mardi 31 mai 2011



Après 2H30 de fascination absolue, nous reprenons la route en sens inverse pour retourner passer la nuit à Te Anau. Avec le soleil qui s’est clairement installé, notre perception des paysages est complètement modifiée, et nous nous arrêtons toutes les 2 minutes pour nous extasier et accessoirement pour qu’Aurél fasse « LA photo parfaite », et je dois dire avec le recul qu’elle a atteint son objectif à mon avis :
Cette photo a été prise au bord du lac Te Anau : nous avions repéré cet endroit depuis la route, et Aurél a eu la bonne idée de proposer de faire une pause apéro. Nous sommes une fois de plus seules au monde, et je constate avec plaisir que parfois les silences suffisent à exprimer les sentiments les plus profonds. Bien que nous soyons chacune dans nos pensées les plus secrètes, les plus mystérieuses et intimes, nous nous comprenons et partageons le silence comme nous partagerions un fou rire ou des larmes. C’est ça aussi les ami(e)s, pas besoin de se parler pour se comprendre.

Nous savions pertinemment que la journée serait éreintante, raison pour laquelle point de DOC ce soir, nous irons au camping « Mountain View » de Te Anau, qui jouit d’une excellente réputation. Et pour cause ! Il est très joliment aménagé, fleuri et les parties communes sont modernes et extrêmement propres. Bon choix donc.
Mis à part cette surprise de dernière minute : il va falloir faire un créneau avec le van pour se garer sur notre emplacement ! Sympa. Aurél se jette à l’eau… sans succès. Je me lance à mon tour, et finit par y arriver grâce à l’aide précieuse de notre sympathique voisin et d’Aurél, qui poussent la table et les chaises qui font obstacle. Dans ces conditions, hors de question de ressortir en van ce soir ! Nous ne le bougerons plus jusqu’au départ le lendemain matin. Ça tombe bien, le Mountain View est bien placé, et nous gagnons ce centre-ville à pied pour dîner à l’Olive Tree, recommandé par notre guide à juste titre. Il est 20h mais nous sommes les deux dernières clientes du jour, et les serveuses finissent par commencer le ménage alors même que nous dînons !
Au menu : seafood pasta + pancakes pour moi /cheesecake framboise-chocolat pour Aurél + une bouteille de blanc. Je ne peux pas finir tant le repas est copieux, et nous repartons la peau du ventre bien tendue, et un poil bourrées aussi je dois dire...
Pour preuve, nous passons par un parc pour enfants où je me lance dans une petite tournée de balançoire, puis Aurél fait du toboggan… pour digérer. Puis nous nous allongeons par terre dans la nuit noire pour observer les constellations, qui sont impressionnantes ici : j’ai eu la chance de voir une superbe étoile filante, et j’ai donc fait un vœu. De circonstance. Je vous laisse deviner lequel (même si vous le savez déjà, mon vœu n’a pas été exaucé… ça valait le coup de mettre toutes les chances de mon côté malgré tout !)

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Cherchez Bridget

Ma photo
Je suis une femme. Et ouais, plus de « Hé Mademoiselle » qui traîne : à 30 ans, je suis passée du côté obscur de la force. Je suis blonde. Oui, oui, une vraie, à l’état naturel. Avec tout ce que ça comporte comme préjugés. Ma meilleure défense et en même temps mon meilleur plan d’attaque : le classique : « hum, c’est mon côté blonde », valable en toutes circonstances, avec en option le doigt sur la bouche pour le côté naïve-coquine-irrésistible. Pour le meilleur et pour le pire. Parce qu’il faut souffrir pour être blonde, ça se travaille et ça s’entretient Madame, j’vous le dis moi. Je suis célibataire. Un peu. Souvent. De façon récurrente. TOUJOURS. TOUT LE TEMPS ! Ok, ok, je suis un cas désespéré. Je suis drôle bien sûr. Et j’assume. BREF, JE SUIS BRIDGET ! Quand j’ai commencé à écrire ce blog, j’avais simplement envie de partager mes mots et mes maux, comme une thérapie. Maintenant, c’est BEAUCOUP plus que ça : c’est mon petit coin de paradis, c’est mon grand plaisir, c’est ma fierté. Alors « come on in » : ris, pleure, râle, aime-moi, insulte-moi, mais surtout, surtout : amuse-toi autant que moi !!!