dimanche 8 mai 2011


Le retour à la réalité est moins dur qu’il n’y paraît parce que nous savons que nous venons de vivre l’un des plus beaux moments de notre voyage (et Dieu sait qu’ils sont nombreux pourtant).
Nous retournons à notre van, direction la station essence et le supermarché avant de prendre la route pour Hot Water Beach.
Plutôt que de s’arrêter dans un restaurant pour déjeuner, nous optons pour une pause pique-nique au bord du lac Okere. Ce n’était absolument pas prévu dans notre road trip du jour, mais nous avons toutes les deux craqué pour cette petite bande d’herbe au bord de la route. Bref, cela n’a fait que contribuer à la magie de la journée. Aurélie en profite pour faire un petit brin de vaisselle dans le lac alors que je me contrefous de savoir si nos couverts sont propres ou sales et que je propose carrément de les remettre en l’état dans le coffre. Tout ça pour en venir au point suivant : nous réalisons en effet avec Aurél que nous avons bien changé depuis notre rencontre sur les bancs de notre école de commerce. Je suis semble-t-il plus cool et moins psychorigide que vous le pensez tous (héhé je vous ai bien eus, vous ne l’attendiez pas celle-ci).
La Nouvelle-Zélande est en tout cas une terre propice à la prise de recul et à l’introspection, c’est certain. Et à la contemplation bien évidemment, puisque les paysages que nous traversons nous font encore voir une autre facette du pays : après une pause sur la plage de Waihi, nous voici arrivées en fin de journée à Hot Water Beach. Nous sommes venues pour profiter, comme tous les touristes, de la plage où l’on peut se baigner dans une eau naturellement chaude, après avoir donné quelques pelletées.
Voici notre programme du jeudi matin, mais d’ici là, déception absolue, il n’y a rien à Hot Water Beach ! Le seul restaurant, par ailleurs recommandé par notre guide, est fermé. Du coup, nous décidons de rejoindre le camping, où nous grignotons ce qu’il nous reste. En bref, un dîner essentiellement composé de tortillas, de dips, et… de vin ! Diététique. En même temps, on n’arrête pas de manger (et de boire) comme des porcasses depuis notre arrivée sur l’île, et ce soir ne fera clairement pas exception ! Peu importe, on se marre bien en observant cette bonne femme bourrée et son mari affalé, et un inconnu au bataillon, seul de surcroît, qui vient se faire sa petite popotte, sa petite vaisselle, et sa tisane. Blouson rouge, bonne quarantaine, mais pas mal.
Allez, hop, au lit, le programme reste chargé pour le lendemain et nous nous couchons en espérant que le ciel sera clément puisque nous souhaitons profiter des plages et des balades de la côte…

Aucun commentaire:

Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!