chance : je suis à la fois maladivement curieuse et terriblement méfiante. Alors j’ai consulté le communiqué de presse en pièce jointe de son mail, je suis allée voir le site  http://www.voyonsnous.fr/, le magazine online http://www.voyonsnous.fr/magazine et la page Facebook, et j’ai au passage stalké son nom sur Google.
Pour les néophytes qui ne partagent pas leur bureau avec une geekette, « stalker » = « un individu, à l'affût, qui en cible un autre, dans le but de simplement l'espionner, ou bien de l'importuner, le harceler ou le menacer » selon Wikipedia.
Dans mon cas, je n’avais qu’un seul et unique objectif : m’assurer du sérieux de la démarche de mon interlocuteur.

Verdict ? Rien de compromettant, tout est clean. J’en profite pour m’intéresser au concept de base, je brûle d’en savoir plus.
Le site s’appelle « Voyons nous » : http://www.voyonsnous.fr/, et il s’appuie sur ce concept de base : « priorité à la rencontre réelle ». Autrement dit, pourquoi perdre du temps à s’envoyer des mails et se tourner autour virtuellement alors qu’une simple rencontre, un échange verbal, un bon moment passé ensemble rendrait les choses tellement plus faciles ?
Comment vous dire ? Moi qui suis un peu/beaucoup hermétique aux sites de rencontres traditionnels, j’adhère totalement au concept et je dis oui, je veux déjeuner ! Et je veux en savoir plus.

Je potasse en attendant le grand jour du tête-à-tête, histoire de me la jouer un minimum pro.

D’abord, comment ça marche concrètement ?

Etape 1 : Tu te jettes à l’eau : tu décides de t’inscrire. Tu remplis un questionnaire confidentiel précis sur ta personnalité, tes passions et tes goûts, la relation que tu recherches et tu ajoutes de jolies (mais néanmoins réalistes) photos de toi, ainsi que des textes de présentation que tu auras pris soin de rédiger sans faute d’orthographe (ah pardon, ça c’est moi qui le dis).
Etape 2 : Tu lances une « date » : un lieu, un jour et une activité de ton choix.
Etape 3 : Via ton algorithme (truc de geek), Voyons Nous envoie ta proposition de rendez-vous et ton profil aux 10 célibataires qui te correspondent le plus (s’ils m’en trouvent 10, je les bénis).
C’est le seul et unique moment où ton profil est visible par d’autres membres inscrits.
Etape 4 : Tu reçois la sélection des profils qui ont accepté ton rendez-vous : leurs textes et leurs photos. Et tu peux maintenant choisir lequel de ces membres tu souhaites rencontrer (un seul hein, faut pas charrier non plus).

J’y vois personnellement plusieurs avantages :
- Pas de chat ni de mails !  Quand tu bosses et que tu entretiens un semblant de vie sociale en plus, ça aide. Tu gagnes un temps précieux.
- Confidentialité au top.
- Un magazine pour t’accompagner dans tes démarches : http://www.voyonsnous.fr/magazine : l’équipe Voyons Nous est là pour te soutenir : elle soulève des points capitaux, te titille sur les sujets sensibles… Bref, elle ne te laisse pas dans la merde : pas d’idée de sortie ? Tu hésites sur les photos à charger ? Tu as besoin d’un (ptit) coup de pied au cul pour oser lancer une sortie ? Et hop, l’équipe est là pour toi.
- Une page Facebook pour suivre les dernières infos et avoir un relais vers le mag.
- Un graphisme et des typographies ludiques, décomplexées.
- C’est gratuit ! Free ! Gratos ! Enfin… jusqu’au 2000ème inscrit. L’abonnement payant débutera ensuite avec une formule au rendez-vous et une formule d’abonnement. Alors dépêche-toi : http://www.voyonsnous.fr/ !

Pour faire simple, tu ne sens pas la grosse machine derrière tout ça, il y a de l’humain et ça, tata Bridget aime.

Une fois mes révisions faites, je gagne dignement, sur mes talons de 10 cm, le restaurant que j’ai choisi. On ne sait jamais, comme je ne m’y attends pas, ça pourrait me tomber dessus. (cf http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2012/09/ne-pas-chercher-pour-trouver.html). 
Michel vient d’arriver, je lui claque le bisou et le tutoie d’emblée. Non mais oh, on est bloggeuse tendance ou on ne l’est pas ;-)

Il commence par me demander des nouvelles suite à mon accident de voiture (cf http://ilfautsouffrirpouretreblonde.blogspot.fr/2012/08/jojo-la-depanne.html), ce qui me fait constater que je n’ai pas été la seule à réviser. Attitude très pro, et ça aussi, tata Bridget aime.

Devant un tartare de saumon (yummy) et un filet de bar – purée maison (double yummy), il me raconte tout : la démarche, le fonctionnement, les atouts de Voyons nous vs d’autres sites de rencontres, son parcours, etc. Je ponctue de questions, j’avais bien sûr préparé une liste.

Il y en a une qui me tient à cœur ! Est-ce que Michel et son équipe s’éclatent ? OUI, un grand OUI, et ça c’est cool.

Du coup, on en vient à parler de mon (vrai) boulot, de mon blog, de nos vies respectives, et je me dis que la vie est bien mal faite, que moi, Michel, il me conviendrait parfaitement à tous les niveaux. Avec un peu de chance, il a sa propre fiche ??? (Bon, ça bien sûr, je ne lui ai pas demandé.)

Le deal est le suivant : un petit coup de pub respectif, un bon sujet en ce qui me concerne, et qui sait ? Une éventuelle rencontre ?!

Oui, chère lectrice, cher lecteur, je te dois la vérité, la vraie, sur ce nouveau site. Je ne peux pas me contenter de dire tout le bien que je pense de Voyons Nous. Ça, non. Alors voilà ce que je te propose : je vais faire le test grandeur nature : vivre l’expérience Voyons Nous pour te la retranscrire comme si tu y étais. Pour le meilleur et pour le pire, et en toute objectivité bien sûr ! Enfin…d’un point de vue… de blonde ! 

Teasing rien que pour toi : l’Épisode 2 : « Dévoilons-nous » arrive bientôt…

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!